Information Courrier Au sujet de ‘Aria en A majeur Dear Sir, I was very sorry to read an article in your newspaper entitled «Aria en A majeur» written by Mr. Jean-Claude Boyer (chronique, Le Soleil de Colombie - 10 May 1991). Asmy name appeared in the beginning of the article, I feel obliged to explain the following: : 1.- Mr. Boyer sent me a letter on February 22nd reques- ting information about Egypt, especially Cairo’s subway sys- tem. Although his letter appeared somewhat strange at the time, I appreciated his interest and answered his letter, to the best of my knowledge, and sent him some articles and brochures that I thought may help in answering his questions (a photocopy of my letter enclosed). I could have never imagined that the purpose of his letter was to gather information for writing an article in your newspaper. 2.- I did not also imagine that a Canadian newspaper would accept publishing an article, the sole purpose of which is to ridicule another language. I was under the impression that «multiculturalism» is respected all over Canada. After all it is principle many countries and peoples admire Canada for. 3.- On the substance of the article, the only purpose of which was to show that the letter «A» is used much more than common in other languages, I shall not mention the offensive language he used to explain his views. However, his discovery is not true. What seemed to him to be excessive use of that letter just happened because of translation of names. He should have consulted an expert on that. Furthermore, what is the benefit to your readers if they know that his article includes 528 «a» or any other number. Or if they know that Arabic includes 3 vowels only (by the way, that was wrong information also). There is a special science which deals with language characte- ristics. It is a serious science which has many applications. It would have been better if one knows what he is wrriting about. Had Mr. Boyer known his subject he would have discovered that the usage of the lettre «A» in the English (and French) language is more than that in Arabic, percentage wise. I do not think it was honest to write to me asking about the subway in Cairo while the purpose was to ridicule the Arabic language and to use my name in that article as if [had co- operated in it. Had I known his purpose, I would have tried to explain the subject to him. I simply disagree with his conclu- sions and am very disturbed by his language and by the use of my name. 4.- Of course I am not advocating censorship when saying you should not have published that article. But at least you whould have exercised some discretion and/or editorial modification so as not to offend your readers, many of whom are Arabic speaking. : I hope that my letter would be published in your newspa- per as areply to the mentioned article. Mohamed Adel Elsafty Ambassador NDLR: Nous avons publié cette chronique car nous pensions - et nous le pensons toujours aprés relecture - qu'en aucune maniere elle n'offensait la langue arabe. Le propos de Jean-Claude Boyer, collaborateur de longue date au Soleil de Colombie, relevait uniquement de I'exer- cice de style. S'il fallait une preuve de sa bonne foi, on la tient dans le fait qu'il a pris soin d'envoyer son article publié a monsieur l'Ambassadeur. Malgré tout, si des lecteurs de langue arabe ont pu étre choqués, nous le regrettons sincérement. D‘autant plus qu'il nous semble, par le passé, avoir toujours accordé une large place dans nos colonnes a la promotion du multiculturalisme. Et notamment par le biais des "voyages" de Jean-Claude Boyer qui ont permis a nos lecteurs de mieux connaitre d'autres pays et d’au- tres cultures. Vendredi 7 juin 1991 Un an apres Suite de la premiére page 300,000 et 1,2 millions de $.» Une ombre au tableau cependant: les deux espaces commerciaux de 4000 et 2600 pieds carrés qui cherchent toujours preneurs lais- sant ainsi un manque a4 gagner mensuel d’environ 10,000 dol- lars qui pénalisent visiblement le volet communautaire de la Mai- son. En effet, lorsque 1’on parle bilan, la question de la finalité de la Maison se profile rapidement. En d’autres termes, cette grande batisse est-elle vraiment «une maison qui nous ressemble et nous rassemble,» ou alors se résume-t- elle, comme |’assure un Franco- Lieu de passage et d’infor- mations, sans aucun doute: l’anec- dote de ce retraité venu en déses- poir de cause a la Maison car il n’arrivait pas a remplir les pa- piers pour sa pension est, a cet égard, révélatrice. De 1a a parler d’espace de rencontres, il y a un fossé que plusieurs se refusent a franchir, a l’image de Régis Pain- chaud, producteur indépendant de spectacles: «La Francophonie est ailleurs, elle n'a pas encore été touchée.» Propos trés proches de Patrick de Montmorency, direc- teur général de la Société d’his- toire des Franco-Colombiens: «Les gens s’attendaient a un centre et spectacles dans un autre lieu. Un état de fait qui devrait changer selon Nicole Legault puisque la salle devrait étre équipée de tuiles acoustiques et dotée de meubles, suite 4 un don d’une compagnie: «L’aménagement n'est pas fini car nous avons mis I’ argent sur le bien-étre des associations.» Seulement pour Jean-Ma- rie Fallu, directeur du Centre culturel, la solution au «manque de personnalité de la Maison» est ailleurs, Déplorant l’existence d’un Centre culturel «sans batiments», il préconise la fusion entre le Centre culturel et la Maison de la Francophonie: «Nous avons déja Photo: Michel Gascon La Maison de la Francophonie située au 1555, 7e avenue Ouest. Colombien de longue date, a «un batiment administratif»? La ré- ponse est possiblement entre les deux. Lorsque 1’on interroge les associations présentes sur le site, elles sont quasi unanimes pour reconnaitre que la cohabitation a entrainé une meilleure connais- sance de l’autre. «Avant, nous vivions en vase clos,» avoue Martine Galibois-Barss, présidente de 1’ Association des parents fran- cophones de Colombie-Britanni- que. Cependant l’osmose n’est pas encore parfaite, selon Ni- cole Legault qui met 1’accent sur la duplication des services, par exemple pour les télécopieurs: «La nature humaine résiste aux changements... Mais nous en sommes aux premiers pas.» Cette idée de «période de rodage» est également soutenue par Marie Bourgeois, présidente de la Fédération des Franco-Co- lombiens qui souligne, par ailleurs, Vintérét d’un lieu de repére pour la communauté francophone: «Lorsqu on nous demande: qu’ est- cé qui se passe en francais a Vancouver? Nous répondons: Venez nous voir ala Maison de la Francophonie.» : ~ Le Soleil de Colombie culturel, or c’ est un centre admi- nistratif.» Manque de convivialité, d’ouverture sur l’extéricur, et d’activités, voila les reproches qui reviennent le plus souvent. Mais si Martine Galibois-Barss fait également du développement communautaire et culturel «une priorité pour l'avenir,» elle es- time, cependant, qu’il faut étre «patient», notamment vis-a-vis de la grande salle du rez-de-chaus- sée. En effet, pour l’instant, ce dernier espace est loué aux asso- ciations qui doivent fournir en sus le mobilier. Ainsi, elles ont tout intérét 4 organiser leurs réunions une programmation communau- taire, cela pourrait créer une dy- namique.» Un regroupement également préconisé par Patrick de Montmorency. Un méme organisme gé- rant |’administration et 1’anima- tion de la Maison, 1’idée est, sur papier, alléchante. Reste a savoir quel accueil les autres associa- tions sont prétes a lui réserver, ainsi que l’attitude du conseil d’administration de la maison qui, aprés avoir essuyé les platres du début, pourrait s’avérer prudent quant a la garde de son «bébé». Francois Limoge CRTC Decision Canada pe Décision 91-325. Cathay International Television Inc., Vancouver (C.-B.). APPROUVE - Renouvellement de la licence de radiodiffusion visant l'exploi- tation d'une entreprise de réscau régional de télévision payante a caractére ethnique qui dessert la Colombic-Britannique. La licence expirera le 31 aofit 1996. "Vous pouvez consulter les documents du CRTC dans la "Gazette du Canada", Partie I; aux bureaux du CRTC; dans les bibliothéques de référence;. et aux bureaux de la titulaire pendant les heures normales d'affaires. Pour obtenir copie de documents publics du CRTC, priére de communiquer avec le CRTC aux endroits ci-aprés: Ottawa-Hull, (819) 997-2429; Halifax (902) 426- 7997; Montréal, (514) 283-6607; Winnipeg, (204) 983-6306; Vancouver (604) 666-2111." Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission | 4 SONS Se NS ee 2 K