Le Ministre des Postes 8 © s numécaire ot Penvel feria PoSirenchicscussnt aS Vo1.1,No.43 “LE SOLEIL de vancouver * SANS PEUR - NI FAVEUR * B Plusieurs citoyens se sont rendus a I’hétel de ville de Montréal pour manifester leur appui et jeur sympathie au maire Jean Drapeau a la suite de l’annonce de la fermeture définitive de Terre des hommes et de la possibilité qu’il se retire de la politique municipale. Le sort des grandes villes *M. Jean Drapeau affirme que Montréal “aide” les gouvernements supérieurs Poursuivant sa reflexion sur le sort fait aux villes canadiennes,le maire de Montreal, Me Jean Drapeau, a revéle que la métropole, loin d'é- tre dans la situation dtune munici- ~palité quia besoin d'aide, avait au contraire verse quelque $28.6 mile lions aux gouvernements d'Ottawa et de Quebec, en huit ans, seulement. en taxes de vente au chapitre du trans= port en commun, ‘ Ainsi, depuis 1959-60, la Com mission de transport de Montreal, dont le cotit est entierement suppor= te par la méetropole et les banlieues a paye’ $9.5 millions a Ottawa au seul titre de la taxe federale de vente de 12 p.c, et $5.7, millions a Québec en taxe provinciale de vente de 8 p.ce, soit un total de $15.2 millions, A elle seule, a poursuivi le maire Drapeau,la construction du m= tro a rapporte en taxes de vente $13.4 millions aux gouvernements sum, perieurs,soit $8.6 millions a Ottawa et$.8 millions 4 Québec.Clest pour— quoi les Montrealais ont du payer pres de 19 Pole de plus pour les mae teriaux du metro, qui ont cotite $85 _ millions au lieu de $71.8 millions, Ce total de $28.6 millions payes aux gouvernements superieurs represente une - moyenne de $3.5 mil- ‘Lions par année depuis 1959-60 ou, ‘sur la base des quatre dernieres an= neés en ce qui regarde le metro, u- ne moyenne de plus de $) . millions - par annee, Le maire de Montreal a égale- ment signale que la ville payait - $12,000 par mig en taxe de vente provinciale sur les lingots dtargent qu'elle remet aux gagnants de la '® Taxe volontaire ". Le maire mettait ainsi en re= lief que Montréal comme les grandes villes du pays aide les gouverne~ ments. superieurs, contrairement a l'opinion repandue que ce municipalites qui ont besoin de 1*ai- de des gouvernements. les déclarations de Me Jean Drapeau s'appliquent non seulement a Montréal, mais aussi a toutes les grandes villes du pays. M, Tom Campbell, maire de Van— couver,de meme que ses predecesseurs ont fait des reflexions de ce genre, maintes fois. Seuls, les chiffres differaient, Victoria n'est pas plus génereux envers Vancouver que Que= bec ne ltest envers Montreal. $220,572 en 5 jours pour la “taxe volontaire”’ Au cours des cing premiers jours de février, les encaissements de la loterie de la ville de Montreal du mois en cours ont atteint $220,572 apprend-on, a 1*hotel de ville. Les souscriptions de ces cing: premiers jours ont éte respective- ment de : $32,600, de $35,750, de $15,630 eb de $65,292, _ , Un autre stand de perception a ete ouvert au Salom de la machinerie Agricole, a la Place Bonaventure. sont les . ‘DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER 15¢ “Vendredi 21 février,1969 Qui est patron ? EDMONTON: Ila Commission Royale d*enquete sur. l'industrie petrolife- re et les detaillants, vient de pre- senter le resultat de ses trois ans dtenquete, en un volumineux rapport de 7h pages. Les grandes lignes de ce rap= port sont presque identiques a cel- les du rapport de la Conmission d*enquéte Morrow, conduite en Colom bie-Britannique en 1963,a la demande instante du depute creditiste Cyril Shelford, rapport qui dort encore dans les dossiers du gouvernement a Victoria. Ces deux rapports s'accordent pour dire que les compagnies produc= trices qui réclament a grands cris pour elles-memes la liberte d'entre- prise, maintiennent les detaillants dans un etat de quasi-esclavage. Quatre empagnies controlent 86.5% de la vente au detail et 100% de la production et des raffineries en Alberta: Standard Oil, Gulf Oil, Royal Dutch Shell et Texaco, la Commission recommande la lie beration des detaillants du joug des compagnies productrices et 1* inte? tes compagnies de fixer les pri oe r gerer leurs établissements et de fi- xer leurs prix sans 1*intervention des producteurs. Ces derniers impo- sent des sanctions économiques aux detaillants qui refusent d'obtempe- rer a leurs exigences. Plus de compétition entre les deux langues PARIS: ™ Aujourd "hui le frangais re= monte, sans empecher l'anglais de progresser et il n'y a plus de com petition entre les deux langues ", a déclaré M, Blancpaim, secretaire-ge= néral de 1*Alliance frangaise lors d'un débat radiodiffuse. Pour le secretaire général de l'Alliance francaise ce redressement steffectue apres la longue éclipse que la langue frangaise a connue de= puis 1920 au profit de 1 tanglais,Au= jourdthui a-t-il encore remarque l'anglais en premiere place et le frangais ensuite, sont les ‘@altes 1 es qui méritent d'étre quali- fiees dt ™ internationales ", parce que "Bans tous les pays du monde, des gens les utilisent pour commni- quer entre eux * et qu’elles appor= tent une culture et une civilisa= tion, ™ Evoquant ensuite les difficul- tés du francais, M, Marc Blancpain a souligne quien déepit de * debuts qui ne paraissent pas aisés ", ‘le frane fais est "une langue sbrattumee qu'un étranger arrive 4 maitriser compl étement LA