a ne eT ee A la télévision de l’heure: Chateauvallon défie Dallas Par Alexandre Spagnolo Chateauvallon, superproduc- tion type feuilleton, que notre rédacteur en chef, Patrice Audifax, nous a signalé dans la liste de la nouvelle programma- tion d’automne 1987 de la Télévision de Radio-Canada, qui débutera 4 la premiére semaine de septembre, est un Dallas a la francaise avec ses caractéristiques Sut generis. \ iekalad. | Lt Une production en 26 épisodes de 52 minutes, deux réalisateurs, 215 comédiens de renom, un budget de 55 millions de francs : il a coaté cinq fois moins, par épisode, qu’une heure de Dallas; il n’est pas une innovation en matiére de roman-feuilleton, Eugéne Sue (1804-1857) existait, alors que le Texas (Dallas) était presqu’un désert, une population pas mal analphabéte. L’histoire commence en 1979 pour se terminer en 1985. Chateauvallon est aussi méchant et sans pitié que Dallas et Dynasty réunis. Chateauvallon est plus rapide que Dallas et dément le postulat de Hollywood, qui dit que dans le cinéma frangais, le héros (ou héroine) arrive a la gare dans le wagon de queue. | Non et non, ses héros vous sautent a la gorge. Avec Chateauvallon, la T.V: francaise lance un nouveau défi, faire du feuilleton rapide étoffé, soutenu afin de marquer sa place face 4 Hollywood. Aux six premiers €pisodes, qui ont débuté le 4 janvier 1985, huit pays européens et le Japon (Japon partout) sont venus se joindre ala production francaise, mainte- ! Lee 1 Fe ty i et ae La Commanderie, /a luxueuse demeure des Berg a Chateauvallon nant notre pays pour la nouvelle grille automne 1987. La trame, |’éternelle rivalité entre deux familles puissantes, la soif du pouvoir et de la richesse. ' La famille francaise, de vieille souche d’aristocrates, propriétai- re d'un journal La Dépéche, l'autre une famille d’immigrants yougoslaves, enrichie dans de basses besognes, signale la journaliste Khaterine Pancol, comme la ferraille, récupérations diverses, allant au ramassage d’ordures... cherchant une large place sous le soleil de France et a tous les paliers. Pour étre actuel, c’est actuel. Une production qui laisse tomber les perruques et les crinolines pour les jeans et aux moeurs de notre €époque, le langage y est dans sa verdeur. Le choix du nom des deux familles rivales a causé des problémes. Pour les _ Retz francais, une dame Retz a porté plainte. Pour les Meretik, yougoslaves, un journaliste de T.F.I. (pas moins) s’est offus- qué. Bref, ce fut les Berg et les Kovalic, unnom d’une ville slave. Le nom des villes, sont parait-il, du domaine public. Le cadre, la luxueuse demeure seigneuriale des Berg sur les bords de la Loire : une splendeur qui réduit le Southfork Ranch des Ewing (Dallas) 4 une grange a foin. Les interprétes, de premier choix, Jean Davy, le patriarche du clan Berg : notre préférée, la merveilleuse Chantal Nobel, de La Lumiére des justes, bien remise de son accident d’auto ou elle a failli perdre la vie, Sacha Distel au volant... Concession pour le marketing un livre sorti chez 1 éditeur Laffont, en deux tomes, La Fortune des Berg et L'Heure des Kovalic. De préférence, jouir au compte-goutte, les 26 épisodes. La tension monte... Suite de la premiére page indépendantistes kanaks ont manifesté derniérement 4 Nou- méa ow l’ordre est maintenu par 6000 soldats et gendarmes francais. Deux équipes de télévision australiennes, Cable 9 et A.B.C. (Australian Broadcas- ting Corporation) ont filmé cette manifestation qui était paisible jusqu’a .ce que les gendarmes attaquent et dispersent les manifestants 4 coups de batons. Les images ont été distribuées internationalement. La branche locale du Front national (extréme droite), for- mée de colons dont beaucoup ont © déja été chassés d’autres ancien- nes colonies francaises, demande que la police et l’armée répriment plus direment les indépendantis- tes et que les journalistes australiens soient expulsés. Les journalistes de la _ télévision australienne ont requ des coups de téléphones anonymes les menacgant de mort siils ne quittaient pas tout de suite le territoire. Par ailleurs, le 26 aout, Jacques Chirac, le premier ministre francais, a accusé la Nouvelle- Zélande et l’Australie de condui- re « ouvertement et sournoztse- ment » une politique de déstabili- sation en Nouvelle-Calédonie. M. Chirac a ensuite tenu a insulter les Anglophones en général en disant qu’il s’agissait 1a d'une « hypocriste trés choquan- te, méme si elle est dans la nature anglo-saxone, vue la condition des aborigénes et des Maoris dans ces pays ». Prenant la parole sur Europe No. I (station de radio francaise) , l’ambassadeur d’Aus- tralie en France, M. Curtis, a qualifié les déclarations de M. Chirac de « totalement absur- - des ». Le premier ministre néo- zélandais, David Lange, accuse la France de se livrer 4 une « oppression aveugle du peuple kanak ». Dans le Pacifique sud, les échanges culturels entre Franco- phones et Anglophones ont |’air de se faire surtout sous forme d'insultes. Que veux-tu étre quand tu seras grand? VIVANT! ts) unicef canada Société canadienne d’hypothéques et de logement EDMONTON Avis aux investisseurs Propriété immobiliere a vendre a Canada Mortgage and Housing Corporation OCCASION D’INVESTISSEMENT e Pas de régie de loyers e Les acheteurs admissibles sont couverts par l’assurance-prét hypothécaire LNH. 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