| | | | | | | | ‘ | } } | | = Information 16 «Au Soleil, on ne pouvait défendre le droit des francophones au plein contréle et a la gestion scolaire, parce qu’on ne pouvait concevoir que les Anglo-Québé- cois contrélent le contenu de I’ en- seignement en anglais.» Cette déclaration-choc qui laissera le lecteur bouche bée, elle est de Raymond Giroux, |’ éditoria- liste du quotidien Le Soleil de Québec. Elle est révélatrice du profond fossé quis’ est creusé entre la presse québécoise et les franco- phones de l’extérieur du Québec. M. Giroux atenu ces propos lors du colloque sur les médias francophones hors Québec organi- sé par l'Institut québécois de re- cherche sur la culture. I participait aune table ronde intitulée «Médias québécois et médias francophones hors Québec: deux mondes sépa- Tés?» L’éditorialiste n’a rien fait pour cacher la profonde incompré- hension qui existe entre les franco- phones hors Québec et les Québé- cois. Parlant du dossier de la ges- tion scolaire qui mobilise tant les francophones hors Québec, M. Giroux a soutenu que «les Québé- cois ont I’ impression de perdre leur temps avec ces débats d'un autre siécle.» En fait, dit-il, personne ne connait la vie quotidienne des fran- cophones de l’extérieur du Québec et seul le quotidien La Presse dépé- che des journalistes chez les fran- d'hypotheques et Société canadienne AK de logement Ageni(e) principal(e), administration et finance 43 316 $ - 54 132 $ Bureau régional de la C.-B. et du Yukon Francophones hors Québec et Quebecois L'incomprehension cophones hors Québec. Et encore, constate M. Giroux, celase produit habituellement lorsqu’il y a une crise. «Nous avons deux visions du monde totalement différentes,» a convenu le journaliste André Nadeau d’Ottawa qui animait la table ronde. «Les francophones hors Québec veulent étre bilingues. Les Québécois, pas nécessaire- ment.» Etienne Saint-Aubin, qui a recu en février dernier le prix du communautaire de l'année sur la scéne communautaire, décerné par I’ Association de la presse franco- phone, a reproché au journal Le Soleil son étroitesse d’esprit. «Si vous parliez un peu plus des fran- cophones hors Québec, ¢a vous aiderait a étre un petit peu moins obsédé par vous-méme!» M. Gi- roux a reconnu que les Québécois avaient effectivement tendance a se regarder le nombril! Invitée a titre de conféren- ciére, la directrice du journal Le Devoir a aussi critiqué l ignorance de la presse québécoise. «La ca- ractéristique de base des journa- listes québécois, selon Lise Bisson- nette, c'est qu’ils ne connaissent rien de la francophonie cana- “dienne.» Elle a résumé l’attitude de plusieurs journalistes québécois par une formule lapidaire: «//n'ya pas pire ignorance, que lorsqu elle Seé croit instruite.» Elle a aussi constaté que la Canada Mortgage and Housing Corporation Relevant du contréleur régional, vous établirez les objectifs financiers et les recommanderez, en plus de surveiller et de superviser les systémes financiers. Nous vous demanderons aussi de participer a I'administration des accords fédéral, provincial et territorial, et de coordonner les services administratifs pour la région. Enfin, vous analyserez les plans annuels du personnel et la consom- mation, et contrdlerez les budgets d’exploitation et de dépenses en capital. Ce poste exige le titre professionnel de R.1.A., C.G.A. ou C.A. ainsi qu’au moins trois ans d'expérience en gestion financiére dans les domaines des systémes financiers, de |'analyse de la planification et de la budgétisation. Vous devez également démontrer de fortes aptitudes pour la communication, organisation et les présentations, et posséder un talent éprouvé pour la gestion des res- sources humaines. Laconnaissance des politiques et des méthodes administra- tives serait souhaitable, tandis que l’expérience de I'utilisation des applications informatiques est indispensable. Des antécédents en administration et en relations fédérales, provinciales et territoriales constitueraient un atout précieux. Si vous croyez satisfaire aux critéres susmentionnés, faites parvenir votre curriculum vitae d'ici le 17 mai 1991 a Margaret Pinhey, Coordonnatrice, res- sources humaines, bureau régional de la C.-B. et du Yukon, 999, Place du Canada, bureau 450, Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3E1. Nous souscrivons au principe de l'équité en matiére d'emploi. La Société canadienne d'hypothéques et de logement est une importante société d'Etat collaborant avec I'entreprise privée, les établissements : financiers, les différents paliers de gouvernement, les organismes sans but lucratif et les particuli- ers en vue d'améliorer les conditions de logement des Canadiens. Un des 100 meilleurs employeurs au Canada selon The Financial Post Vendredi 10 mai 1991 relation entre la presse québécoise et les francophones hors Québec est marquée par les événements politiques. «On produit des textes pathétiques, puis on rentre chez soi.» Mais selon Lise Bissonnette, iln’y a pas que les journaux québé- cois qui sont indifférents a la réali- té de la francophonie canadienne. «ll n’y a pas plus de liens entre la presse québécoise et la presse hors Québec, qu'il y ena entre les Québécois et les franco- phones hors Québec,» constate avec regret |’éditorialiste. Ceux et celles qui ont parti- cipé au colloque de Québec ont a tout le moins découvert les gran- deurs et les miséres de la presse francophone de Jlextérieur du Québec. Selon Thierry Watine de l’université de Moncton, «Les jour- nalistes en milieu minoritaire aca- dien sont davantage des mission- naires que des détectives.» Les journalistes, dit-il, sont sous-payés, n’ont que rarement la sécurité d’em- ploi, sont tres peu encadrés, et assez mal percus par le public. En outre, il existe toujours le danger pour les journalistes de «s’inféo- der» aux élites et aux institutions acadiennes. Mais tout n’est pas sombre dans la presse francophone en mi- lieu minoritaire. A preuve, l’expé- rience de la radio communautaire Radio Péninsule dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Avec ses 1500 membres, ses 14 employés et ses 70 bénévoles, la premiére radio communautaire francophone de Vextérieur du Québec produit 130 heures de programmation par semaine, dont un magazine d’af- faires publiques d’une demi-heure. APF L'OQUEST CANADIEN LES CHAMPIONS sécurité. Ragu gi R.A. Walker Vice-président senior DE LA SE Nous félicitons Ics employés de Canadien National du Canada de l'Ouest. Ensemble vous avez remporté tous les prix de sécurité des chemins de fer nationaux pour l'année 1990. Au cours de la méme année, CN est devenu la compagnie de chemins dec fer la plus sécuritaire en Amérique du Nord en ce qui a trait au nombre d'accidents ferroviaires. Région de l'Ouest Canadien 7 Le district de Saskatchewan a remporté deux prix principaux: le Trophée du systéme de sécurité CN au classement du nombre le plus bas de blessures et le Trophée du systéme de sécurité CN trains et chantiers pour avoir atteint le taux le plus élevé de réduction d'accidents sur les trains et chantiers. Le département des Opérations d'ingénierie de l'Ouest du Canada a remporté le Trophée de performance et la plaque du systéme de sécurité pour le deuxitme taux le plus bas de blessures. Le district de la région nord de Colombie-Britannique a remporté le Trophée du systéme de sécurité trains/chantiers pour le taux le plus bas de fréquence d'accidents sur trains et chantiers. Le district de l'Alberta a remporté la plaque pour la 3e place au classe ment pour le nombre le plus bas de blessures. ACN, c'est la sécurité qui compte: au profit de notre personnel, des commu- nautés ou nous opérons et de la clientele que nous servons. Nous vous remercions individucllement de votre dévouement a la cause de la Ef P.J. MacDonald Directeur général, Opérations Région de l'Ouest Canadien CN SANS ACCIDENT - DES PRAIRIES A LA MER CURITE fling F.D. Campbell Vice-président Région des Prairies Le Soleil de Colombie ui