\ _ Enregistrement de 2eme classe 0046_, ‘Vol. 6 No. 21 oan $8 SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE : vendredi 21 septembre 1973 202 ORGANISATIONS FRAN LA C.B.: OPHONES DE la A A DI i ET SES PROGRAMMES La PRESSE LA FEDERATION DES FG. ET SON CORNOUILLER ET SES PROBLEMES les Francophones ET LEURS ACTIVITES —- F ance rangaise ET SES BUTS ~~ PATELTER- ET SES ESPOIRS LES PAROISSES ET LEUR AVENIR ; LES ECOLES BULINGUES enc: :xsscas VANCOUVERTEMENT Lip: la grande affaire sociale PARIS - Depuis quatre mois, la France vit 4 l’heure Lip. Au debut, il s’agissait d’u- ne affaire banale: elle est aujourd’hui devenue une af- faire nationale. La plus grande entreprise horlogére de France, la maison Lip de Besancon ot travaillent 1,300 personnes et dont le princi- pal actionnaire est la_ so- cieté suisse Ebauches S A-, est en faillite depuis le mois de juin. Fait sans précédent, les ouvriers menacés de li- cenciement ont décidé d’oc- cuper l’usine et de conti- nuer la production. Ils_ se paient leurs salaires grace 4 la vente des montres aux particuliers et aux comités d’entreprises. Dés le début de la crise, le personnel de Lip avait mis en lieu sar plusieurs dizaines de mil- liers de montres - un tré- sor de guerre qu’ils détien- nent dans le cadre de ce qu’ils appellent leur mouve- ment d’autodéfense. _ Un tournant capital de 1’af- faire se situe le 14 aoft: ce jour-1a4, la police exécutant un jugement antérieur du tri- bunal de commerce de Be- sancgon, occupe l’usine et expulse les ouvriers qui s’y trouvent. La crise de Lip est impu- table 4 une gestion désas- treuse: c’est aussi bien l’opinion du gouvernement que celle des organisations syndicales. Pour permettre au personnel de recevoir son salaire, les syndicats ouvri- ers décidaient de continuer ‘la fabrication des montres. C’était alors entrer dans l’illégalité et le syndicatdes cadres de l’enterprise devait se désolidariser de cet as- pect du mouvement d’auto- défense qui revétait une di- mension nationale en raison de JVoriginalite du conflit. En effet, c’était la premié- re fois que naissait en Fran- ce un mouvement qualifié, par’ certains, d’auto-ges- tionnaire. Une paie dite sau- vage, c’est-&4-dire effectuée par les ouvriers eux-mémes et non pas. par le patron, était assurée. suite page 8..LIP... Qui sont-elles Que font-elles ? Ou vont- Qu'en pensez-vous ? Nos lecteurs sont cordia- lement conviés A nous fai- re part de leurs points de vue. Vous étes entiérement libres de faire les commen- taires et les suggestions que- vous considérez nécessai- Tesi QUESTION D’ENTRAIDE @®@ UNE OEUVRE D’URGENCE La ‘‘ Boutique d’Emplois fé- minins’’ vient de nous faire . savoir qu’elle doit faire face 4 un afflux de visiteurs de toutes. sortes, hommes et femmes, en quéte d’aide sous toutes les formes. Malheureusement la ‘‘ Bou- tique’’ n’est habilitée 4 ve- nir en aide qu’aux femmes indigentes et ne peut consi- dérer toutes les requétes aussi légitimes soient-elles, en raison des fonds trés réduits dont elle dispose et du personnel, bénévole d’ail- leurs, peu nombreux. J’en appelle donc 4A la Fé- dération des Franco-Colom- biens pour qu’elleéfudie la question de plus prés et qu’elle mette sur pied un service d’information aux nouveaux arrivés francopho- nes dans la Colombie Bri- tannique. Bien souvent sans fonds, n’ayant que peu ou point de connaissances en anglais et démunis de tout contact, ils ne savent pas 4 qui s’adres- ser pour avoir les rensei- gnements qui seraient sus- -ceptibles de les aider. Il y a également bon nom- bre de jeunes francophones res, & la recherche d’un emploi, d’un gfte ou d’un contact humain, qui ne savent od aller et qui errent 4 l’a- venture, devenant ainsi des proies faciles dans une gran- de ville comme Vancouver. C’est par un effort concer- té des organismes franco- phones de tous bords, in- tellectuels, artistiques, re- ligieux, des hommes d’affai- hommes politiques, professionnels, qu’on arri- vera 4 trouver une solution & ce probléme et 4 montrer au monde extérieur unexem-— ple flagrant de solidarité, dont les éléments franco- phones sont assurément ca- pables. Prenons donc des initiati- ves. Le ‘‘Soleil’’ he se fe- ra pas manque d’y contri- buer et d’agir comme cata- lyseur de toutes les éner- gies qui se manifesteront pour édifier une oeuvre aus- si constructive qu’il est d’ur- gence de réaliser dans les délais les plus courts. Chers lecteurs, faites-nous connaftre votre avis et vos Suggestions. Pierre Corday. Vos réponses formeront la base d’une grande enqué- te socio-culturelle que nous publierons sous peu.et 4 laquelle nous donnerons 1’é- clat qui s‘impose. Faites parvenir vos lettres sans tarder 4 la rédaction du ‘*Soleil’’. Jubile dor VANCOUVER - Le R.P. Zé- phirin Bélanger, s.s.s., cé- lébrera dimanche 23 septem- bre, son 50éme anniversai- re de prétrise. . Natif de la province de Qué- bec, il exerca son ministére pendant une vingtaine, d’an- nées dans la ville de Chi- cago, E.U. Depuis 27 ans, il a été tour & tour curé de la paroisse St-Sacrement et supérieur du Monastére des Péres du St-Sacrement. Ses nombreuses activités pour la communauté cana- dienne francaise de Vancou- ver, lui valurent la recon- naissance du Conseil de la ‘Vie frangaise en Amérique } qui, il y a quelques années, Je décora de l’ordre de la ‘Fidélité Francaise. ' Aprés la messe dominicale de 17h.00, célébrée par le \jubilaire, il y aura un ban- quet en son honneur, 4 19h. 4 1’HOtel Blue Boy, 725 E. Marine drive, sous les aus- pices du Comité paroissial. CETTE SEMAINE SUPPLEMENT F M-97.7