de Vancouver sur la bande NN. aura 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio- Gansas VOL.2 NO.25 Vendredi 31 Mars 1978 Le Saint-Laurent La Parapsychologie Un documeataire sur le Saint- Laurent vous sera présenté dans le cadre de la série les Grands Fleuves du monde, aux Beaux Dimanches, le 2 avril a 20 h 30. Ceux qui croient tout connai- — tre des activités de ce fleuve dont l'histoire nous est familié- re seront surpris de voir tout ce qu’'ils: ignoraient. Le film of- fre des vues aériennes splen- dides que peu de gens ont eu la chance de voir. Ici, la géo- graphie sert de prétexte pour illustrer’ la vie des hommes, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Les interviews avec des historiens, des géographes, des sociolo- gues, ainsi que des extraits de films nous. révélent |’importan- ce qu’a eue ce fleuve dans no- tre histoire. La contribution du Saint-Laurent au développement de notre pays’ est si considéra- ble, qu'elle est étroitement liée a la vie des hommes qui ont vécu sur ses rives. Mais de la géographie a histoire, nous passerons aussi a |'anecdote et. méme a la poésie. Ce documentaire s'ouvre sur la découverte du fleuve par Jacques Cartier, en 1534. Le film nous montre des vues aé- riennes de l'estuaire du Saint- Laurent, l'immensité du golfe, et les foréts & perte de vue de la Céte Nord. On apprendra par exemple que la formation du bassin du Saint-Laurent remonte a l'époque de la derniére gla- ciation, quelque 40,000 ans. a- vant notre ére. Nous découvri- rons aussi certains endroits sau- vages qui ont été filmés a bord \ Un poéme «L'art: |'exaltation vitale d'un individu ou d'un peuple» Friedrich Nietzsche “Ainsi parlait Zarathoustra, ce bréviaire d'exaltation vitale fait pour inspirer des «créateurs d’a- pothéoses comme Rubens et Homére» et qui célébre la ve- nue du Surhomme aprés la transmutation de toutes les va- leurs, est aujourd'hui plus vi- vant que jamais. On aura méme vu' un Jean-Louis Barrault en réaliser une mise en scéne plei- ne de fougue et de passion dans le but de faire admirer. aux Franz-Paul Decker dirige I'0.S.M. d'un bateau et nous faisant dé- couvrir un paysage qui doit res- sembler @ celui que Champlain et ses compagnons ont vu, cin- quante ans aprés la venue de Jacques Cartier. C’est ainsi que nous revivrons quelques-uns des premiers moments de la La Voie maritime du St-Laurent e a a h al colonie. On verra méme la pre- miére habitation (reconstituée) que Champlain ait fait construi- re a Port Royal pour protéger les premiers colons des ri- gueurs de I'hiver. Petit a petit, le film nous fait parcourir le chemin de ces premiers hom- mes et nous fait voir de nou- veaux aspects de leur vie. (Suite p. 4) yeux du monde l'élixir de vie que contient cet hymne solai- re. Mais qu’en est-il du Zara- thoustra de Richard Strauss? De cette méditation métaphysi- que pleine a la fois d'alacrité ‘ et de «lourdeur», l’auteur a dit luirméme ce qui suit: «Je n’ai pas eu l'intention d’écrire de la musique philosophique, ou de peindre musicalement la gran- de oeuvre de Nietzsche. J'ai voulu plutét donner en. musique une idée de |'évolution de la race humaine, de ses origines, & travers des phases de déve- \ _ dination des thémes, Le: ids Médiums est ie titre la premiére émission d'une série de trois consacrées 4 la Parapsychologie, qui. sera présentée dans le cadre de Aux frontiéres du connu, le di- manche 2 avril 4 18 heures. M. Louis Bélanger, parapsy- chologue de I'Université de Montréal, définira la parapsy- chologie en nous expliquant que cette science désigne les phé- noménes_paranormaux . qu'on pourrait diviser en perception extrasensorielle et en psychoki- nésie. Ce sont les deux grands groupes, étudiés par les para- psychologues et dont Louis Bé- langer nous parlera. Vous verrez une entrevue a- vec Ena Twigg, l'un des mé- diums les plus célébres d'An- gleterre. Les spécialistes établi- ront la différence qui existe en- pees véritables phénoménes paranormaux et le spiritisme. Car-dans ce domaine, il impor- ~_ te de clarifier la situation, étant - ~‘donné la présence de nombreux . fumistes. La:période qui s’étend ~ de la fin du X!Xe. siécle au premier quart du XXe a été fertile en phénoménes présu- més paranormaux. Leur récit nous semble aujourd'hui tout a fait incroyable. On aurait tort sependant de penser que la lé- gende qui s'est créée autour des grands médiums n’avait pas d'autres fondements que la naiveté populaire. De nombreux hommes de science réputés se sont acharnés depuis ‘des an- a ee ; loppement variées jusqu’a 1/i- dée nietzschéenne de Surhom- me.» Richard Specht a décrit en détail ce «dithyrambe sympho- nique» inspiré par «l'ivresse d'hyménée de _ |l'oeuvre de Nietzsche». «Tous ces 6tats d’ame de- vaient pousser le musicien vers la fécondité: un diorama en for- me symphonique, concgu en un seul tableau par l'unique coor- comme par la conception de leur par- faite synthése dans le dévelop- pement (voyez la danse fluide et irréelle) qui présente la réa- lisation symphonique de tous les matériaux. L'art et la nature sont les deux thémes de cette oeuvre. Deux tonalités comme telles et maintenues scrupuleu- sement en sont |’expression éso- - térique: d'un cété, la tonalité primitive et naturelle de ut ma- jeur et de: l'autre, son antipode redevenue voisine: si Mmajeur.» * Less téléspectateurs wméleéma- “nes qu s ‘Intéressent. a loeuvre nées a soumettre les phénome- - nes extraordinaires de médium- nité € des mesures rigoureuses de contréle. Ces mesures ont permis de découvrir les vérita- bles phénoménes paranormaux dont nous verrons des exem- ples a I’émission. Invités: Mme Louis Bélanger Héléne Bouvier, médium de France; M. Robert Tocquet, de l'Institut métapsychique interna- tional de Paris, et le docteur Jules Eisenbud, de l'Université de Denvers au Colorado. La deuxiéme émission de cet- te série, qui sera télévisée le de Richard. Strauss sont invités a entendre, dans le cadre des Beaux Dimanches le 2 avril a 21 h 30, son poéme symphoni- que intitulé Ainsi parlait Zara- thoustra, exécuté par |'Orches- tre symphonique de Montréal dimanche 9 avril, sera consacrée a la Télépathie. Cette communi- cation extra-sensorielle ou trans- mission a distance d'images complexes sera étudiée par les spécialistes invités qui nous fe- ront part de leurs connaissan- ces sur le sujet. Nous rencon- trerons ainsi M. Louis Bélanger, le docteur Jean Bary, de |'Insti- tut métapsychique international de Bordeaux, en France; M. Hen- ri Marcotte et Mme Marcelle Pélisson, de l'Institut métapsy- chique international de Paris; MM. Rémi Chauvin, de |'Univer- sité de Paris, et Cleve Back- ster, de New York. Pour terminer cette série d’é- missions, on nous parlera, le di- ‘“manche 16 avril, des Nouvelles Avenues. Les invités essayeront de nous dire dans quelle mesu- re la science peut permettre de vérifier les phénoménes para- normaux. Nous verrons aussi quelles méthodes sont utilisées pour déterminer |'authenticité des expériences vécues. Seront invités. & cette émission: M. Louis Bélanger, le docteur J. B. Rhine, du Foundation for Re- search on the Nature of Man, de Durham en Caroline du Nord, et le docteur Stanley Krippner, du Maimonides General Hospital de New York. Interviewer: Paul-Emile Trem- blay. Narrateur: Marc Filion. Réalisateur: Jean Martinet. sous la direction de Franz-Paul Decker. A l'orgue: Claudette Denos. Réalisation:. Jean-Yves _ Lan- dry. Script-assistante: Evelyne Robidas. Jean Lapointe anime un gala fantaisiste Le comique Jean Lapointe sera l'animateur d'une émission spé- ciale intitulée le Gala des «Hec- tors», qui sera télévisée le mer- credi 5 avril & 21 heures, a la chaine francaise de Radio-Cana- da. _ Concgue comme une émission qui veut «rendre hommage aux Québécois dans le domaine de la joie de vivre et du plaisir sain», le Gala des «Hectors» fournira l'occasion & Jean La- pointe et a ses amis de nous présenter les meilleurs numéros d'humour, de rire et de fantaisie_ de la gcéne queberiiet Gdtuel Oc le. ll est impossible de nommer tous Jes participants a ce gala, mais nous pouvons aujourd'hui vous assurer la présence de Do- minique Michel, Daniéle Oui- Jean Lapointe ‘Suite p. 4)