he Moustigue pacifigue le Pére Lindsay voit que le moment est venu de réaliser ce qu'il avait réve. On offre huit concerts a la mémoire de Schubert dont c'est le 150e anniversaire de la mort. Cet été-la consacre l'avenement d'une nouvelle étoile de la musique, la violoniste lanaudoise Angéle Du- beau, alors Agée de 16 ans. L'année suivante, le festival acquiert une autre envergure en présentant plusieurs de ses 35 concerts a l'extérieur de Joliette, dans plusieurs des belles églises de la ré- gion de Lanaudiére et au Camp musical de Lanaudiére, au lac Priscault, a St-Céme. Dés 1979, le Festival s'est donné une struc- ture légale et un premier conseil d'administration. Le Pére Lindsay, ses collaborateurs et administrateurs du Festival, en particulier Marcel Masse, René Charette et Paul Dupont- Hébert, espérent rapidement une reconnaissance internationale, comparable a celle des grands festivals. Ils souhaitent "créer un lieu ot la belle musique, interprétée par les meilleurs artistes, ras- semblera le plus de gens possible." Les années qui suivent sont marquées par la présence de solis- tes, d'ensembles de grande envergure. Le public se déplace, vient de plus en plus loin et de plus en plus nombreux dans ce coin de pays ou c'est la féte de la musique. Avec les années, le Festival élargit progressivement son rayonne- ment, s'attirant les éloges de la critique et des mélomanes. Rapi- dement le Pére Lindsay, directeur artistique du Festival, a pu dire et écrire : "Le Festival est vraiment devenu international." Marilyn Horne, Frederica von Stade, Rudolf Nureyev étaient déja passés a Joliette ! Et le Festival devient le grand festival de musique du Québec. Il se classe sur un pied d'égalité avec les manifestations du méme genre en Europe et aux Etats-Unis. Sa saison estivale est doréna- vant un événement catalyseur de |'énergie artistique et culturelle du Québec. Suite dans le prochain Moustique. 24