4— Le Soleil de Colombie, vendredi 23 aoat 1985 Faire la Foire Suite de la page 1 présente un pavillon avec un théme différent. Cette année, les fonds marins lévent leur voile sur leur mystére dans une exposition intitulée “les faces cachées de la mer” qui a été monté par le PNE, par le ministére fédéral des Péches et Océans et par de nombreuses entreprises spécialisées dans la découverte de la mer : sous- marin, €quipements de plon- gée, bouées... Dans un voyage au pays des Vingt mille lieues sous les mers, le public est transporté de la surface au plus profond des mers : films avec explications (que l'on peut demander en francais) , explications sur la vie des saumons, des mouvements des marées, de l’effet de serre... Le Pavillon du Canada tou- jours présent, offre quelque chose de nouveau cette année, une piéce montée par le “People Law School” et inter- prétée par des étudiants et des comédiens. Le public est invité a regarder cette représentation qui consiste en deux procés, lun sur l'ivresse au volant et l'autre sur le vol a l’étalage. Le public sera ensuite invité a faire fonction de jury. Vocation Sa vocation premiére étant agriculture, la foire du PNE garde une grande place aux animaux de ferme : bovins, ovins, volaille, sans oublier les chevaux. Concours du_ plus Les aventures de Simplet Simplet attaque la douleur Par Michel Monnet beau mouton, celui de la meilleure vache laitiére, con- cours de saut équestre, présen- tation de chevaux miniatu- re, la liste pourrait encore s'allonger. Ne pas oublier la couveuse géante ot I’on peut assister 4 l’éclosion d’un oeuf. Mais le clou de la foire est toujours 1a, il s’agit de la maison a4 gagner. Avec son billet d’admission et un billet detombola, quelqu’un partira a la fin de la foire avec une’ maison unifamiliale de trois chambres 4 coucher, deux salles de bains. Le public retrouve son at- traction favorite, le démolition Derby, ot des champions excellent 4 démolir des voitu- res déja abimées. Tout a cété le “Timber Show” attire aussi ses spectateurs. Des biicherons se surpassent a couper, montés sur des troncs d’arbres. Manéges Mais le PNE ne serait pas complet si l’on oubliait le monde fantastique des ma- néges, le “Playland”. Pour la vingt-septiéme année consécu- tive, les nombreux manéges, cette année il y en a environ cinquante, rivalisent, pour donner des frissons et. du plaisir aux nombreux jeunes et vieux qui y montent. Cette année, une grosse attraction nous vient d’Allemagne, il s'appelle le “Wildwasserbahn’, c'est une montagne russe qui démarre dans l'eau, monte et Tl était une fois au commencement du monde une invention appelée douleur, souffrance et autres mal- sait qui, on ne sait Te r Pimdouicn fut suivant les saisons, les religions et les régions comme bienfait des dieux ou oeuvres des démons. Bref les philosophes, théologiens, moralistes et autres maitres 4 penser de travers ou a dépenser, nous en rabattaient les oreilles et les humains toutes catégories souffraient et n’aimaient pas cela. Le mal de dent Ca rend méchant En ce temps-la quelque guru gourré, fidéle disciple du Dr. Panglos, s’en va és écriture en gazette crier a toute plume au vent “on n’est jamais seul”. Dangereuse vue de l'esprit car nul n’a encore posé ses fesses chez un arracheur de dents sur une chaise a double siége ow l'un des patients est torturé tandis que l’autre gémit. Dans la vie de tous les jours (les mauvais surtout) quand vous souffrez ceux qui vous aiment souffrent aussi, ce qui a pour résultat d’augmenter votre douleur. Tant va la fraise a l’os Qu’a la fin ca fait mal Tl est vrai que tous ces penseurs criant urbi, orbi et tous diapasons que la souffrance est un bienfait sont de grands avaleurs d’aspirine et autres calmatifs analgésiques. La douleur est beaucoup plus supportable chez les autres. Toutefois depuis qu'il existe des humains il y a des docteurs (barbiers, sorciers et autres imposeurs de mains) qui essayent par leur tout petit savoir de soulager les humains maux. Grace leur soit rendue et spéciale- ment au Dr. Escoffier-Lambiotte qui publie dans le journal “Le Monde” _(s’il en est) un article sur la question. Cette attaque virulente contre les pharmaciens a la routine arriérée et casaniére (pretextant la peur des vols par les drogués), contre les docteurs incapables d'innovations et tous ceux qui croient a l’utilité de la souffrance. 3 Honni soit Qui mal nous soigne Le Dr. Escoffier n'y allant pas avec le dos du scalpel, Simplet préfére citer trés exactement: “Les médecins disposent aujourd’hui de tous les moyens pour mattriser la douleur. Le scandale est qu’ils ne les utilisent pas”... “Des millions d’étres humains souffrent inutilement alors que nous disposons de bases scientifiques pour un traitement efficace . Pourquoi s’arréter en si bon chemin notre spécialiste continue: “Scandale qui tient pour une part a l'ignorance et 4 l’incompétence, mais aussi et surtout a de trés anciennes traditions bibliques (la douleur chatiment divin, purificatrice ou redemptrice) et a l’indifférence trop longtemps manifeste par le personnel soignant.” Bon docteur Partie douleur. Enfin le coup de grace est porté par un Canadien le professeur Sommerville: “Le fait de ne pas traiter la douleur ou de ne pas référer le patient a un centre spécialisé devrait étre considéré comme une _faute professionnelle sérieuse et puni comme tel.” Que voila d’honnétes gens, braves gens et combien heureux sont leurs patients ou plutét leurs clients puisqu’ils ne souffrent pas. Que les dieux donnent une rage de dents aux autres et que la Baraka soit sur les patients. ~ redescend 4 toute vitesse dans l’eau. Il est donc conseillé de. shabiller en conséquence. En plus de nombreuses attractions foraines, il y a des bingos, des tirs a la carabine, des jeux de massacre.... bref, pour tous les gouts. Le prix d’admission au PNE est 4 dollars pour les adultes, 1 dollar pour les enfants de 6 a 12 ans et les personnes agées. Les enfants de moins de six ans ne paient pas. Les prix des attractions foraines sont déter- Par Annie Granger Une vingtaine de repré- sentants des médias a eu droit 4 un tour du PNE avant son ouverture au ~ grand public, tour du Forum puis tour en train des attractions foraines. Premier arrét, la maison, gros lot de la foire; salon, chambre 4 coucher, cuisi- ne, trés poliment nous faisons le tour, sans oser toucher a quoi que ce soit; un photographe _ essaie quand méme un fauteuil; quelqu’un ironise “Est-il compris avec la maison?” En route vers la foire d’amusements, le Play- land, ot l’on doit essayer la nouvelle montagne russe allemande. Quinze journa- listes téméraires avec un peu la trouille s’installent. Sylvain Couture, de 1’€mis- sion du matin de Radio- Canada s’assied devant moi, c'est lui qui’ appa- remment va recevoir toute l’eau quand le wagon arri- vera a toute allure dedans. Une journaliste toute ha- | billée de soie et chaussée de talons hauts décide de faire le voyage elle aussi. Quand on veut parler de quelque chose autant l’essayer! A l’arrivée c'est mouillé c’est vrai, mais ce n’est pas si Un petit tour a la fowre minés par le nombre de coupons. Mais lundi 26 aout et les jeudis 22 et 29 de 18h00 a minuit, on peut acheter des passes 4 11.99$ qui couvrent l’admission a la foire et l’accés a presque toutes les attractions foraines. Ces billets peuvent s'acheter a l’avance aux gui- chets VTC-CBO. La foire du PNE se trouve au coin des rues Hastings et Renfrew, elle se termine le 2 septembre. lair. “Je pensais assister a un concours de tee-shirts mouillés” ironise un jour- naliste du Province. Nous voila repartis entre les manéges, le tir a la cara- bine sera ensuite la pro- chaine station. Mais la peur de notre vie nous la ressen- - tirons en montant dans le “Galion” espagnol, navire énorme en bois ou vous oscillez entre terre et ciel. Nous ne serons plus que huit 4 y monter et a s’y essayer pour la premiére fois ... et la derniére. Les jambes tremblantes, nous reprenons le train qui se dirige vers le pavillon des Forces armées, on doit y voir pour la premiére fois les nouveaux uniformes des militaires canadiens. Le pavillon est encore en chan- tier (a deux jours de l’ouverture). Nous ne ver- rons pas les nouveaux ha- bits étant encore dans les armoires. Voici enfin le pavillon du Canada qui, comme tous les ans est présent au PNE. Pas de chance 1a non plus linté- rieur n'est pas fini. Sylvain et moi nous dirigeons vers le premier ordinateur, c’est celui sur les sports. On *“ pousse le bouton du fran- Cais, l’ordinateur ne voudra rien savoir, il nous répon- dra en anglais. épeurant que ¢a en avait Commission canadienne des transports iv Division de |’Ouest Dossier no 2-N147-6A(21A-85) Réle no 7956 NORTH COAST AIR SERVICES LTD. REQUETE EN VUE DE MODIFIER LE PERMIS NO ATC 1579-64[NS] EN AJOUTANT LE POINT VANCOUVER (C.-B.] AU MOYEN D'AERONEFS A VOILURE FIXE DU GROUPEE North Coast Air Services Ltd. a demandé l’autorisa- tion au Comité des transports aériens de modifier son permis no 1579-64(NS) en ajoutant le point Vancouver (Colombie-Britannique), au moyen d’aéronefs & voilure . fixe du groupe E. Sous le permis no A.T.C. 1579-64(NS), North Coast Air Services Ltd. est autorisé 4 exploiter un service aérien commercial entre points déterminés (classe 3) pour le transport de personnes, de marchandises et de _ courrier desservant les points Prince Rupert, Fort. ’ Simpson, Hunts Inlet, Humpback Bay, Oona River, Kitkatla, Kincoleth et Hartley Bay (Colombie-Britanni- que) avec escale facultative 4 Boundary House (Colombie-Britannique). La titulaire est limitée dans son exploitation a utiliser des aéronefs a voilure fixe des groupes A, B & C. es ; Tout intéressé peut intervenir pour appuyer ladite requéte, s'y opposer ou en réclamer la modification _conformément aux régles générales de la Commission canadienne des transports. Les interventions doivent &tre déposées au plus tard le 23 septembre 1985, avec une preuve de leur signification 4 la partie requérante. Le Comité fera parvenir, sur demande, plus de détails sur la requéte et les modalités de dépét des interventions conformément aux régles susmention- nées, Toute demande doit étre postée ou remise au Secrétaire du Comité des transports aériens 4 Ottawa, K1A ON9. E.A. Cleghorn Division des permis intérieurs pour le directeur suppléant Direction des Permis Comité des transports aériens | Canada Les analgésiques narcotiques (opium, codéine, morphine, héroine, méthadone, démérol, dilaudid, novahistex, perco- dan). Les drogues énumérées dans cette catégorie sont soit des opiacés, dérivés de l’opi- um, soit des narcotiques syn- thétiques. Les analgésiques narcotiques sont utilisés principalement pour soulager les douleurs modérées ou prononcées. Les analgésiques produisent. une grande dépendance ainsi qu’- une sensation d’euphorie et de bien-étre. Certains stupéfiants ont des usages médicaux trés utiles, mais lorsqu’ils sont consommés sans supervision médicale, ils sont trés dange- eux. Contréle juridique Comme l’abus de stupéfiants entraine de graves problémes sociaux et personnels, ces drogues sont celles qui sont soumises au contréle juridique le plus stict. Certains sympté- mes de sevrage sont: contrac- tion des pupilles, tremble- ments, sudations, pertes d’ap- pétit, dépression. L’effet dure de trois a six heures. Aprés l’absorption de doses trés fortes les pupilles se contractent pour n’étre plus que des petits points noirs, la peau est froide, humide et bleuatre, et la respi- _ ration ralentit jusqu’a un arrét complet, pouvant occasionner la mort. La consommation de Vhéroine est particuliérement risquée étant donné que l’utili- sateur ne peut évaluer la pureté de la dose et les éléments que celle-ci contient. Les effets 4 court terme de Vhéroine sont: vigilance et énergie accrues, rythmes car- diaque et respiratoire rapides, hausse de la tension, sudation excessive, dilatation des pupil- les. L’absorption de trés fortes doses provoque des rougeurs, des tremblements, une forte paranoia, des hallucinations effrayantes. Les impuretés in- jectées avec la drogue peuvent obstruer ou affaiblir les petits vaisseaux sanguins. Il est cou- rant que des infections, dues a des seringues non stérilisées ou a des injections répétées au méme endroit, se déclarent chez les amphétaminomanes. Sédatifs (Seconal, nembutol, amytal, tuinal). Les barbituriques, également appelés “downers” ont été mis au point pour soulager l’insomnie, ]’anxiété, Vhypertension et les convul- sions. Certains sont utilisés - comme analgésiques. Ces dro- gues produisent un ralentisse- ment du systéme nerveux central. A dose réduite, elles soulagent la tension, mais une dose importante produit une démarche chancelante, une vision brouillée, une désorien- tation, une mauvaise articula- tion ainsi qu’un ralentissement des réflexes et du rythme respiratoire. Des doses excessi- ves peuvent entrainer une perte de conscience, le coma et _la mort. Le fait de méler ces substances a l’alcool peut étre dangereux. Parmi les symptémes de sevrage, on note |l’agitation, l'anxiété, l’insomnie, le délire et les convulsions. Au Canada, ces drogues sont assujetties aux dispositions de la partie III de la loi des aliments et drogues. Elles font l’objet d’un contréle et ne peuvent étre obtenues GRC qu'une drogue? (IT) légalemnt qu’au moyen d’une ordonnance. Stimulants (Benzédrine, déxéprine, mé- thédrine, ténuate, ionamine, ritaline, cocaine) . Les amphé- tamines ont été concus au cours des années 1920. Utilisés tout d’abord dans le traite- ment de la dépression et de Yobésité, leur usage médical fut grandement réduit par des contréles stricts au Canada. Les signes caractéristiques ue présente un utilisateur chronique de cocaine sont une congestion nasale et des sai- gnements de nez, les narines gercées, une perte de poids, l'impuissance, la difficulté a uriner. La dépendance liée a la cocaine est, croit-on, plus forte que celle liée 4 n'importe quelle autre drogue connue. La cocaine est assujettie aux dispositions de la loi sur les stupéfiants. Sa possession illé- gale constitue un délit crimi- nel. Les amphétamines sont sou- mis aux dispositions de la partie III de la loi des aliments et drogues. Cesont des drogues controlées. Il faut mentionner qu'il existe une autre catégorie de drogues que l'on nomme les drogues invisibles telles que le tabac, la caféine et l’alcool. Ce sont des substances trés large- ment utilis i es et $ i Ei Yobjet d'abus. Nous les appe- lons invisibles parce qu’elles sontlicites, faciles 4 obtenir et que les consommateurs ne se rendent pas compte qu’elles sont réellement des drogues. Nous savons tous quelles sont les caractéristiques particu- liéres de ces substances, alors voici donc quelques faits et mé€faits qui leur sont propres. Le café a fait son entrée en Europe, en provenance d’Afri- que, il y a quelques mille ans Une consommation réguliére de 350mg de caféine (4 tasses de café) par jour entraine une forme de dépendance physi- que. Aucune loi n’en restreint la consommation au Canada. Le tabac fut découvert dans les tribus de l’Amérique du Nord et de l’Amérique centra- le au cours du XVIe siécle. Il n’a aucun usage médical actuel. La plupart des fumeurs ont acquis une dépendance physique et psychologique a l’égard du tabac. Dans tout le Canada, des dispositions légis- latives et réglementaires res- treignant son usage dans les endroits publics sont en train © d’étre adoptées. L’alcool étant en fait particulier quant a son histoire et a ses effets, il mérite une attention spéciale. Je ~ réserve donc la chronique de la semaine prochaine pour en décrire les — caractéristiques dans ]’optique de la loi. ‘Par JacquesLavoie - i DétachementGRC > de Burnaby Centenaire des Parcs nationaux 1885 1985 National Parks Centennial - .