Information Maison de la Francophonie Toujours sans locataires echerche. Tel pourrait étre le leitmotiv de la R société Maison de la Francophonie. Deux ans aprés son inauguration, |’institution gérante - de l’édifice est toujours 4 la recherche de moyens de financement pour comblersa dette, de nouveaux locataires pour occuper ses espaces vacants, et de V identification des services qu’elle pourrait offrir 4 la communauté. Un plan d’action sur trois ans a été adopté par l’AGA de la société Maison le 16 juin. Fruit du rapport de la firme de consultants PGF (dont le coat s’éléve a SS de 38 0008, financé parle Secrétariat d’Etat) et des efforts du conseil d’administration, ce calendrier s’articule autour de quatre objectifs: 1)”Assurer une gestion efficace des activités de la société Maison”, 2)” Assurerune gestion efficace de l’édifice de la Maison”, $ 3)”Assurer une saine gestion financiére de = la société Maisonetde la société en commandite”, 4)” Assurer la livraison de services et d’activités a la communauté francophone et francophile de Vancouver”. Des grandes lignes _ quirelévent de la simple logique et du bon sens pourraient critiquer certains esprits chagrins dont ne fait bien sir pas partie la présidente Nicole Legault pour qui l’élaboration de ce plan d’action a nécessité une longue réflexion. Dans son rapport annuel, la présidentead’ailleurs faitétatd’une année trés difficile, au cours de laquelle le travail a été effectué par lesmembres - bénévoles - duconseil d’administration, en1’absence d’un directeur général. La priorité des priorités demeure le rembousement de l’emprunt de 200 0008, contracté pour régler plusieurs dettes, en particulier celle d’un montant de: 114 000$ pour les taxes municipales. La campagne de financement, qui se devra d’étre — ‘quotidien, énergique, sera préparée par un comité consultatif, chargé de préparer un plan de financement a court et a long terme. Deux autres comités consul”tatifs seront également mis en place: le comité des propriétaires locatifs, au sein duquel seront évoqués les problémes de la gestion au et le comité de coordination des activités et des services, qui devrait notamment “identifier des services et activités a étre offerts ala Maison”. La tache s’annonce lourde pour Diane Codére, la nouvelle directrice générale de la société Maison, en La présidente Nicole Legault présente le plan d'action. c 1 at 1e6 ril d m ii r,aqui le plan d’action attribue un réle primordial. Son action se concentrera avant tout sur la location des deux espaces vacants au troisiéme étage du batiment, qui n’ont toujours pas trouvé preneurs marché fortement sur le concurrentiel de l’immobilier en ces temps de récession. Le manque a gagner (50 000$ par an) impose une solution rapide et c’est pourquoi, dans l’attente d’un éventuel locataire, Diane Codére «invite les francophones a utiliser l'une de ces salles pour leurs activités, plut6t que d’ en louer une autre ailleurs». Si elle figure parmi. les. grandes priorités du centre culturel pour l’année a venir, la question de la création d’un_ centre communautaire, instrument du rapprochement éventuel entre le centre et la société Maison, ne semble pas faire partie des préoccupations immédiates de la dans notre mandat» affirme Nicole - Legault, qui ne se déclare pourtant pas «contre» cette idée a laquelle elle souhaite «travailler». «Nous avons des obligations légales et financiéres mais selon moi, le Centre culturel ne s’en rend pas compte: qu’ est-ce qui va se passer avec les hypothéques, etc. dans le cas d’une sorte de fusion?» s’interroge la présidente de la société Maison. Sylvain Tellier, président du centre culturel, quant a lui, «ne constate pas une absence de volonté mais une absence de priorité», tout en ajoutant que «le centre culturel n’a pas l’ intention de mettre sur la glace» son projet. — L’ AGA dela Maison de la francophonie, quise tenait quelques minutes avant? AGA de la société Maison aaccueilli unnouveau propriétaire, le groupe Réseau- Femmes. Aprés avoir été accepté comme membre de la Fédération des francophones de la Colom bie- Britanniqueil y adeux semaines, Réseau- Speiines Gevient sing’ lel Pens” propriétaire de la Maison de la francophonie. Pour sa premiére proposition, Nicole Beaulieu, présidente de Réseau-femmes, a demandé la rédaction d’un. bref document explicatif clarifiant le statut juridique de la Maison de la francophonie et de la société Maison. Voila qui devrait sans doute éclairer les lanternes de nombreux francophones. Nicole Legault a été réélue pour un mandat de deux ans a la présidence de la société Maison, Marie Bourgeois retrouve son poste de secrétaire. Anne Coulombe et Jean-Marie Girard occupent le poste de conseiller. Parmi les autres membres du _ Conseil d’administration, on retrouve Bill Hall a la vice- Q ; = : . | société Maison. Le plan d’action présidence, Jéréme Morin Vincent Pigeon repousse en effet les démarches en a la trésorerie, Héléne B.A., L.1.B. vue de lacréation d’un tel centre au Bitney et Henri St-Louis Hean Wylie plus t6t 4a Vhiver 1993. «Un centre comme eonseillers. & s Ci : communautaire, cela ne rentre pas le Avocats & notaires — _Marlene’s. oie Mobile Hairs tyling . 3 Burnaby, C.B. - : Erupapenies = en Shea . Couleur = ‘ VSH 4t19 . Epilation ) . Manucure Télécopieur: (604) 434-7707 SERVICVE A DOMICILE Téléphone: 604) 434-5784 2146 Centennial ay Ji I]. Port Coquitlam, C.-B. 464-5782 | ; Renaud Hartzer | Editorial D'émotion en emotion L ses oeufs dans lem eh: que ; tique? | a francophonie pleure, se chicane et se réjouit. Les trois événements de la fin de semaine, la disparition de l’Aurore Boréale, les chicanes intestines de la FCFA et la gestion scolaire accordée aux parents franco-albertains, révélent a la fois la fragilité, la dissension et la combativité qui animent la francophonie hors Québec. Annoncer la disparition de /’Aurore Boréale pour régler les problémes financiers de l’association franco-yukonnaise (A YF) est certes un choix difficile mais une question se pose: sans outil de communication, qui assurera la présence et une certaine visibilité a l’association franco-yukonnaise (AFY) hors de son propre réseau? Méme si le volet politique peut demeurer la priorité de l’AFY, d’autres projets auraient pu étre retardés ou suspendus pour permettre la survie du seul journal francophone. Sans journal, les activités de l’association ne seront connues que de quelques initiés et auront peu d’écho auprés de leurs 1000 abonnés qu’ils privent d’un service nécessaire en milieu minoritaire. Sacrifier le secteur de 1’information n’est probablement pas la meilleure voie pour montrer au Secrétariat d’état l’effet de leurs coupures budgétaires. La perte de ce mensuel est fort triste mais aprés huit ans d’existence devait-il étre le premier sur l’autel des sacrifices surtout que son financement provient de la subvention de base de 1’ AFY? - Les scenes de ménage sont monnaie courante dans toute fédération. Le Canada fait face a une situation assez dramatique pour conserver son unité et la Fédération des communautés francophones etacadienne (FCFA) vit une crise similaire. Les dissidents sont moins | nombreux, seule l’association canadienne-francaise de 1’ Alberta (ACFA) a émis publiquement un son de cloche différent. Elle se dit convaincue de tenir la meilleure solution (crier plus fort) pour faire résonner les aspirations des francophones hors Québec dans les négociations constitutionnelles. La stratégie de lobby politique a porté ses premiers fruits lors du week-end, avecl’annonce d'une place pour la FCFA lors desnégociations finales pour garder le Canada uni. L’union fait la force et la solidarité des francophones doit les unir pour obtenir les ee ae ils as eepeiens la question Méme si les Franco-Albertains s¢ment la zizanie, ils peuvent féter et hurler leur joie. Le gouvernement de Don Getty, aprés dix ans de lutte intensive et de poursuites judiciaires de la part des parents, accorde finalement la gestion scolaire 4 la communauté minoritaire de langue officielle. Le projet de loi redonne un peu de prestige politique au premier ministre albertain mais surtout il met un baume sur la plaie vive des francophones, une attente de dix ans beaucoup trop longue. Cette ouverture laisse présager des dénouements assez | rapides dans les autres provinces de I’ Quest. Que ce soit de tristesse, de malheur ou de joie, les francophones continueront dese faire balloter d’émotion en motion pour assurer leur survie en milieu minoritaire. 3 Daniel Bélanger Vendredi 26 juin 1992 Le Soleil de Colombie Le Soleil de Colombie Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste: Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison, Jean-Claude Boyer, Catherine Lannoy, Jean Lacroix. Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Lyne Vigneault, Marc Foumier, Yvan Brunet. Ouverture du journal: 9h a 17h, du lundi au vendredi . Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 me Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées 4 condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. _ Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel coiite 25$ au Canada, 30$ 4 l'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. ; Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624