nee vy WwW LE SEUL IMO. 9 Nos) | a 4 ee LS ) | ww! nun , ATTY TTT vp yy ili JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE Vendredi 30 Avril 1976 _20¢ Un défi a relever ! /-M-A.W. Johnson Les émissions américai- nes ont enlevé 4 la télévi- sion canadienne la majorité de son public de anglaise et nous devons nous fixer, comme but na- tional, de reconquérir ce public, affirme le prési- ‘dent de la Société Radio- Canada, M.A. W. HJohnson. -*Tl ~ ne’s’agit nullement d’anti - américanisme’’, a- t-il dit aux membres. du Canadian Club de Toronto, ‘‘mais tout bonnement de_ savoir si nous tenons A de- meurer Canadiens’’. Selon M. Johnson, les ca- nadiens anglophones ayant accés aux canaux améri- cains par lentremise> du cable et aux émissions a-. méricaines que relaie la télévision canadienne, passent plus des deux tiers de leur temps d’é- coute aregarder les émis- sions’ américaines. Il invite les autres radio- | diffuseurs du pays Ase rallier & Radio-Canada pour relever le défi. Ilest _€ssentiel, dit-il, ‘*‘De pro- duire au Canada des émis sions de qualité, de prendre l’antenne aux heures de pointe, de facon A amener le public cana- dien a leur consacrer au moins 50% de son” temps d’écoute aux dépens des é- missions américaines’’. ‘La télévision’’, a-t-il dit, ‘est devenue le moyen de diffusion le plus tentacu- laire et le plus puissant du monde. Si nous abandon- nions notre programma- tion canadienne contre cel- ee oe ae Sr es Se) ae Bh CS ee langue. dignes ‘ bien, ‘le Canada dans lesvaleurs américaines, les attitudes américaines, les perspec- tives américaines et institutions américaines’’. ‘Or, c’est précisément pour empécher la radio de faire cela que nous avons créé, il y a 40 ans, la Sté. Radio-Canada. A l’heure actuelle’’, ajoute M. John- son, ‘‘la Sté Radio-Canada assure au pays unservice de radio distinctement ca- nadien et dont nous pouvons étre fiers.’’ Il cite aussi l’exemple de la télévision francaise de Radio-Canada qui ane un role capital dans l’épanouissement de la vie culturelle, active et distincte, qui anime le Ca- nada frangais aujourd’hui. Il incombe: 4 laSté Radio- Canada, dit-il, de donner le ton dans les efforts . pour: ramener le public anglo- | phone au bercail de la té- levision canadienne. Son mandat le lui impose’ et c’est pour cela qu’elle re- coit des subventions du Trésor Public. Une fois le mouvement bien amorcé, la télévision privée trou- vera rentable d’unir ses efforts A ceux de Radio- Canada. **Ce qu’il faut augmenter, ajoute-t-il, ‘‘c’est 1’écou- te canadienne des émis- les . sions canadiennes et non ‘pas une teneur canadienne dont se détournerait le pu- blic’’. Le président de la Sté. Radio-Canada ne doute nul- lement que cet objectif soit réalisable. La télévi- sion de langue anglaise de Radio-Canada offre déja des “émissions canadien- nes qui attirent le public. Elle doit maintenant con- sacrer une plus grande partie de ses efforts 4 des émissions divertissantes . qui. plaisent tant aux cana- diens et que leur prodigue généreusement la télévi- sion américaine. — | Du cdté créateur, nos ré- alisateurs et nos artistes sont 4 la hauteur de la ta- che. L’obstacle, c’est que les réseaux américains consacrent trois fois plus d’argent que Radio-Canada 4a une heure de télévision. Selon M. Johnson, les ressources allouées 4 Ra- dio-Canada doivent étre augmentées sans cesse. Il ne s’attend pas Ace que- les crédits parlementai- res rivalisent avec les montants' dont disposent les réseaux américains, mais il ajoute ‘‘ je soutiens et j’insiste 14-dessus, qu’il faut réduire les aléas, qu’il faut y mettre le prix pour demeurer Canadien’’. - x Incompatibilité 2! STANLEY BURKE Les Canadiens, de langue frangaise ou de langue an- ‘glaise, sont nés pour se battre comme chiens et ‘chats, et devraient étre séparés pour leur propre _.a, déclaré récem- ment M. Stanley Burke, \ X - Burke au 400 ancien annonceur 4 CBC et rechercheur de fonds pour Habitat. Parlant 4 une conférence d’étudiants d’école secon- daire , Burke a déclaré qu’il y a d’irréconciliables differences entre les deux cultures et, qu’il serait préférable de laisser al- ler ces deux groupes cha- cun de leur cdté. **Voyons la vérité, 1’An- glais et le Francais s’aiment pas - ils se détestent l’un l’autre, et ne devraient pas étre for- cés d’étre ensemble. Les 2 cultures sont totalement dissemblables’’ déclara étudiants assistant au 5éme Inter- change des Etudes Cana- diennes. Tl a dit que la différence fondamentale entre ces Voir p.2 : Incompatibilité La proclamation officielle’ —@B ne~ MONTREAL - au Parc Jéricho ; Grand menage Photo : Yann GEOFFROY Les 15 et 16 Mai prochain, la population est invitée se rendre au Parc Jéricho pour participer 4 1’o- pération nettoyage du futur site d’Habitat Forum. Les. organisateurs d’Habitat Forum espérent que cet évé- nement sensibilisera les résidents de Vancouver A cette importante réunion de 1l’Habitat Forum qui ouvri- ra officiellement le 27 Mai. “Le secret” gagne Le Grand Jury du Concours Interna- tional de Poésie des Amé- riques Francophones, réu- ni-4 Montréal le 3 avril, sous la présidence de M. Pierre Tisseyre, prési- dent du Conseil Supérieur du Livre et Président des Editions du Cercle du Livre de France, adécerné 4 l’u- nanimité ~une mention d’honneur pour le poéme intitulé ‘‘Le Secret’? de M. Roger. Dufrane, rési- dent de Vancouver. M. Dufrane est originaire de Bruxelles, en Belgique, et il habite 4 Vancouver.de-. puis 1953. Il a été. cor- respondant du ‘‘Soleil de Colombie’’ de 1968 4 1972 et il écrivait alors ¢es chroniques sur la Colom- bie et Vancouver, intitu- lées ‘*Carnet du Prome- neur’’. Jl est également l’auteur de deux recueils de poémes ‘‘Le Cadran des Songes’’, en vente au Bou- quineur et *‘La Rose des Vents’’ (inédit), et de deux volumes. sur Vancouver: **Visages de Vancouver’’ et *¢Sésame, ouvre-toi’’ (tous deux encore inédits). M. Dufrane est sociétaire de l’Association-des Ecri- vains de Langue Frangaise de Paris. : * et publique des gagnants aura lieu le 5 Maiprochain au Pavillon Héléne de Champlain, 4 1’Ile Ste-Hé- léne, 4 Montréal, aucours de la 4éme soirée natio- nale de la Poésie et de la Langue Francaise, organi- sée et présentée par la So- ciété du Bon Parler Fran- cais. 2 ‘ . M. Roger DUFRANE Cette soirée de gala, pla- cée sous le haut patronage d’honneur du Premier Mi- nistre du Canada, du Pre- mier Ministre du Québec et de JArchevéque de Montréal, sera présidée par Son Excellence M. Ro- bert Choquette, poéte, au- teur, écrivain, diplomate, ancien. ambassadeur du Canada et Président de 1’A- cadémie Canadienne- ‘Francaise. - Pera