i | | i ~ de Vancouver " peur la bane eee a Victoria: 3et 8 C Chilliwack: 14 ie lowna: 21 Kamloops: 50° Prince George: 4 Terrace: oi : VOL. 5 No 5 VENDREDI 29 mai 1981 Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Ballet Gala samedi 30, 17h30 Un spectacle de danse exceptionnel Le samedi 30 mai 4 17h30 les réseaux francais et anglais de Radio-Canada présentent simulta- nément et en direct, du Centre national des Arts,-le grand gala de ballet qui cléturera en beauté une célébration de trois jours organisée par |'Association canadienne des organisations professionnelles de la danse. Ce gala nous permettra d'apprécier huit des meilleures troupes du Canada: le Anna Wyman Dance Theatre, les Win- nipeg’s Contemporary Dancers, le Royal Winnipeg Ballet, le Ballet national du Canada, le Toronto Dance Theatre, le Danny Grossman Dance Company, le Groupe de la Place Royale et les Grands Ballets canadiens. Les danseurs seront accompa- gnés par l’orchestre du Centre national des Arts, qui sera place sous la. direction du chef d’orches- tre des Grands Ballets canadiens, Viadimir Jelinek, et du chef d’or- chestre du Ballet national du Canada, George Crum. Un programme de classe Chacune des troupes invitees nous offrira une piéce typique de son répertoire, de sorte que plus de cent danseurs défileront au cours de la soirée et que tous les styles de danse seront explores. Le Anna Wyman Dance Theatre de Vancouver, sous la direction artistique d’Anna Wyman, presen- tera Dance Is... This... and This, une chorégraphie de Mme Wyman. Les danseurs de la compagnie sont Marie Louise Albert, Dianne Garrett, Thomas Hafford, Theresa Kitchen, Denise O’Brien, Francis Nash, Trevor Schalk et Christopher Neil Wortley. : oy Seas eee ga wre a ae a de a Ni a i ce Variétes ; samedi 30, 22h00 Michel Sardou: des chansons qui provoquent Michel Sardou sera la vedette du spectacle qui nous sera présenté le samedi 30 mai a 22h00° . ala chaine frangaise de Radio-Canada. Ici au Québec, c'est d'abord J‘habite en France, un de ses pre- miers succés, qui nous a fait con- naitre Michel Sardou. Personne ne se doutait, a l’époque, que cette chanson que tous les Québécois adoraient ne recevait pas |’appui unanime de ceux auxquels elle était destinée. Beaucoup d’autres chan- sons de Sardou ont d’ailleurs susci- té des controverses: /es Ricains, par exemple, créée en pleine guerre au Vietnam; le France, ou Michel Sardou fustige sans vergo- gne la politique de son pays, et bien d'autres qui blessent la sus- ceptibilite de personnages en vue. Mais Michel Sardou est frondeur de nature et quand il a envie de dénon- cer une situation, rien ne l’arréte. ll n'a pas peur et il fonce comme un étudiant dans une « manif ». Les critiques frangais qui le con- naissent bien n'hésitent pas a écrire, comme Claude Fleouter, dans Le Monde: « Michel Sardou provoque de Ia part de certaines personnes une veritable haine. Bien entendu, ce ne sont pas les mé- mes bien-pensants qui ont cette réaction viscérale, qui collent une étiquette vengeresse sur le dos du chanteur. Ce qui frappe d’abord chez Sardou qui est né, qui a vécu Les Winnipeg's Contemporary Dancers, dirigés par Rachel Browne, nous offriront Prairie Song de Stephanie Ballard, un ballet dont la musique est constituée de transcriptions pour harpe solo de piéces de Granados, Hasselmans, Halffter et Bartok. Les danseurs seront Ruth Cansfield, Robert Jayne, D-Anne Ruby, Gaile Peturs- son-Riley et Tedd Robinson. Les étoiles du Royal Winnipeg Ballet se mettront en évidence dans Our Waltzes de Vicente Nebrada. Evelyn Hart et David Peregrine dominent la distribution qui comprend aussi Teresa Bacall, Susan Bennet, Baxter Branstetter, Patti Caplette, John Kaminski, Andre Lewis, Margret Slota et Gérard Théoret. Ross Houston joue au piano la musique de Teresa Carrengo et le directeur de la troupe est Arnold Spohr. Le Ballet national du Canada, dont-le directeur artistique est Alexander Grant, a mis a |’affiche la Scéne du bal tirée de sa pro- duction de Roméo et Juliette de Prokofiev, une chorégraphie de John Cranko. Les réles-titre seront tenus par Veronica Tennant et Raymond Smith; Celia Franca sera lady Capulet; Victoria Bertram, Lorna Geddes, Charles Kirby,. James Kudelka, David Roxander, Tomas Schramek, Hazaros Sur- meyan et Barbara Szablowski complétent la distribution. Des membres du corps de ballet de la compagnie participeront également a cette scéne. Baroque Suite, une chorégraphie de David Earle sur de la musique de Corelli, Bach et Vivaldi, constitue la participation du Toronto Dance Theatre dont David Earle, Peter Randazzo et Patricia Beaty menent les destinées. Les danseurs seront Billyann Balay, Michael Conway, Karen Duplisea, Charles Flanders, Merle Holloman, Christopher dans le spectacle, c'est le.tempeéra- ment, la nature, le battant. Ni tru- queur ni tricheur, il se jette dans des chansons fortes, directes, dans des chansons coups de poing ou tendres... avec un sens remarqua- ble de la dramatisation, avec un solide punch, la voix pleine, qui claque. Il y a ensuite chez Sardou une inspiration personnelle qui utilise constamment le « je » et qui épouse le « feeling » du vaste public sur des themes du quoti- dien, comme /es Villes de solitude, les Bals, le Service militaire, l'Acci- dent; sur des personnages (une vieille dame dans ses gestes de tous les jours, la mére, les vieux mariés); sur des sentiments com- me l'amour: (Elle chante, la riviére insolente qui unit dans son lit les Michel Sardou House, Sherry Lanier, Grace Miya- gawa, “Michael Moore, Sara Pettitt et Suzette Sherman. L'autre troupe de Toronto, the Danny Grossman Dance Company, sera dignement représentée par deux de ses danseurs réguliers, Randy Glynn et Pamela Grundy, qui nous offriront Higher, une chorégra- phie de M. Grossman sur des airs de Ray Charles. cheveux blonds, les cheveux gris...) Il y a enfin, dans le personnage que se donne le chanteur, un gout prononcé de la bravade. Michel Sardou pratique la provocation avec une énorme vitalité. Il ose ce que personne d’autre n‘oserait faire. » Et quand on lui en fait reproche, Michel Sardou réplique a ses con- tradicteurs: « Je ne fais pas de politique. Ce qui ne m’empéche pas de regarder et de chercher a comprendre ce qui se passe autour de moi. Je ne pense pas qu'on puisse faire autrement. On est tel- - lement agressé de toutes parts qu’on est obligé de se sentir con- cerné méme si, trop souvent, on est impuissant devant les drames que la politique déclenche. Je ne comprends pas, par exemple, qu'on puisse se battre durant vingt ans pour rien. » Au cours du spectacle que nous verrons, Michel Sardou interpré- tera: Je vais t’aimer, le France, ‘Comme d‘habitude, Aujourd‘hui peut-étre, 5 milliards, 900 millions, 980 mille, Et mourir de plaisir, Mon fils et la Marche en avant. Ce spectacle a été réalisé a Paris par Bernard Lion, de Paris Show Vision. Direction musicale: Guy Guermeur. Décors: Francis Robin et Francois Contet. Mise en ondes: Michel Gélinas. e D’hier & demain évoque le sou- venir du célébre peintre André Masson, le dimanche 31 mai a 14 heures. Sous le titre André Masson ou le Monde imaginaire d‘André Masson le sculpteur _.Hansjorg Gisiger se demande si Masson est peintre surréaliste et quelle est sa position vis-a-vis du mouvement. C'est une réalisation de Jean-Louis Roy. Le Groupe de la Place Royale, une compagnie outaouaise, présen- tera The Collector of Cold Weather, une illustration des poémes de Lawrence Graab chorégraphiée par le directeur artistique du Groupe, Peter Boneham, et mise en musi- que par John Plant. Les danseurs: William James, Cathy Kyle, Suzanne McCarrey, Michael Mon- tanaro, Janet Oxley et Tassy Teekman. Les Beaux Dimanches La Fievre du castor le 31, 22h00 ‘Castoriosis canadensis En complément de programme, aux Beaux Dimanches du 31 mai a 22 heures, la télévision de Radio- Canada vous proposera une pro- duction de 1'O.N.F., intitulée Ja Fiévre du castor, film de Robert Awad. II s‘agit d'une satire politico- ‘sociale qui, comme on l'a écrit, « @pouse les styles les plus variés — fiction, documentaire, reportage, etc. — et pousse |’affabulation jusqu’a la caricature et au joyeux - délire, dans une ceuvre de démys- tification des symboles nationaux en général... et du castor national canadien en particulier ». L'histoire ne manque pas de piquant. C'est celle de la dispari- tion soudaine d‘un castor, événe- ment qui affole les milieux officiels, la fonction publique, les simples citoyens et méme le monde entier. En effet, « le monde entier allait pouvoir se pencher a la loupe sur un cas unique: un grand pays en état de crise, condamné a vivre sans symbole national. « plus de castor, plus d’identité! » La disparition du rongeur donnera lieu naturellement 4 une enquéte qui nous fera passer des moments désopilants, c'est le moins qu’on puisse dire. Robert Awad, le réalisateur de la Fiévre du castor, est originaire de Beyrouth. tl a véecu au Nouveau- Annette av Paul et David La Hay sont les grandes vedettes du Féte Carignan de Brian Macdonald que présenteront les Grands Ballets canadiens de Montréal dont le di- recteur général est Colin Mcintyre. Cette ceuvre s‘inspire de piéces folkloriques réunies par Ti-Jean Carignan et orchestrées par Donald Patriquin. Christiane Berardelli, Denise Biggi, Jacques Drapeau, Edward Hillyer, Michelle Proulx, Jean-Hugues Rochette, Peter Toth- Horgosi, Wendy Wright, Betsy Baron, Gioconda Barbuto, Claude Fréva, Daphne Loomis, Lucie Mar- tineau, Nicholas Minns, Sylvain Senez et John Shields compléetent la distribution. Une réalisation remarquable Soulignons que cette présenta- tion du Ballet Gala aux réseaux frangais et anglais de Radio-Canada a été confiée au réalisateur Norman Campbell qui s'est bati une répu- ation internationale grace a ses ballets pour la télévision. Les éclai- rages ont été concus par Nicholas Cernovitch et les présentateurs seront Henri Bergeron et Veronica Tennant. Voila donc un rendez-vous unique que tous les amateurs de ballet ne voudront pas manquer, le sa- medi 30 mai 4 20h30, a la télée- vision de Radio-Canada. LL cteteeatteanesconc pee eaten ori CBUF-FM : VANCOUVER 97,7 VICTORIA: 97,7 CHILLIWACK: 102,1 KAMLOOPS: 96,5 PRINCE-GEORGE: 95,5 KELOWNA: 99,1 KITIMAT: 105,1 TERRACE: 96.9 Brunswick, a fait ses études classi- ques au Collége de Bathurst, ainsi que des études d’architecture a l‘université McGill 4 Montréal. Il a débuté comme stagiaire a |’Office national du film en 1974, dans le cadre du programme de régionali- ~ sation. Auparavant, il avait été co- réalisateur, avec David B. Robinson, de deux films historiques pour le programme Design Visuel a |’école darchitecture de McGill: Picture a City et Crystal Palace. || avait aussi réalisé un documentaire sur Bathurst, Until When, qui obtint le ler prix de la section documentaire en super 8 au 5e Festival du film étudiant canadien. En 1975, il as- siste John N. Smith a la recherche, a la réalisation et au montage de We Sing More Than We Cry, film de |'O.N.F. sur les Acadiens. Et c'est en 1975 qu'il réalise Truck, satire sur la dépossession des Acadiens, ot |’on utilise le tournage réel et les séquences graphiques’ animées. En 1978, Robert Awad est coréalisateur, avec André Leduc, de /‘Affaire Brunswick, film humoristique qui tend a démontrer les dangers de la sollicitation élec- tronique a domicile, via la télévi- sion. Le talent de Robert Awad ne fait aucun doute, et on pourra |’appré- ~ cier en regardant fa Fiévre du castor, le dimanche 31 mai a 22 heures, en complément du pro- gramme des Beaux Dimanches, 4 la chaine frangaise de Radio- ‘Canada. Si vous vouléz vous amu- ser, ne manquez pas cette satire, que vous ne serez pas pres d’oublier. er ee ee ee ee