Le SEUL Ay i iin S NAL DE GANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE \ CONSEIL D’ADMINSITRATION A. Piolat J. Baillaut. N. Therrien DIRECTEUR: André Piolat™ SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTEUR: Marc Béliveau GRAPHISTE: Richard Sandoval MISE EN PAGE: Danielle Leclaire PHOTOGRAPHE: Yann Geoffroy SRCEKET ELSES SEES SEESRSOSEERETESEKESESE PUBLIE PAR LE SOLEIL DE. COLOMBIE LTEE, $2138 rue Cambie, Vancouver 9 . » + 879-6924. ETUDE SUR LE COUPLE par Michel MONNET Autrefois, le couple se composait du mari et de ses ‘*moitiés’’.. Tel le grand roi Salomon qui eut 700 épouses 4 la fois, tou- tes belles, fidéles et incon- solables d’étre si nom- uses. é De 14, une diminutiontrés rapide nous emméne_— au roi Pausole, qui n’eut que 366 femmes, une par jour, toutes belles, infidéles et heureuses. Déclin plus rapide de la polygamie, novus arrivons au patriarche Laben qui, donnant deux de ses | filles en mariage au méme hom- me, y ajouta en prime les deux femmes de chambre; nous n’avons malheureu- sement pas d’autres détails sur cette affaire. C’est alors le tour des é- poques grecques et romai- nes, et, enfin, notre civili- sation chrétienne qui nous plonge dans la monogamie (ce qui n’implique absolu- ment pas la monotonie) pendant une vingtaine de. siécles et prouve que pour étre heureux, il suffit de savoir compter un et une. Cependant, ilsemble que, d’aprés les conjonctures économiques actuelles et les conséquences de la li- bération de la femme, nous allons rapidement vers la polyandrie, c’est-a-dire que les femmes auront plusieurs maris. Voici donc 1’an 2000et un ‘du ménage, ménage moderne et modéle composé de 1’épouse et de ses trois ‘‘moitiés’’. La femme, qui donne son nom 4 la famille et la di- rige, s’occupe des enfants, des repas et autres menus travaux qui lui sont dévolus de toute éternité et qu’elle est seule, d’ailleurs, a4 savoir si parfaitement accomplir. Le salaire de 1’époux No.1 sert 4l’entretien et l’hypo- théque de la maisonet la nourriture de tous. Le No.2 avec sa paye, arrive 4 pei- ne 4 couvrir le chauffage, lélectricité et l’essence de la voiture, les cartes. de crédit et le cable vision. Quant au troisiéme, onne voit absolument pas son chéque, l’argent est envoyé directement a Ottawa pour régler les taxes, impdts, super-taxes, avances et -arriérés d’impdts et au- tres inventions gouverne- mentales. Ne yous offusquez pas, lectrices. Peut-étre au- rez-vous la chance, parmi trois maris, d’en choisir un qui n’aime nile hockey, ni le base-ball, ni le foot- ball, ni la péche, ni la chasse, ni les cartes, ni la biére, et vous serez a- lors parfaitement heureu- se dans le meilleur des mondes. Vous m’en reparlerez dans trente ans. : I.C.B.C. Suite de la p. 1 teur-Général de laSociété. **Cela ne veut pas dire que tous ces cas sont suspects, naturellement, mais notre expérience nous @ montré combien il faut faire atten- tion 4 ce genre de deman- des. Comme résultat, nous avons trouvé 75 dossiers **frauduleux’’ et notre Ser- vice Spécial d’Enquétes est en train de les. examiner. avant d’exercer toute poursuite judiciaire, que la fraude existe réelle- ment’’. **Nous pensons que notre idée est bonne de rejeter toute fraude défendant ain- si les fonds monétaires d’Autoplan. Depuis sep- tembre 75 jusqu’a fin mai 76, 29 cas de fraudes ont été relevés et 38 charges ont été déposées au Bureau du Procureur de la Cou- _ronne’’ a ajouté M, Bort- Nous voulons étretertains,-~ niek. -- -“ - Le preux chevalier Don Maley Quichotte et son acolyte Sancho Livingston Panza 4 la rescousse de la langue anglaise en detresse. — Soe ‘ >- Jehan: aaa eke ' possibilités editorial Le champ du voisin ~ Aujourd’hui, suite au conflit qui prévaut entre les contrdleurs aériens, les pilotes de ligne et le gouvernement fédéral, le peuple canadien semble -ge réveiller d’une douce somnolence. Des milliers de mots ont été écrits, des _centaines de voix se sont fait entendre au sujet des politiques du bilinguisme _ ‘au'Canada. Les débats se sont cristallisés autour de certaines expressions: la bigoterie anglophone, la sécurité aérienne avant tout, l’anglais s’internatio- nalise. Initialement, ce conflit purement technique visant la communication air - sol, (voir un cahier de 6 pages seulement sur les expressions frangaises utilisées entre la tour de contrdle et les pilotes) n’aurait pas df entrafner autant de po- lémique. L’arrogance de certains personnes appartenant aux syndicats CATCA ‘et CALPA a dépassé-un peu les bornes. Comptant sur 1’étroitesse d’esprit de certains anglophones, ces syndicats ont jugé ‘‘4 propos’’ de défier une _in- jonction du Gouvernement fédéral leur demandant un retour au travail immé- diat. Au nom d’un droit 4 défendre, ils en ont enfreint un autre. Une pareille imprudencene doit sfrement pas étre écrite dans le petit manuel du parfait ‘*pilote’’ d’avion. Outre ce conflit mées, telles que: ‘*Le Québec ne représente qu’une province du Canada et ne favorise pas le bilinguisme pour autant, comme nous le prouve le ‘* Bill 22’’ qui fait du francais la seule langue officielle au Québec’’. Cet exemple nous prouve encore une fois les desseins mal intentionnés de certains canadiens quiregardent dans le champ du voisin, avant de connaftre ce qui se passe vraiment chez eux. Au Québec, les Anglais représentent une minorité officielle du Canada, qui recoit un traitement de faveur. Ils possédent des écoles anglaises, ils ont des de travail et l’opportunité d’étre en contact avec une culture dif- férente de la leur. Beaucoup d’entre eux ont appris le francais et ils en sont fiers. D’ailleurs, ils sont nombreux ceux qui optent pour un traitement .. si- milaire envers les minorités francophones du Canada. Parler deux langues, c’est une possibilité de communication et de comprehension (ne 1l’oublions pas!) accrue qu’il faut favoriser. Dés lors, il devient évident que certains anglophones au Canada, n’ayant pas, ou presque pas, eu l’occasiom de défendre un droit 4 Videntité et un droit 4 se faire comprendre. . .et ne sachant pas qu’il existe chez eux des francophones. . réagissent comme certains concitoyens quine voient dans le Québec qu’un tas d’ennui pour eux qui vivent en toute sérenite. Quand on parle de bilinguisme au Canada, les anglophones les plus dynami- ques ne devraient-ils pas s’adresser 4 leur gouvernement provincial pour sa- voir quels droits et quelles possibilités ont les Canadiens-Francais vivant dans cette province. Comment quelqu’un, qui n’a pas établi de dialogue avec son gouvernement provincial, pour savoir si les francophones ont droit, eux aussi, Ades écoles en francais parexemple, peut-il se permettre de vouloir discuter des réalités d’une province én l’occurence, le Québec, qui traite sa minorité de langue officielle d’egale 4 égale avec les Québécois. A vrai dire, quand onparle de bilinguisme au Canada, les anglophones devrai- ent se montrer préoccupés de ce qui se passe chez eux. Au nom de l’unité canadienne, ils devraient 6treen mesure de couper court 4 certaines ré- flexions que tiennent des bigots québécois 4 leur égard: ‘‘Les anglophones, ce sont des Américains qui vivent au Canada’’. - “Marc BELIVEAU ~~ de travail, des opinions fort malicieuses ont été expri- Rete een wes