} ne Les enzymes se meurent WASHINGTON, = enzymes’ passent de mode aux Etats-Unis oi, |’une Chémage régional Janvier -_ 1971 Dans l'ensemble du pays, le taux réel és est passé de 6.5% 4 8%. Il était de 5.7% en connie wien Sen Ag it novembre et de 6.1% en janvier 1970. eee gents suppriment cet agent Les chiffres publiés hier par le Bureau 870,000 fédéral de la statistique et le ministére de la main-d’oeuvre indiquent que, sauf o empieh: dans la région de 1’Atlantique, ot le e) anti-taches jadis tenu pour miraculeux, aujourd’hui con- sidéré nocif, de la composi- tion de leurs lessives en taux de chomage est passé de 8.3 a poudre. 10.2%, c’est au Québec que le pourcenta- “Lever Brothers” a com- e des sans travail était le plus élevé e mois dernier. Dans toutes les autres régions du pays, le nombre de chomeurs a aussi augmen- té, les taux passant de 4.7 4 6.4% en On- tario, de 5.3 4 6.4% dans les Prairies pletement banni les enzymes de sa gamme de produits de lessive. “Procter and Gam- ble” les a supprimés .dans deux de ses produits et “Col- Paced Sia ap onal gate Palmolive’’ prend le méme pee si Soe ; a deux ans 4a peine, le “Boom” sur les rane: avait fait de cet élément chi- mique de décomposition des taches les plus tenaces le “sine qua non”’ de toute lessi- ve a la page. Sur les écrans de la télévision, la publicité tapageuse qui a toujours ca- wractérisé ce marché archi- concurrentiel faisait essémi- ner a longueur de journée une ‘armée de petits étres gloutons qui dévoraient avec un appétit féroce. tout ce qu’on leur pré- sentait. Les taches d’encre, celles de café ou de confiture de groseilles disparaissaient com- me par enchantement. Les produits contenant des enzymes représentaient, il y a un an encore, 75 pour cent des ventes d’articles de lessive,- marché qui se mon- te a 1,2 milliard de dollars - par an aux Etats-Unis seuls. | RICHMOND. Annonce payée par B.C. SOCIAL CREDIT RALLY,321 Route No Tél: 936-3398 AUSTRALIE Les dépenses excessives du gouvernement sont une des principales causes de Tlin- journalistes australiens, M. G. Arnold Hart, président du Con- seil d’administration et di- recteur-général de la Banque de Montréal. M. Hart, qui effectue un voyage d'affaires d’une se- maine en Australie, a décla- ré qu’en Amérique du Nord, ce sont les dépenses excessives des gouvernements, au fil des années, qui ont déclenché le mouvement de hausses des prix et des salaires. Tl a refusé de se prononcer sur la situation en Australie, se contentant de faire re marquer qu’en apparence I’in- flation ne semble pas y avoir été aussi grave qu’en Ameri- Réal CAQUETTE que du Nord. et de 8a 9.4% en Colombie-Britanni ation; a déclaré lundi a des» ue. Selon M. Arnold Hart Les dépenses excessives des gouvernements conduisent a Il'inflation “Mais, j’approuve sans ré- serve toute mesure gouverne- mentale tendant a réduire les dépenses, dit-il. C'est ce que j’aurai fait dans mon pro- pre Pays M. Hart serait heureux de voir aussi le gouvernement canadien réduire ses dépen- ses, voire les impots. Il a évoqué la gravité du ché- mage au Canada et souligné que les entreprises privées ont vu leurs marges beénéficiaires se rétrécir par suite de la hausse des salaires et des frais de production. “A moins que Ilentreprise privée ne redevienne plus rentable et ne soit en mesure Wemployet une main-d’oeu- vre plus nombreuse, je ne vois pas comment le gouvernement pourra résoudre les problée- mes qui nous assaillent”. a- t-il conclu. ‘avril 4 l’Elysée. PARIS — Lécrivain - soviétique ~ Levitine-Krasnov, qui, d’aprés une information de Moscou, risque de compa- raitre en justice,-est l’auteur de plusieurs articles traitant principalement des problémes religieux et philosophiques, notamment d’un article inti- tulé “Stromates”, publié ré- cemment dans un périodique de l’émigration russe en Alle- magne fédérale, et dans le- quel il se définit lui-méme comme “‘socialiste-chrétien’’. Les écrits de Lévitine-Kras- nov sont diffusés parmi les intellectuels contestataires de TPURSS par le ‘Samizdat” (textes polycopiés clafdes- tins). L’écrivain est aussi si- gnataire de plusieurs péti- tions dénongant les “répres- sions” auxquelles sont soumis les croyants dans son pays. Agé de .55 ans, Lévitine-Kras- nov a déja passé 7 ans dans des camps de concentration, du temps de Staline. L’ouverture d’une nouvelle instruction contre l’écrivain avait été évoquée dés décem- bre dernier par la revue clandestine “Chronique des évenements en cours”, dans son dernier numéro parvenu en Occident. ' D’aprés cette revue, Léviti- ne-Krasnov avait été convo- qué en décembre 1970 par le juge d’instruction, Mme Aki- mova, qui lui aurait fait sa- voir qu'il était accusé de “calomnies contre le régime soviétique” et ‘‘d’instigation a la violation de Ia loi sur la séparation de l’Eglise et de VEtat” dans des articles re- pris par des revues de |’émi- gration russe en Occident et qui traduiraient, selon Mme Akimova, ‘‘le point de vue de Un autre écrivain soviétique sur le point d’étre cité en justice ‘la Social-Démocratie occidea- tale’’. A Vissue de son interroga- toire, Lévitine-Krasnov aurait fait la déclaration suivante: “Ayant pris connaissance de Paccusation 4 caractére pro- vocateur dont je suis l’objet, je déclare que je ne me re- connais nullement coupable’’. Toujours c’aprés la ‘“Chro- nique”, l’écrivain aurait été informé le 28 décembre der- nier qu’il serait convoqué de- vant le tribunal dans le cou- rant du mois de janvier 1971. La “Chroiique des événe- ments en cours”, rappelle-t- on, parait clandestinement en URSS tous les deux mois de- puis avril 1967. Elle se pré sente elleméme comme un organe dinformation ‘sur toutes les formes de répres- sion auxquelles sont soumis les intellectuels libéraux so- victiques”’. Ml. Bourassa a Elysee, le sera recu 19 avril ‘¢1_a Presse’’) QUEBEC (par Gilles Lesage) — Une source stire a confirmé hier a Québec une nouvelle émanant de Paris et selon laquelle le premier ministre du Québec, M. Robert Bourassa, a rendez- vous avec le président de la république francaise. M. Georges Pompidou, le 19 Le bureau du premier ministre a par contre refusé de confirmer, alléguant que. les détails du voyage européen de M. Bourassa ne sont pas tous arrétés et l’on préfere attendre que tout soit au point (dates, étapes, rendez-vous) avant de publier quoi que ce soit. Il y a déja un bon moment que !’on parle de ce voyage du premier ministre, qui poursuivrait deux grands buts: @ visiter les Maisons du Québec établies en France, en Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne; @ prendre contact dans ces pays, et peut-étre dans quelques autres, avec les investisseurs et hommes d'affaires européens. M. Bourassa se rendra-t-il en Belgi- que pour annoncer l’ouverture d’une Maison du Québec; a Bruxelles, projet qui est dans l’air depuis quelques an- nées? ; Cest possible, mais il semble main- tenant certain que le Québec songe a ou- vrir son prochain bureau d'affaires a ‘Tokyo, caine du Japon, avant tout au- tre pays. L’on explique que la participa- tion du: Québec a I’exposition internatio- nale d’Osaka, I’an dernier, a suscité un intérét exceptionnel et que le Québec devrait étre en mesure de profiter des “‘retombées”’ économiques de cet inté- ret. Le voyage européen de M. Bourassa sera avant tout de nature ‘‘économique”’ et axé sur la recherche de capitaux et dinvestissements. Mais il faudra certes rencontrer les chefs d’Etat, dont celui de la France, pays owl le Québec a éta- bli sa premiere délégation générale il y a dix ans et avec lequel les relations et échanges de toutes sortes -ont pris une ampleur exceptionnelle au plan cul- turel et social. M. Bourassa voudrait que la coopération économique prenne également de l’essor. A BESOIN DE B.C ITA Tickets: $3.00 VENISE societé culturelle vous A resente: COUVER B.C BALL ROOM Fr ‘ rl rN a a aM Nc A i lg A a ll ae eee So ee 26 FEVRIER 1971, XI.