i — = St eee ee ge eR ae | | | } | CARNET D’UN PROMENEUR LE MEXIQUE...Suite... Quel dommage de posséder si peu la langue espagnolet Me voici. dans l'autocar assis & cote d'une jolie bru- ne aux yeux veloneeeene temps en temps elle me tend son sachet de bonbon et je ne puis que dire "Gratias Sefiorita" "Nos vemogSefiorita!" Avenues pa- vées de basalte,beaux abres, grands buildings, Mexico tient de Paris et de New York,en plus exotique.Cette métro- pole est aussi bruyante la nuit que le jour. Un gamin aux yeux suppliants me harcéle pour cirer mes chaussures et vien me prendre le pied jusque sous ma table,au restaurant. Accoudé au comptoir,le patron s'amuse de ce manége. Il me demande en anglais d'ou je viens et il fait signe & un joueur de guitare.Le guitariste y va de bon coeur. Son jeu est vif,malgré un fond de vague tristesse.Le patron lui tend ‘quelques pesos et il s'éloigne,rempla- cé par un camelot qui déballe sa paco- tille.Le restaurateur choisit une sa- litre. en bois taillé et me la donne: " Je désire que vous emportiez ce sou- venir du Mexique" me dit-il. Nous remontons vers le nord. Et s'égréne ‘a rebours le chapelet des vi- lies: Quérétaro, Zaccatéca, Aguascalien- tes,Durango... Depuis combien d'heures roulons-nous? Soudain,un choc meé se— coue.Une boule de feu rebondit devant le pare-brise.Tout le monde se rue aux portes. Contre le talus,une rove acheé- ve de flamber.Heureux de nous en tirer sans dommage,nous rions et nous nous tapons dans le dos.Puis les Mexicains, chauffeur compris,s'en vont dormir dans l'autocar. Quant a moi, je ne puis que tourner,solitaire et abasour- di,autour de notre épave. Le soleil dardait sur les dra- wonniers et les rocailles quand on nous dépanna.D'une stations l'autre,. nous: poursuivimes vers les Etats-Unis, semant,ici et 1&,nos compagnons d'aver tureAprés la halte de Chihuahua, je me retrouvai le seul passager du véehicule. "Vous allez passer la ligne" me dit k chauffeur, "Fini de rirel"Et déja sor- tait.ed'un haut-parleur une voix nasi- llarde: " May I have your attention pleasel" Cletait la douane américaine © me rappelant a l'ordre. le chauffeur mexicain stoppa: "I warned you' me dit- i1l,"Adios Senor!", Inutile de nous étendre sur la traversée des Etats-Unis :Nouveau-Mexi- que,Arizona,Californie. Partout la me- tambouille: petits pois colorés,purée— a l'eau,etc. Qu'on mange du bout des lévres;partout cette animosité des blangsenvers les noirs et vice-versa; partout ces militaires de rencontre, flanqués de leur baluchons,bon gargors stils n'avaient été abrutic par=*La .. guerre. Ce n'est qu'au voisinage de 1'Orégon,parmis des paysages plus fa- miliers,que les gens me parurent plus soclables. \ | t I i 3 2 = —s = ee Le Soleil de Vancouver, page 5,13 juin 1969 par Roger DUFRANE "Parlez-vous francais?"demandai- je au douanier canadien qui s'appro- chait de moi & la frontiére.Serait-il géné de de pas connaitre sa deuxiéme langue? "Welcome Home" me dit— ia en me remettant mon passeport. Qu'il est agréable, See plu- sieurs semaines,de redécouvrir Vancou- ver,ses montagnes bleues, ses vertes pelouses. Les souvenirs, qui papillot- taient devant mes yeux,déja reculent. J'entends un cri de mouette.Une ton- deuse ronronne derriére un buisson.Et soudain m! apparait la sagesse. Blonde eb casquée d'or,elle me sourit:" Bien- venue au pays! me dit-elle.Au lieu de rester enfermé,tu es parti sur les routes. Et tu as bien fait.Tu as tra- versé plaines et montagnes.Tu as vu des gens de toutes les couleurs. Et tu as pu constater.que l'argent ne rend pas toujours heureux. Mais rap- pelle-toi que l'argent contibue au bien-€tre. Ton gousset et vide. Au travail,maintenant. Quelquefois Frédéric II se plaisait a~em- barrasser la personne qui lui parlait, en lui adressant une question peu obligeante; mais aussi il ne s'irritait point d’une repartie pi- quante. Un jour, voyant venir son médecin,, il lui dit: « Parlons’ franchement, docteur; combien avez-vous tué d’hommes pendant votre vie? — Sire, répondit le médecin, 4 peu prés trois cent mille de moins que Votre Majesté. > M.Bennett (A g.) félicitant M. leyside,co-président du B.C.Hydro. _LE BARRAGE ARROW Keen= CASTLEGAR Ce Be :Pres de 3,000: personnes assisterent a la cérémonie dtouvertu- du barrage Arrow sur la riviére Colom. ‘bia. A cette ceremonie »M. Bennett, premi- er ministre de la province, dedia le barrage aux peuples de la ~Colombie Britannique,du Canada et des Etats U- nis,et il annonca que ce barrage se- rait connu sous le nom de¥Barra goes Heat he Keuetr dies ade", en 1"honneur de M, Hugh “.Keenleyside co=pré sident du B.C.Hydro, Ce barrage fait.partie de la chaine des barrages construits sur la rivié- re Colombia,de concert avec les Etats Unis sous ie traite signé en 19 5°5 pour le controle des eaux de cette ri. viere,qui,prenant source en Colombie ‘Britannique,se jette dans le Pacifi- que en passant par les Etats Unis, $1 million) par année pour la reine OTTAWA: Les traitements des représen- tants de le reine au Canada et dans les provinces ainsi que les dépenses qui leur sont allouées pour leur per- sonnel,leur déplacement et leur servi- ces,coutent aux contibuables canadiens environ un million de dollars par an- née. Le traitement annuel du gouver-— neur général est de l'ordre de$46,504. Une somme additionnelle de $72,000 a ete consacrée durant l'éxercice 1967- 68 ‘a l'administration de Rideau Hall et de la Citadelle les résidences du gouverneur général, au frais de repre~ sentation,aux dons,etc,. 5s tax. ailleurs, les dépenses du se- cretariat se sont élevées “a plus de $378,000 au cours de cette exercice, Ce montant couvre le traitement du personnel,les frais de déplacement , communications téléphoniques, téléeram- mes,matériels,etc, Le traitenents des .lieutenants- gouverneurs est de l'ordre de $1&2 ,000 pour l'année 1968-69; des subventions additionnelles de $145,000 leur sont consenties. Ce sont les lieutenants—gouver-— neurs du Québec et de l'Ontario qui touchent les traitements les plus éle- vés,soit $20,000 et celui de 1'Tle—du- Prince Edouarc,aqui regoit le plus pe- tit,soit $16,000 Les lieutenants—gouverneurs des autres provinces touchent un ~- salaire de $18,000 par année, . one informations ont été _ depo- sées aux Commines par le secretaire parlementaire du premier ministre,M.d, E.Walker, Ecole francaise, . . (suite de la page 1) - Qu'un cycle &lémentaire de trois ans débute en Septembre.Les éléves ap: prendront a lire et 4 écrire en. Ang- lais; les autres sujets seront toute-— foisenseign€és en frangais, —- Que la Commission nomme un conseil— ler spécialis€é dans l'enseignement en Frangais, pour aider les enseignants de la Commission. le Comité, que préside Monsieur W.C.Brand, Directeur de 1'instructiqn élémentaire, est arrivé a ses : recom mandations au terme d'une étude de quatre ans. La Commission a entendu & galement les suggestions de Monsieur JR. Meredith, Surintendant adjoint des Services de l'Instruction au mi- nistére provincial de 1'Education.Mes sieurs Brand et Nelson ont accueuilli avec plaisir les avis de Monsieur P. Tacon de York House School, Vancouver, . dont la maternelle pilingue a précéaé l'expérience de Coquitlam, Le programme @tendu sera étudidé régulitrement,et son application & ventuellement corrigée dans 1'intérét des enfants inscrits, i jPOUR LA PLUS FINE CUISINE EUROPEENE/ DINEZ AU , Schnitzel Gonse | | DE VANCOUVER | j LE RESTAURANT "DU VIEUX MONDE" | PAR EXELLENCE jbunds a Jeudi;11.30 AM a 10.30 PM | Vendredi et Samedi:11.30 a 11.00 | |Dimanche: 5.00: PM a 10,00 PM, i 0 i |1060 rue ROBSON (ARCADE) MU-2-1210