Tous les cinglés ne sont pas "en d'dans". Les lignes qui vont suivre sont l'exacte vérité, méme si elles semblent incroyables. Il y a quelques années de cela, alors que j'étais prof a UBCO, la responsable du département de frangais m'avait demandé si je pouvais aider une personne a traduire de l'anglais au francais un texte qui devait rester confidentiel, jusqu'a sa publication. Intrigué, j'ai accepté et ai regu par courriel un document qui n'était rien de moins que les carnets de bord "authentiques" (retrouvés par hasard) du célébre amiral Byrd. Dés les premiéres lignes, j'ai réalisé que le fameux document était un faux, car en plus d'étre farfelu, il contenait un nombre impressionnant de fautes : orthographe, syntaxe et autres, ce qui ne pouvait étre sorti de la plume de I'amiral, un fin lettré. Je laisse le lecteur juge quant au contenu du texte. "On était le 19 février 1947. J'étais aux commandes de mon avion, un Pratt and Whitney, et nous approchions du péle Nord. Tout a coup, alors que nous survolions une zone nuageuse, les moteurs de mon appareil arrétérent de fonctionner. L'avion commenca a perdre lentement de I'altitude a la verticale, ce qui me surprit. A travers le cockpit, on pouvait voir trés distinctement des collines recouvertes d'une sorte de mousse (sic) ou d'herbe que paissaient des animaux de forte taille. A n'en pas douter, c'était des mammouths entourés d'autres animaux, longtemps disparus de notre planéte. Puis, nous touchames terre et ftimes entourés par des gens qui parlaient allemand. Quelques minutes plus tard, un immense véhicule un "flugelrad" (en francais roue volante, probablement) vint se poser non loin de notre avion. Un étre aux formes humaines en descendit et se présenta comme le maitre d'Arianni, la Terre creuse. I] prononga en anglais des paroles de bienvenue, me dit qu'il savait qui j'étais et qu'il me chargerait, avant mon départ, d'un message que je devais remettre au président de mon pays. Puis, il me fit la morale en me soulignant que nous devions arréter immédiatement tous les essais nucléaires, dommageables pour toute la planéte et son propre monde. " J'arréte 1a, les élucubrations de mon correspondant. Une note comique : était jointe au fameux document, la photo du chef des Ariannis qui, une fois passé au zoom, se révéla étre celle d'Hermann Goering revétu d'un casque de cuir de pilote, pendant la guerre de 1914. Par le plus grand des Page 24 sur 32