— ae ar ARTS ET SPECTACLES «Four to Four, une histoire d’amour de femmes dans un | Le Soleil de Colombie, vendredi 7 septembre 1990 - 11 et l’espoir. Quatre générations de femmes qui se parient. « FOur to four » au Fringe Festival ~ Quatuor féminin Septembre nous raméne le «Fringe Festival», chaque an- née. Si vous n’y avez jamais assisté, il est temps de le découvrir. Vous aimez le théatre? Oui! Et bien payez-vous cette aventure. Vous y verrez le meilleur et Parfois le pire. Chaque perfor- mance codte peu. Vérifiez l’horaire et prenez une chance! Pour y prendre part, les artistes font leur demande tét dans l’année. Les premiers arrivés sont les premiers servis. En tant que spectateurs, vous ne savez pas trop ce qui vous attend en terme de qualité. II est certain que sur le lot de Véritables petits bijoux vous attendent. Le «Fringe Festival» abonde de vie, de spontanéité, de Créativité et de ce qui manque Plein la vue Architecture, musique, art visuel, théatre et danse se donnent rendez-vous le 4 septembre au 29 rue Georgia sur la fagade nord de la galerie des arts de Vancou- ver. Pendant un mois, les artistes des différents domai- nes se donneront la main pour ériger «City on the edge» - une vision de Vancouver dans un futur proche. trop souvent aux productions a large budget, de |’imagination. Seulement |’an dernier, trois productions du «Fringe» étaient en nomination pour les prix Jessie et une gagnait un prix. ll faut dire que plusieurs de ces productions font un succés hors du Festival. Mes premiers choix: Waiting for Godot, Macheth, No Exit (Huis Clos de Sartre), The Bronthe Brothers, No place like Home et Four to Four. Je vous présente aujourd’hui cette nouvelle compagnie «Da- ma Theatre» qui a réalisé quatre a quatre de Michel Garneau, un auteur québécois. «Four to Four est un texte émotif, une histoire d’amour de femmes dans un langage poétique évocant la. désillusion et l’espoir. Quatre générations de femmes qui se parlent. Anouk, laplus jeune, apprends de leurs expériences car celles-ci vivent a travers elle. Teresa Vandertuin fait la mise en scéne de cette piéce aux personnages_ intenses avec Andrea Pankin, Barbara Stras- mich, Ana Valine et Andrea Carew. Quatre a quatre fut joué pourla premiere fois a Montréal en 1973 Photo: Ronnie Vens. langage poétique évoquant la désillusion et fait depuis un succés en anglais comme en francais. «Four to Foum de Michel Garneau au Vancouver Little Theatre du 11 au 15 septembre. 873-3646. Bon théatre! Nous nous retrouverons aux alentours du Mount Pleasant ot l’on vous donnera !’horaire et les rensei- gnements sur chaque produc- tion du festival au 15-2414 rue Main. Marie-Louise Bussiéres ‘= «Celia» est avant tout une agréable surprise. Sensation d’autant plus appréciable que cette espéce semble en voie de disparition dans le grand monde du cinémaou les sommes folles dépensées en battage publici- taire sont le plus souvent inversement _proportionnelles au bonheur du spectateur. Une surprise, ou plus exactement la découverte d’un cinéma austra- lien autre. Qu’on se le dise, la production cinématographique australienne ne se limite pas a Mad Max et Crocodile Dundee! Deux films par ailleurs, tout a fait corrects dans leur genre respectif, mais malheureuse- ment victimes d’une exploita- tion a répétition. Avec «Celia», lajeune cinéaste Anne Turner, tout juste 28 printemps, signe son premier film. Banlieue de Melbourne, 1957, et l'histoire d’une fillette , de Yans, Celia, qui se heurte de plein fouet au monde des adultes. Un univers apparem- ment sans logique, ni justice. Film sur l’enfance - on pense aux «400 coups» de Truffaut - avec les bagarres entre bandes rivales, avec les cabanes de bois, avec les malles au trésor. Période de vie ot l’on scelle des pactes pour |’éternité. Codes, rituels, Souvent cruels comme le rappelle avec justesse Anne Turner. Mais si la cinéaste plonge sa _caméra dans le regard de «Celia» au Starlight La chasse aux lapins et aux Rouges l'enfant, c’est aussi pour mieux traquer cette société austra- lienne des années 1950. Celiane comprend pas pourquoi elle n’a plus le droit de jouer avec les petits voisins dont les parents sont communistes? Celia ne comprend pas pourquoi: son lapin doit étre enfermé au zoo, toute |’espéce lapine étant considérée comme une menace pour l’agriculture nationale? Difficile; bien entendu, de ne pas voir un paralléle entre cette chasse aux «Rouges» — et cette chasse aux lapins. Et Anne Turner d’épingler égale- ment |l’Eglise et son conserva- tisme avec des curés qui montent en chaire pour mettre en garde les fidéles contre les dangers du Marxisme-Léninis- me. Contre cette société d’exclu- sion, d’intolérance, Celia se bat. Avec ses armes d’enfants, poupées de chiffons qu'on brile al'image des rites vaudous mais aussi avec les armes des grands, celles qui tuent pour de vrai. Celia terrassera le monstre qui, hantait ses nuits. Seule- ment elle aura perdu une part de son enfance, de sa naiveté et de ses réves. Frangois Limoge Festival du film australien: «Celia»: du 9 au 13 septembre, 19h30 et 21h30. Starlight cinema, 935 rue Denman. Tél.: 689-0096. Ail La danse du chat La troupe de danse Meta- motion présentera la piéce «Le chat-Garou» au «Main Dance Place», 2214 rue Main, durant le festival Fringe. Cette oeuvre est inspirée de légendes canadien- nes frangaises et traite de l'influence de la technologie moderne sur la culture d’un peuple et son environnement. La troupe est dirigée par Evelyne Germaine. La représen- tation en frangais aura lieu le dimanche 16 septembre et s’adresse a tous. Prix d’entrée, 6$. . rUuest.. MONTREAL 399$..:~.,.249$ =. 2 vols directs par semaine le LUNDI & le JEUDI MINIMUM SEJOUR: 4 JOURS MAXIMUM SEJOUR: 1 AN HORAIRES: Dép. Vanc 10h50, Arr. Mont. 18h40 Dép. Mont. 6h40, Arr. Vanc. 9h20 cCOMPAREZ el QNOMISEZ [ocmutee vote ze de woygne pour rbeonvetions a conditions|