aoe ns uae 18 Le Soleil de Colombie, vendredi 15 octobre 1982 Du francais a l’arabe [Suite de la page 1] mémoire de Marie-Antoi- nette qui lui font méme échapper un soupir de satisfaction lorsqu’éveillant ma curiosité, elle me mon- tre les photos de ses en- fants. Mais comment a-t- elle pu parvenir a exercer la profession de traductri- ce-interpréte tout en éle- vant une petite famille ayant vécu diverses péripé- cies? Muni d'un esprit d’abord aventurier, Marie- Antoinette Sourati a rédigé un petit document “Egypt and us(l’Egypte et nous) qui raconte un peu I’histoi- re vécue des Egyptiens catholiques dans les années 1945-1960. Mais que s’est- il passé? : Nous sommes donc en 1952. Marie-Antoinette enseigne le francais au Pensionnat du _ Sacré- Coeur et par la suite au _ Lycée francais de Bab El Louk tandis qu’Edgar. est directeur d’une usine. Les années passent et puis soudain...Edgar est re- mercié de ses services et ce, du jour au lendemain car seuls les Musulmans possé- dent le droit d’administrer un commerce. Quittant alors Alexandrie pour at- teindre I'Iraq, Marie-An- toinette est accueillie a bras ouverts par la com- munauté juive. Formant: des groupes de francais, modifiant les méthodes é- ducatives, elle est couverte de bijoux car l'Université, alors interdite aux Juifs et le francais enseigné seule- ment dans trois écoles, les seules ayant survécu au ‘ massacre, la situation qui semblait pourtant s’amé- - liorer, a changé de direc- tion surtout que deux mois Yordre d’évacuer ie pays dans un délai de 48 heures. Chose invraisemblable, notre couple est épargné. Serait-ce la descendance des Pharaons qui, d’un géne a l'autre, protege notre native du pays d’or et jadis, celui de la paix... (enfin, disons-le, I’Egypte a toujours été une position " stratégique pour les guer- riers.) Aujourd’hui, on y retrouve encore 8,000,000 de coptes(ancien terme mis pour Egyptien) ortho- doxes. Onze jours avant l'assassinat du roi Hussein, notre petite famille décide de quitter l'Iraq pour at- terrir a Casablanca au Maroc. Enseignant le francais et Vanglais au centre cultu- rel américian, Marie-Ant- toinette devient par la suite - l'assistante administrative et secrétaire pour un ex- pert. gouvernemental en commerce. Elle se dévoue a l’'ambassade américaine durant dix années pour ensuite adhérer au consu- lat canadien 4 Rabat au Maroc. Responsable des dossiers canadiens, elle y voit d’innombrables fi- lées. Assurant les bonnes relations diplomatiques et consulaires, sa détermina- tion finit par 1l’amener . jusqu’au Canada. Marie-Antoinette Sourati en plus de ses études internationales en ensei- gnement, posséde égale- ment un certificat a l’Insti- tut International de Meta- graphie Duployé. “Entre deux immigrations, on posséde toujours. l'amour du voyage” s'exclame notre interviewée. Avec des yeux remplis d’énergie, Marie- Antoinette posséde aussi plusieurs cordes a son arc. Vous avez besoin de lecons = Saintes en froncais, Mme Sourati offre des sessions individuelles ou collectives 4 son propre domicile. Egalement in- terpréte juridique, elle sert de lien entre l’avocat, le juge, le défenseur et l’accu- sé si le service est souhai- té. La traduction étant une de ses spécialités, l’ensei- gnement en milieu minori- taire un atout, mention- nons que Marie-Antoinette étudie particuliérement la grammaire, les idiomes, la composition et la littératu- re anglaise. En cette période de réces- sion économique, il est difficile de pratiquer sa profession et la compéti- tion, immense soit-elle, fa- vorise en quelque sorte la versatilité. Dans le cas de Marie-Antoinette Sourati, le riche bagage de connais- sances est un élément éga- lement important dans le traitement de textes. Habitant maintenant Vancouver depuis deux ans, Marie-Antoinette re- trouve une fois de plus, sa mission éducative. Son but: enrichir le savoir des francophones, anglopho- nes et francophiles. RE A tt tt ne La Fédération Jeunesse Colombienne participe a la journée mondiale de 1’alimentation Le 16 octobre 1982 fut déclaré la journée mondiale de l’alimentation par l’orga- nisation des Nations-Unies. C'est le ministére de l’agri- cultu « du gouvernement fédéral qui parraine cette activité au Canada. La Fédération Jeunesse Colombienne a d «dé cette année de partici .: a cette activité internationale en or- ganisant avec la coopération du ministére de |’agricultu- re, et de la Fédération des jeunes Canadiens frangais un concours de composition pour les étudiants et étu- diantes° francophones __ins- crits et inscrites dans les écoles secondaires de notre province. Les éléves désireux de participer a cette activité auront a écrire une disserta- tion d’au plus 1000 mots sur le théme “Ma solution au probléme de la faim dans le monde”, Ce concours, qui ouvre le 16 octobre 1982, se termine- ra le 31 janvier 1983. Les deux lauréats provinciaux Association des journaux communautaires de la C.B. ' Rollie Rose, éditeur du Ladysmith Chronicle sur I’fle de Vancouver a été prési- dent de la “British Columbia and Yukon Community Newspaper Association”; il succéde a David Black, pré- sident de Cariboo Press. Ian Wickett, éditeur du Salmon Arm Observer et Ross Mavis, éditeur du North Island Saraite, de Port Hardy, furent élus vice- présidents a la réunion an- nuelle de l’Association tenue a Richmond. Les directeurs élus sont: Jeff den Biessen, Bridge River-Lillooet News; Jim Schatz, Langley Advance; Peter Speck, North Shore News; Tony Richards, Gulf Islands Driftwood, Ganges; Manfred Tempelymayr, Co- wichan News, Duncan; Sue Betcher, Creston Valley Ad- vance; Denis Stanley. - row Lakes News, kusp; and Richard O’Connor, Omi- neca Express, Vanderhoof, (un francophone, l'autre an- glophone) gagneront chacun un prix de $200.00. et les lauréats nationaux rece- vront un prix de $500.00 chacun. Ces prix sont of- ferts par le ministére de lagriculture du gouverne- ment fédéral. Le gagnant francophone de la Colombie-Britannique se- ra choisi par un jury mis sur pied par la Fédération Jeu- nesse Colombienne et qui regroupera des personnes représentant des établisse- ments d’enseignement, des médias, du secteur privé, des organismes bénévoles et des gouvernements. Tout étudiant et 4tudiante ~ francophone du niveau se- condaire désireux de partici- per a& ce concours peut obtenir des informations sur ce concours en communi- quant avec la Fédération Jeunesse Colombienne au no.:683-23501. «Enchasser» les droits des francophones [Suite de la page 1] le. Un retour 4 la situation qui prévalait avant l’introduc- tion du bill 146 serait aussi inconstitutionnel. Jeannine Séguin, dont l’énergie doit étre facilement communicati- ve, voit dans cet article un motif de mobilisation: “Aux francophones de se servir de la Constitution!” Enfin, forte de son expé- rience dans l'éducation, que ce soit au sein d’organis- mes francophones ou anglop- hones de l'Ontario, Jeannine .Séguin veut profiter de son séjour en C.B. pour souligner a des parents souvent incer- tains les différences entre le francais. qui s'enseigne en premiére langue dans les clas- _ses du programme-cadre et celui de langue seconde dans les écoles d’immersion. “Les méthodes pédagogiques sont différentes, les objectifs sont différents.” A propos des fonds versés les “couts additionnels” programme-cadre ‘par le fédéral pour compenser du ($2,500,000 selon certaines estimations), René Chenoll a évoqué son désir de voir les Franco-Colombiens en avoir la gérance, actuellement aux mains du provincial, comme cela se fait au Nouveau- Brunswick et au Québec (pour la minorité anglophone) . L’honnéte homme a Paris. ment dix fois par jour, femme vingt fois par jour, Uhomme du monde cent fois par jour. On n'ajamais pu compter combien de fois par jour ment une femme dumonde. H eae Taine. Uhonnéte © "Une chatte qui s'est assise sur un poéle brilant ne s‘as- siéra plus jamais sur un poéle briilant, ce qui est fort bien; mais elle ne s’assiéra ~ plus jamais non plus _ sur un poéle éteint.”’ M. Twain. ua a, i a ee Epaizez se os oe oo 12345678 90nR : rNOTS CACHES) I | 2 la mn en agg 3]. 7 lettres cachées S.0.P. fs 4 c|N|o|R| T/N| E|M/E{3 [2/0 [Rc Ic ‘ : R470} ReRoed CA eA tS) ie Oe Re P ie 7 o|c}E|R|I|s|s|e|mM/R{B IN [N jo [R Ke 8 S|I/TII}]R] Al Ris{ul}o|s jo jaja je Me 9 s{v|el}e|B|P}ele/L|r{z ir lu fs |F y 10 EJE/;/T{R]O;RER{IIA TIL IO IS Is IE \ nN BJAJE/|R]|V|G/D|T/IA|R|E {I JE JE IR ii 12 R{S|P/T/I{E;/A/P|V{/A{NIR AA IM [E : ; S.O:F- T{OlLIA TI TITIASE | I ic jf 1B. leer ‘ HORIZONTALEMENT f Cerise séchée. — Deus fois. AR Rae be IESG Os Ee 2—Nommer. — Inf. — Partie tombante d‘un vétement. : 3 \SuhitbasvanteS Fant, Beke | Ro Oe ea Te ete IN te i 4—Dans la rose des vents. — Douer de vie. , “ 5—Empécher de marcher. — Cabane des négres en Ute) a ed ee ERD IRIN nae Amérique. : at BPs 8 degré. — Abandonner. ea IRAE Ee eR ee Ree ale * 7—La chasse d'un saint (vx. pl.).— Titre de noblesse. = a — Exprime la surprise. — Petits vases 4 boire. i La te Fe es 8 YS z ae : =e 9—Partie du corps humain. — Premier miracle. } : : of A ‘ea 10—Aller 4 l'aventure. — Ministre de la religion mahomé- ns be Bes oo heme LLRs eS ee s tane. : ges Kee Se = 11—A toi. — A quelle chose. — Centiéme partie d'un Sec crosse as so Sabres % droit. : SOP ABNEY preéferer serville Li 12—Affirmer ce que l'on sait étre faux. - Cheval d’Espa- see ase Dure préts silence ; gne. : : ; révenir sous ie Seniical ica La mode est la plus Iln’y a qu'une cho- Bolide Entre prigre , excellente des farces, se qui se démode: la propre Téte } 1—Instrument de locomotion celle ou personne ne mode, et c’est la mo- Carte Messire protestataire trahison , 2—Pren. vate Hee ~ Sansattivite. rit car toutle mondey de qui emporte le leste traiter : iw 3—Petit ris. — Pays. joue apres : cime Nauséabond Rater trone Fes 4—Colére. — Qui contient des erreurs. i 7 _cire = nocive — éserver Fe 5—Pron. pers. — Ombellifére vivace. — Souverain. André Suares. -Pierre Reverdy. i : : 3 ‘ ee constatation notoires r restaurant Varices 6—Aromatisé avec de l’anis. — Patrie d’Abraham : passe ict a =p 7—Avoir 4 la main. — Vedette. “roiscment Pacte : 8—Tramway. — 365 jours. — Jumelles: Admiration [n.]: 9—Dont on ne peut se passer. 10—Lieu de délices. — Nom vulgaire de la larve du hanne- ton. fagon polie de reconnaitre une ressemblance entre La modération des Quanp c'est un roi qui gouverne, sa femme est la reine. Mais 11—Inférieur. — Concert de voix donné le soir. un autre et nous-mémes. faibles est médiocrité. _ quand c’est une reine qui gouverne, son mari est prince. Parlez- 12-Préf. priv. — Fille de Saturne. — Propre. A. Bierce Vauvenargues. moi, aprés cela, de l’égalité des sexes ! —Jj.G.