oF 8 Le vendredi 25 juillet 1997 Francophonie La Société Maillardville-Uni aprés le passage de Ginette Denis a fin du mois de juin marquait également la fin du mandat de Ginette Denis en tant que directrice générale dela Société Maillardville-Uni (SMU). AVANT SON ARRIVEE Avant larrivée de Ginette Denis, la SMU, une société- parapluie, regroupait treize associations francophones sans but lucratif et était chargée, avec Paide des différentes asso- ciations, d’organiser le Festival du Bois, un festival qui possédait déja ses propres structures, un vieil ordinateur et une imprimante désuéte, mais surtout qui avait un budget déficitaire. lroniquement, le festival allait continuer d’abord parce qu’il fallait payer sa dette accumulée. Le premier mandat de Mme Denis était celui d’or- ganiser en seulement deux mois et demi le Festival du Bois. Apres avoir déniché un bureau que la société n’avait pas, cette femme, qui s’exprime dans une langue qu’elle ne garde pas dans sa poche, s’est mise au travail et les résultats de son premier Festival, en 1994, se sont avérés concluants, compte tenu du contexte : 2 200 personnes sont venues assister aux différentes activités. Une fois la survie du Festival et le remboursement de sa dette assurés, le deuxiéme mandat était de donner une plus grande visibilité au Festival auprés des anglophones de la région et méme aux yeux des francophones eux-mémes (qui ne représentaient que 40 % des assistances). C’est la que Ginette Denis a joué de grosses cartes. Elle a fait venir La Bottine Souriante, un groupe folklorique québécois de renommée internationale, ce qui a attiré des gens de partout en province et-méme d’ailleurs (Seattle, Alberta). Ce coup de maitre permettait non seu- lement une plus grande visibilité - les assistances ayant passé de 2 200 qu’elles étaient en 1994 A au-dela de 10 000 en 1996 - mais permettait au Festival, et par la 4 la Société Maillardville-Uni, de jouir d’une plus grande crédibilité. MAINTENANT Aujourd’hui, le Festival du Bois est une grosse affaire, bien rodée, A un point tel ot des élus de la Ville de Coquitlam Prix littéraire Jacques-Poirier - Outaouais 1998 e comité sateur du Prix Jacques- organi- littéraire Poirier - Outaouais est composé de représentants des Caisses — populaires Desjardins de la Ville de Hull, du Collége de ?Outaouais, du Salon du livre de POutaouais, de Université du Québec a Hull, des villes d’Aylmer, Gatineau, Hull et de VLB éditeur. Ce prix répond a une double visée. D’abord, il met- tra en valeur une auteure ou un auteur dont oeuvre aura su capter Vattention par ses qualités exceptionnelles. Puis, comme son nom Pindique, il contribuera a garder bien vivante la présence de celui qu’on appelle toujours affec- tueusement le pére du Salon du livre de l’Outaouais. Cette région fait dorénavant partie du circuit des prix littéraires de prestige et Jacques Poirier aura été Vinspiration de ce prix outaouais. PRIX - Une bourse de 2 500 $. - Publication par VLB éditeur. - Participation au Salon du livre de ’Outaouais 1998. GENRES LITTERAIRES - Poésie, roman, conte, nouvelle, récit et essai littéraire. PARTICIPANTES ET PARTICIPANTS - Etre de nationalité canadienne ou immigrant recu. - Ftre Agé(e) de plus de 18 ans. ‘Les oeuvres choisies de- vront étre recues au plus tard le 3 octobre 1997, le cachet de la poste en faisant foi, 4 l’adresse suivante : PRIX LITTERAIRE JACQUES-POIRIER - OUTAOUAIS 144, boul. de l’H6pital, bureau 610 Gatineau (Québec) J8T 8N2 Dévoilement et remise du prix : mars 1998 RENSEIGNEMENTS Sur Internet : http://www.slo.qc.ca/ Numéro de téléphone : (819) 243.2822 (bien que fiers du Festival et de ses orchestres) ont passé a Ginette Denis le commentaire que « ca s’en venait pas mal gros le Festival du Bois... » ; en gros, on a peur que le Festival du Bois ne concurrence The Coquitlam Festival, tenu a été. Mais qu’a cela ne tienne, les accomplissements de Ginette Denis a la barre de la SMU durant trois ans et demi demeurent un progrés indé- niable. D’abord, parce que le Festival du Bois a survécu et vit maintenant trés bien. Le Festival du Bois a ses bureaux dans ceux de la Ville de Coquitlam et posséde son propre site Internet. Et plus important encore est le fait que Ginette Denis a fait connaitre, plus que le Festival du Bois, la Société Maillardville-Uni. Elle a de plus su créer des ponts avec d’autres associations anglophones, (Heritage Coquitlam Society est une association anglophone faisant partie des quinze que renferme la SMU) et a redonné & Maillardville et 4 la région, un sentiment de fierté, chose qui ne s’achéte pas. Denis GILBERT “Two Thumbs Up!” Siskel & Ebert “A PURR-FECT ANTIDOTE TO BLOCKBUSTERITIS!” -Premiere Magazine A Film By Cedric Klapisch GARANCE CLAVEL ZINEDINE SOUALEM OLIVIER PY RENEE LE CALM: Puctoctvriy BENOIT DELHOMME Sotxp OLIVIER LE VACON ProotiTion Desay FRANCOIS EMMANUE u! PronxeTioy Maxwen SADEK DJERMOUNE Pronccrns AISSA DJABRI FARID LAHOUASSA. MANUEL MUNZ Wir Tue, pany oF CANAL Misc BIG BROTHER HAKIM vp DEE NASTY CEUX QU MARCHENT DEBOUT PORTISHEAD GURU ALGREEN BONGA AU PITT BONHECR DADDY YOD FREAK POWER Wiartey Avp DinerTep By CEDRIC KLAPISCH (© 1997 SONY PICTURES ENTERTAINMENT INC. Débute dés le ler aotit dans les salles de cinéma de la « Fifth Avenue » au 2110, rue Burrard a 19 h 05 et 21 h 05 couche-tard et 16h 05 du samedi 2 aout au mardi 5 aout. Version originale en frangais avec sous-titres anglais. — A CoPnoDK (TIN OF VERTIGO PRODUCTIONS — FRANCE 2 CINEMA SONY PICTURES CLASSICS