preemie Réalisations UN FRANCO-COLOMBIEN, Aspects socio- démographiques Si on voulait: connaitre le Franco-Colombien par ses car- actéristiques socio-démogra- phiques, on le décrirait de la maniére suivante (selon les caté- gories ot l’on trouve la plus grande proportion des Franco- Colombiens):entre 45 et 65 ans, universitaire, professionnel(le), marié(e) 4 un(e) anglophone, gagne plus de 35 000$ par année, né(e) au Québec, en Colombie-Britannique depuis plus de dix ans et prévoit d’y rester, langue maternelle frangais, langue d’usage a la mai- son anglais, assimilé(e). Usage du francais Les Franco-Colombiens n’u- tilisent pas beaucoup le frangais dans leur vie quotidienne. Plus des trois quarts ne l’emploie jamais ou peu souvent a la mai- son, au travail et dans les loisirs. Le manque de contacts fran- cophones est la raison princi- pale pour laquelle ils n’utilisent pas le francais plus souvent dans leurs activités et loisirs. Un fran- cophone sur trois n’utilise aucun média frangais. (...) Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 9 mai 1997 11 CEST CA! Education Les parents semblent préférer Yimmersion francaise au Programme-cadre francais (54% contre 37%) pour leurs enfants. Identité francophone Plus de trois francophones sur quatre en Colombie- Britannique ont des liens forts ou moyens a leur identité fran- cophone. A peu prés un Franco- Colombien sur cing est ou a déja été membre d’une association francophone, alors que 5,9% sont présentement actifs dans une association. (...) LInauguration de la maison des francophones de Kamloops Marie Bourgeois coupe le ruban tenu par Cliff Branchflower, maire de Kamploops, Fred Jackson, député provincial, et Nelson Riis, député fédéral Samedi 28 novembre, Dinauguration en grande pompe de la Maison de PAssociation francophone de Kamloops consacrait plusieurs années d’efforts de la communauté. Kamloops, 28 novembre. La nuit est tombée sur les rues enneigées de la ville. Les murs en bois du 348, Fortune Drive résonnent encore des chants des éléves de l’école d’immersion Marion Schilling. A la tribune, les élus se succédent pour exprimer leur satisfaction de voir les francophones de Kamloops avoir enfin un toit bien a eux. Nelson Riis, député fédéral, Fred Jackson, député provincial et Cliff Branchflower, maire de Kamloops font assaut de bonnes formules pour dire combien compte 4 leurs yeux la vitalité de la communauté fran- cophone. Evangéline Kish, prési- dente de l'association des fran- cophones de Kamloops, ne cache pas une réelle émotion. C’est 4 Marie Bourgeois, prési- dente de la Fédération des Francophones de Colombie- Britannique que revient la tache de couper le ruban sous les applaudissements du_ public - joyeux composé d’habitants de Kamloops et des participants au conseil des présidents et des présidentes. Devant une salle comble au studio 16 samedi 25 avril, le premier gala provincial de la chanson francophone a couronné les lauréats qui iront défendre les couleurs de la Colombie-Britannique a Régina, lors du du gala interprovincial de l'Ouest, le 29 mai. (...), ils étaient cing finalistes (Lucie Gauthier, Patrick Fillion, Simone Gélinas, Claude Champagne et Luce Ouellette, de gauche 4 droite) | Plus de 2500 personnes ont foulé le sol de la 7 €me avenue (entre Fir et Granville) pour féter le premier festival Franco-Fun, le 23 juin. «Nous sommes trés satisfaits de cette participation. Nous avons atteint notre objectif», affirme Jean-Marie Fallu, directeur du Centre Culturel. Plus de 130 bénévoles ont assuré la bonne marche du festi- val qui était, en quelque sorte, l’antenne francophone du Festival de jazz. Les visiteurs de la journée, comme ceux de la soirée ont appreé- cié les spectacles présentés. Une belle réussite et a l’an prochain! ANNIVERSAIRE LES 25 ANS DE LIMMERSION \- Au mois de septembre 1968, 33 petits éléves du qo°" niveau maternel entraient dans la toute premiére classe Qd d’immersion francaise en Colombie Britannique, 4 !’¢- 49 cole Alderson de Maillardville. Programme créé a la demande de l’importante communauté francophone de Maillardville (7000 francophones en 1968), l'immersion frangaise a un trés rapide succés parmi les familles anglophones, qui y voient un grand plus dans l'éducation de leurs enfants. Seulement quelques semaines aprés louverture du programme, » linstitutrice Phyllis Robb voit l’effectif de sa classe augmienter de 50%. Elle organise son cours en deux groupes d’une vingtaine d’éléves qu'elle dirige de 9h 4 11h et l'autre de 1h 4 3h30 tous les jours de la semaine. Madame Robb est née de parents anglophones et a grandi dans le petit village de Havre Saint-Pierre sur la Cote Nord, au Québec. Elle est donc parfaitement bilingue. (...)