(GROUPES, ASSOCIATIONS, CEN- TRES CULTURELS ! CE MESSAGE EST POUR VOUS. Notre département de “marketing” peut vous préter main forte dans la promotion de vos acti- vités dans <>Notre Département des ven- tes se chargera du financement de <> auprés du mon- de des affaires. Pour le bénéfice de tous, communiquez- nous vos projets 2 ou 3 mois a l’avance Jean-Charles Guay, Directeur du Marketing et des Ventes Le Soleil de Colombie \.__: 1645 5éme avenue ouest, Vancouver,V6J INS} Vol. 1 No. 1 Uhistoire des pionniers de notre pays est riche de récits sur la vie des bdcherons. Nombreuses sont les chansons, les Iégendes, les films et les feuilletons télévisés qui relatent la vie rude des hommes partis travailler dans la _ Forét. Mélancoliques quand elles parlent de I'éloignement des péres et des époux, colorées lorsqu’elles vantent les mérites des hardis bdcherons, etjoyeuses lorsqu’elles racontent les veillées passées a chanter, a raconter des histoires ou a giguer au son de la “musique a bouche”, toutes les histoires de bdcherons finissent tét ou tard par appartenir a la légende. _ Aujourd’hui elles constituent une Vendredi le 8 mars: Samedi le 9 mars: Dimanche le 10 mars: SRC @ Colombie-Britannique Horaire de la fin de Semaine: Journée Ecole de 9hoo a 15h30 Cave a Vin a 19h00 Triathlon de 7h00 a 10h00 Activités familiales de 9h00 a 16h00 La Bottine Souriante a 19h00 Messe Francaise a 9h00 (sur le site) Déjeuner a 10h00 Activités familiales de 9h00 4 16h00 Société Maillardville-Uni vous invite 4 venir vous amuser au Festival du Bois les : 8, 9, et 10 mars 1996 au BLUE MOUNTAIN PARK 4 Coquitlam. Be Venez célébrer avec nous I’héritage culturel francophone de la Colombie- “- “i Britannique. Venez savourer notre cuisine tradionnelle et notre tire sur la neige. Participez au triathlon (canotage, i 5 course et sciage) et plusieurs autres activités familiales. Vendredi soir, la Cave a Vin avec Vol au Vent et les Bicherons au cout de 10.008. Samedi la musique endiablée de la Bottine Souriante. Les billets sont en vente dés maintenant au coiit de 20.005 chacun. Pour réservation, contacter le 936-0039 PRIX: Passeport: 36.00$ (Inclus toute les activités de la fin de semaine) Bottine Souriante 20.00$ Prix d’admission pour le festival: 3$ pour adultes 2.008 pour enfants (2 a 12ans) La Feieration des francephones de la LES CHANTIERS © partie importante de notre folklore canadien. Les chantiers ont toujours été une affaire d'hommes et en particulier d’hommes robustes, capables de subir des conditions devie plutdt rudes. C’est pourquoi au temps de nos ancétres, le recrutement se faisait surtout parmi les hommes jeunes et en bonne santé. En Nouvelle-France il y avait une grande fierté a dire que l'on était bocheron. D’ailleurs dés que leurs fils atteignaient seize ou dix-sept ans les péres étaient heureux de les initier a la vie de chantier. Et les jeunes étaient tout aussi fiers que leurs ainés, car c’était en somme ce qui marquait leur passage du monde des enfants a celui des adultes. ADIEU... LADOUCEUR FAMILIALE Ainsi, par un beau jour d’octobre on les voyait partir les hommes, jeunes et moins jeunes, vers le lieu de rassemblement d’ou on les répartiraiten groupes ou “gangs”, et ot on leur indiquerait les diverses destinations a prendre. Puis aprés avoir signé un_ contrat d’engagement pour un travail qui devait durer de cing a sx mois, ils partaient, leurs raquettes sous le bras et leur “paqueton” sur I’épaule. Sous la direction d'un contremaitre (foreman), les groupes se dispersaient pour - entreprendre le voyage. Une partie de I'itinéraire pouvait s‘effectuer en chariot, encore appelé “barouche”. Mais, arrivés au. bout de. la route carrossable, les hommes entamaient la partie la plus fatiguante de leur parcours; celle qu’ils devaient faire a pied: soit environ une vingtaine de kilométres. LA VIE EN FORET Pourles plus jeunes c’était bien sdr la grande aventure. Enfin ils allaient voir du pays, faire de nouvelles expériences. Ce premier séjour était d’ailleurs déterminant ‘pour l'avenir de certains d’entre eux. Plusieurs jeunes gens Pprenaient tellement gout a la vie de chantiers qu’ils y retournaient toute leur vie. Malgré tout, pour Golomine-Britanmique la plupart des hommes, c’était un moyen de gagner leur vie et méme de se constituer un bon pécule ou “bon gagné” comme l'on disait alors, qui feur permettrait de fonder une famille ou d’‘améliorer existence de celle- ci. Les “gages” payés par les compagnies étaient beaucoup plus considérables que ceux que les hommes auraient pu gagner en restant prés de chez-eux. Vers 1885 le salaire journalier d'un travailleur pouvait atteindre de 12 a 14 dollars par jour pour passer a 125 en 1920. A cette époqueta on appelait ¢a : “Faire de la grosse argent *. Si les salaires étaient (suite en page 10) A,