MEMBRES D'HONNEUR Son Excellence Ray Hnatyshyn Gouverneur général du Canada kee Monsieur Bernard Ledun Consul géneral de France x KE Son Honneur Gordon Campbell Maire de la ville de Vancouver CONSEIL EXECUTIF Président: Mr. Philippe Pradel lére Vice- Mme Marie-Francoise Présidente: Aupécle 2éme Vice- Jean-Harc Président: Dubreuil Secr-Trésoriére: Mme. Annie Morisse Hr. Jean-Marie Girard Hr. Maurice Guibord Conseillers: Membre Honoraire: Hr. Alexandre Spagnolo (Chevalier du mérite civil espagnol) DIRECTION GENERALE Mr. Patrick Bouchard de Montmorency LE NUMERO DE TELECOPIEUR DE LA SOCIETE D‘HISTOIRE DES FRANCO- COLOMBIENS EST LE (604) 732-1452 ‘ premigre —_—troupe L'uniforme militaire au Canada depuis 1665 a 1970 Auteurs: Jack L. Summers Musée canadien de la guerre Husée national de 1'Homme Husées nationaux du Canada PUBLICATIONS "Le Chronographe", Revue historique trimestriclle (1984-1987). ISSN 0822-3149. Prix: Vol. 1 (1984): $10.00, Vol. II (1986): $10.00, Vol. Ill (1986): $10.00, Vol. IV (1987): $10.00. Prix du numéro: $3.00.Prix de la collection: $35.00. "Le Courrier de la Nouvelle Calédonie”, Victoria 1858. Réédition 1977 Vancouver. ISBN 0-919743-00-5. $1.50. Réimpression par la SHFC du premier journal francophone de la C.B.. Imprimé a. Victoria ie un exilé de la Révolution Francaise, Paul de Garro, ce journal s‘adressait surtout aux nombreux colons et chercheurs d'or francophones du Pacifique Nord Quest, de la Californie aux confins de J'Alaska. Document d’intérét historique, politique et économique. "Le Fait Frangais en Colombie Britannique", Vancouver 1979, ISBN 0-919743-01-3, pp.19, $2.00. ‘Traduction & édition francaise de ia thése de Glen Cowley, Université Simon Fraser, Burnaby, C.B.. é “Regard sur Maillarduille. Avec la liste des mariages célébiés de 1911 &@ 1950". Vancouver 1980. ISBN 0-919743-02-1, pp.32, illus., $5.00. L'ouvrage donne un historique de J'industrie forestitre de Fraser Mills, une liste de pionniers venus en 1909 et 1910 et un répertoire des mariages de 1911 A 1950. Ouvrage de recherche historique et généalogique. Béalisé gréce & la collaboration de ir Alexandre Spaqnolo et de Me Catou Lévesque DE LA S.HLF.C. OUVRAGES DISTRIBUES PAR LA S.H.F.C. "L'Atlas dvs Francophones" Winnipeg, 1979, $30.00. Cartes, d et. istiq sur les Francophones de J'Ouest du Canada. Travail de recherche universitaire destiné au grand public et aux spécialistes. "Honoré-Timothée Lempfrit, o.m.i. His Oregon Trail Jeurnal and Letters from the Pacific Northwest - 1848-1853". Ye Galleon Press, WA, ISBN 0-87770-347-7, $21. Edité par Patricia Meyer. Rapport d'un voyage sur la piste de J'Orégon (1848) et correspondance ‘ tenue au Fort Victoria (Ile de Vancouver de 1849 & 1852 par Je missionnaire oblat H. T. Lempfrit. Traduit du francais par Patricia Meyer et Catou Lévesque. Cet ouvrage a eu le prix international “John Carlos Bose” de traduction. “La part des femmes, il faut la dire” Ottawa 1981, $14.00. K il de témoignag de fe francophones hors Québec réuni par la Fédération des F di fi i "La céte du Pacifique Nord Quest: 1753-1984. Contribution francaise & la connaissance des "21 ans de théatre en frangais 4 V% £1946-1967)" Vancouver 1982, ISBN 0-919743-03-x, pp.118, $12.95. Histoire de la théAtrale d'expression francaise & Vancouver: Ja troupe Moliére, A langues et des sociétés amérindiennes de l'Amérique du Nord”. par Guy P. Buchholtzer, Paris 1985, 131 pp., photos, cartes, illus., bibl., index, $7.50; ISSN 0221-8852. Premier ouvrage A montrer lV'importance historique et sociale de l'ensemble des recherches francophones en anthropologie et linguisti di du Pacifique Nord - guistique améri Ouest. “Komi, partir des mémoires de Mme _ Blanche Pépin-Lambert. L’ouvrage comprend des extraits de presse, illustrations, _ photos. Ouvrage de référence pour qui s’inté a la vie culturelle francophone de la Colombie Britannique. Ouvrages recgus René Chartrand ps et sa Culture Francophone", Kamloops C.B. 1987, 41 pp, $2.60. Premier tablear historique deyKamloops d’hier et d’aujourdhui. QQ Les mutations socio-politiques et la estation des forces politiques dans Vol I et II Auteur: Professeur G. Sammarbakhsh Professeur des Sciences sociales de gestion 4 l'Université de Paris VII La collection compléte de la revue bimestrielle du Conseil de la vie Francaise en Amérique depuis 1946 a nos jours. 2 BULLETIN D’ADHESION ET D’ABONNEMENT ANNUEL a3 ‘ Membre régulier Etudiant et Age d’or Membre* 20S 10$ Membre de soutien’ 13$ : 8$ Groupe associé* 25S i 25$ Prix du numéro 2 2 . @)NOTE: Tous les membres de le SHFC recoivent automatiquement Le Courrier. Nom et prénoms: Rue: Ville: Paiement: Chégue: Date: Province: Code postal: Tél.: Type d'adhésion: Adresse: Numéro: Autre: Signature: =—~D 12 Le Soleil de Colombie 2 . Vol. 3no 4 LE COURRIER de la S.H.F.C. Décembre 1990 Suite de la page 6 A mesure qu’augmente la conscience de l'importance du fait francais sur le continent l'éducation sera de plus en plus déterminant. Dans les prochaines décennies, les domaines des affaires, du commerce international, de la technologie appliquée et des finances se développeront considérablement. Nous devons générer des Francos qui seront bien au fait de leur histoire et qui seront en meme temps des entrepreneurs, des dirigeants d'entreprises qui comprennent les miracles que peuvent accomplir l'investissement et 1‘intéret composé. Le jour ou les Francos détiendront un pouvoir économique et politique, ils seront alors en mesure de réaliser leur potentiel comme groupe. social. Perspectives d‘avenir Que nous en soyons conscients ou non, nous partageons tous en tant que peu- ple un lien commun qui nous rattache a un patrimoine riche et glorieux. Cependant, en ce qui concerne la langue et la culture, ou nous nous en servons ou nous la perdons (quelques- uns parmi nous devront sans doute en faire la redécouverte). Durant les derniers cinquante ans, des dizaines de milliers de Francos ont perdu l’usage de leur langue, leur identité culturelle et le sens de leur histoire. Plusieurs ne sont meme pas conscients d'avoir perdu quelque chose et ils ne s'en préoccupent pas. Un peuple ne peut subir plus grande oppression que de perdre sa culture sans méme s’en rendre compte. Ceci représente un génocide culturel. Je crois que les Francos peuvent survivre et s/épanouir dans une mer anglophone. Paul Laflamme Président de 1'ActFane (article tiré du bulletin InformACTION, Vol VIII # 1) Sources: FRANCOPHONIES Vol Il # 4 américain, le role de- “LIVRES. DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CANADA VOLUME XII DA awe G DFS PRESSES I 1 UNTN ERSTE LAVAL \ Dictionnaire biographique du Canada. Volume XII. De 1891 4 1900. Québec. Les Presses de l'université Laval, 1990. 1404 p. D ucuré Labelle au célébre John A. Macdo- nald, de l'historien Francis Parkman a l'imagination fertile 4 l'ambigu évéque de Saint-Boniface, Alexandre-Antonin Taché, le douziéme volume du Dictionnaire biogra- phique du Canada attise Vattention des lec- teurs par les multiples surprises qui !’atten- dent de page en page. La fin de cette bible de V'historiographie canadienne souffre des mémes contraintes inhérentes au genre que tous les tomes précédents: chacun y trouve finalement son compte, mais non sans cer- tains maux de téte en raison de !'écriture parfois aride de certains textes. Sans doute un effet des carences de l’enseignement de I’his- toire au Québec, le francophone contempo- rain a tout a apprendre du contact avec les 597 grands décédés de cette derniére décén- nie du siécle dernier. En cette période de crise constitutionnelle majeure, les quelques pages consacrées au veritable pére de la confédération, John A. Macdonald, rappellent avec éclat les ambi- guités laissées par les auteurs de cette aven- ture. Rappelons pour ceux qui l'auraient ou- blié ou ne l'auraient jamais su que lhono- rable gentilhomme entrevoyait un Canada doté d'un seul gouvernement. Les provinces avaient été simplement tolérées pour obtenir le OUI du Québec et des provinces atlanti- ques, déja récalcitrantes au visées centralisa- trices de leur chef. Dans l'esprit de Macdo- nald, elles étaient faibles et devaient un jour cesser d'exister au nom d'un Canada aussi homogéne que possible. Cependant, sa sa- gesse politique lui imposait de ne jamais évoquer cet avenir devant une foule franco- phone du Bas-Canada. Autre figure de proue de notre histoire, mais cette fois dans le camp des perdants, Mgr Taché — dogmatique, intransigeant, rigo- riste, paternaliste, et quoi encore! — a vécu leffritement du Manitoba bilingue sous la poussée d'un impérialisme ontarien inca- pable de définir une identité canadienne qui tienne compte la fois de tous les individus et de toutes les collectivités du pays, comme lécrit historien Jean Hamelin. Lui-méme, ironiquement, n'a jamais compris l’amplitude des droits réels des Amérindiens et des Métis, leur imposant un cadre linguistique, culturel et religieux étranger. Un autre honorable représentant de l'église catholique, le cardinal Elzéar-Alexandre Tas- chereau, a lui aussi erré a l'occasion du mauvais coté de la cloture. La querelle des universités entre Montréal et Québec, qui s'est terminée par la victoire des forces tradi- tionalistes de Laval sous la direction du rec- teur Taschereau, a longtemps privé la métro- pole francophone d'une institution de haut savoir digne de son importance. Méme deve- nu archevéque de Québec, Mgr Taschereau utilisera toutes ses entrées romaines pour neutraliser les projets montréalais. En laissant marcher ses doigts dans le diction- naire, le lecteur aura droit a de belles décou- vertes. Citons, au hasard des errances, Fran- cois-Xavier Toussaint, instituteur de carriére originaire de l'ile d'Orléans et surtout co- fondateur d'un college commercial a Saint- Michel-de-Bellechasse, en 1853. Car associé aux tentatives de promotion de l’instruction chez les francophones du temps, Toussaint voulait orienter les jeunes vers le commerce et l'industrie plutdt que vers les professions libérales. Il veilla également a la formation professionnelle des enseignants laiques, consacrant les 37 derniéres années de sa vie a l'école normale Laval, de Québec. Si aucun monument n‘honore encore sa mémoire, il dispose au moins d'une notice biographique qui le rend immortel a juste titre et qui s'ajoute a l'article que lui consacrait Cap- aux-Diamants il y a trois ans. Ou encore, arrétons un instant sur l'une des conséquences inattendues de la National Poli- cy du gouvernement canadien qui assura le développement de certaines industries sous le couvert de la protection douaniére, c’est-a- dire la fortune des pianos Heintzman, de Toronto, vite réputés autant aux Etats-Unis que dans l'empire britannique. Alliant la qua- lité de 1a fabrication et un talent sir pour ce qui allait devenir le marketing, la famille qui porte ce nom était a I’époque plus connue hors des frontiéres que tout politicien cana- dien de premier rang. Comme quoi un Dictionnaire biographique offre bien plus que des articles d'une rigueur historique a toute épreuve. Il y a vraiment de tout pour tous. II suffit de le feuilleter et de le refeuilleter au gré de sa fantaisie, lentement mais stirement! Alyne LeBel CAP-AUX-DIAMANTS, Numéro 23 Automne 1990 Vol. 3no 4 LE COURRIER de la S.H.F.C. Décembre 1990