16— Le Soleil de Colombie, vendredi 11 janvier 1985 Le hockey est toujours en téte pour les blessures aux yeux Le hockey demeure le sport qui cause le plus de blessures aux yeux. Le casque et la grille, obligatoires au hockey mineur. depuis cing ans, protégent les jeunes... mais aujour- d’hui, ce sont surtout les adultes qui se bles- sent! Prés de 30% des blessures sportives aux yeux (soit 125 depuis deux ans) surviennent pendant la pratique du hockey, révéle une étu- de conjointe de |’ Asso- ciation des ophtalmolo- gistes du Québec et de la Régie de la sécurité dans les sports. 421 cas en deux ans. Le racquetball arrive bien loin en deuxiéme place avec 12% des blessures, suivi du ba- seball (10%), du tennis et du badminton (9% chacun), de la balle molle (6%) et du soccer (5%). : Au total, l’étude a répertorié 421 accidents oculaires entre 1982 et 1984. Une blessure sur cing améne une baisse de vision, voire la perte totale d’un oeil. « Avant le port obli- gatoire de la grille, en- viron 40 jeunes hocke- yeurs perdaient un ceil chaque année au Cana- da», rappelle le Dr Pierre Labelle, ophtal- mologiste. «Aujour- d’hui, aucun dans le hockey juvénile organi- sé.» « Mais les adultes qui pratiquent le hockey le soir et les week-ends et les jeunes qui y jouent dans les parcs et la rue le font en majorité sans protection et conti- nuent de se blesser», déplore le Dr Labelle. Pour les amener a se Les blessures aux yeux ne surviennent pas 4 |’aréna, |’instructeur veille, mais plutét dans la rue, alors que le joueur laisse de cété son équipement (Photo Louis Pépin, SHS). : protéger, les ophtalmo- logistes placent beau- coup d’espoir dans une nouvelle visiére de plas- tique transparent. . Jusqu’a tout -récem- ment, deux types de protecteurs s’offraient aux hockeyeurs : des grilles souvent lourdes, ou bien des demi-visié- res ou la palette d’un baton pouvait pénétrer par le bas. On trouve mainte- nant une nouvelle visié- re qui couvre tout le vi- sage et offre une pro- tection complete. Ven- due environ 30 §, elle s’adapte a tous les cas- ques. Bien qu’au mo- ment d’écrire ces lignes elle n’ait pas encore été Pliez le tube de 30 cm sur |’extérieur de la bou- teille et fixez-le : ce cété de la paroi formera le dessous du sous-marin. De l’autre cété de la paroi, a l’intérieur de la bouteille, glissez un morceau de pate a modeler et déposez-y le caillou: il servira de poids pour stabiliser le sous-marin. Avec la pate a modeler, bouchez le goulot de la bouteille pour que l’eau n’y pénétre pas. Remettez le fond de la bouteille en place et fixez-le solide- ment avec le ruban adhésif. TUBE DE PLASNQUE approuvée par |’Agen- ce canadienne de nor- malisation (Acnor), les ophtalmologistes n’hé- sitent pas a la recom- mander a ceux qui jouent présentement sans protection. Méfiez-vous des raquettes Réunis, les sports de raquette (tennis, . rac- quetball, badminton. et squash) causent 37% des blessures oculaires. Comment peut-on se blesser au tennis ? «Ces blessures survien- nent généralement lors- que la balle ricoche sur la raquette», explique Vophtalmologiste Jean Duperré. Celui-ci met d’ailleurs les joueurs de squash et de racquet- ball en garde contre les lunettes 4 monture ou- verte, c’est-a-dire les protecteurs formés d’u- : ne seule monture sans plastique. « Elles ne va- lent presque rien, les balles peuvent y péné- trer.» ; Les ophtalmologistes partent aussi en guerre contre... le jeu de la guerre, le nouveau di- vertissement a la mode ou deux équipes se ti- rent dessus avec des balles de peinture, en plein bois. «Douze accidents, dont plusieurs sérieux, sont survenus |’été der- nier seulement», souli- gne le Dr Pierre Label- le. Et ce, malgré le port de lunettes protectrices. Martin Paquet Service Hebdo-science Un sous-marin est équipé de réservoirs de plongée que l’on nomme ballasts. Lorsque ces a réservoirs sont pleins d’eau, le sous-marin s’en- sa ae fonce; par contre, lorsqu’ils se vident, le sous- marin refait surface. Un sous-marin dans votre bain Les sous-marins sont utilisés, entre autres, pour sonder les profondeurs des océans. Pour- quoi ne pas fabriquer votre propre submersible ? / Si vous ne pouvez pas lui faire parcourir les mers, vous pourrez toujours explorer les mystérieux bas-fonds... de votre baignoire! Matériel requis — Une bouteille de plastique (1 litre environ) — Un tube de plastique de 30 centimétres — Un tube de plastique de 50 centimetres — Du ruban adhésif a l’épreuve de |’eau -— Un couteau a lame fine (X-Acto) — De la pate a modeler — Uncaillou AlE! S’ECRIA LE ROBOT (SHS) Les étudiants en art dentaire de |’Uni- versité Emay, a At- lanta, ne feront peut- étre pas grincher de douleur leurs premiers patients... car ils se se- ront d’abord exercés sur un robot. Mis au point par le ‘docteur Faunee, ce robot émet ' PATE A MODELER Remplissez votre baignoire et plongez-y votre appareil en prenant soin de garder |’extrémité du tube de 50 cm hors de I|’eau. Aspirez l’air de la bouteille par le tube : l’eau pénétrera dans le sous-marin et il s’enfoncera. Par contre, si vous soufflez dans le tube, le sous-marin remontera a la surface. Louise Lepage un son lorsque |’étu- diant fait une erreur avec la fraiseuse ou en posant un plombage, etc. On veut mainte- nant perfectionner le robot en lui ajoutant joues et langue tout comme un vrai patient; le robot pourra méme simuler le comporte- ment d’un enfant agi- té! ‘Découpez le fond de la bouteille de plastique. ‘ Insérez les deux tubes dans le goulot et fixez-les a 7 Pintérieur avec le ruban adhésif.