erry ae ers TSR, catia ties WR ERE VOL. 19 No. 20 | VENDREDL 12 eee — 986 . ee — Langues officielles: M. Fortier 4 Vancouver Le bilinguisme, l’immersion fran et | de francais, mine fe cored rengls aint & ordre jour In semaine passée dans le bureau du ministre de Colombie-Britannique. Ce dernier recevait le commissaire Bes Langues officielles, M. D’Tberville Fortier. Par Annie Granger. Le commissaire aux Langues officielles, M. D’Iberville Fortier, ‘est. retourné a Ottawa trés _satisfait de son voyage annuel - dans la province la plus a l’ouest, la nétre. En trois jours, il a rencontré des tas de journalistes _. des deux langues (il a méme participé aux lignes ouvertes de... Dave Barrett et de -‘Franco- -Jack . — sia: ple colombiens, un deputé provincial de la majorité de Maillardville et le nouveau premier ministre de la province. On attendait avec intérét ce dernier rendez-vous, le premier ministre ayant dans le passé tenu des propos pas trés favorables au bilinguisme. Tout d’abord, il a été trés étonné de se voir salué dans sa langue natale par le ‘commissaire Dans un entretien de cinquante minutes, M. Fortier a démontré au premier ministre de la Colombie-Britannique le chan- gement d’attitude des Canadiens en faveur du bilinguisme, chiffres et statistiques a l’appui. D’aprés M. Roger Fréchette, représen- tant le bureau du Commissariat a Edmonton et qui accompagnait M. Fortier, le premier ministre a montré de l'intérét. On lui a expliqué la différence entre les classes d’immersion frangaise et celle du programme-cadre de francais, le peu de respect de Varticle 23 de la Constitution dans toutes les provinces, sauf celle du Québec -et: . du Nouveau-Brunswick. La Fédération des Franco- colombiens et 1’Association des parents du programme-cadre de francais ont beaucoup de difficultés a rencontrer ~ le ministre de l'éducation, Tony Brummet, le commissaire aux’ Langues officielles a demandé au premier ministre d’appuyer cette requéte. Il a promis de s’assurer que cette rencontre ait lieu. La Le Soleil et son fondateur, Sectesien suitatrs EM. Venderkeld. président de la presse ethnique. pour remercter leurs amis. postée en 1973! Délar elars L’autrejour, un couple de Winnipeg arecu une carte de voeux postée de Montréal. Aussitét, ils ont bondi sur leur téléphone Et alors? me direz-vous. Oh! laste un détail: la carte avait été Ainst, st vous trouvez un de ces jours une page du Soleil consacrée al'’Expo 67, ne vous tracassez pas. Demandez juste des nouvelles un peu plus fraiches a votre postier! oncle archibald Commission d’enquéte sur ]’édu- cation aurait effectivement lieu d’aprés M. Vander Zalm. Concernant le bilinguisme, M. Fortier a insisté sur le fait qu'il n’était pas question de rendre la Colombie-Britannique une pro- vince bilingue, mais qu'un geste serait apprécié de la part de la province comme l’a fait le gouvernement de la Saskatche- wan qui vient d’inventorier toutes les capacités linguistiques de ses fonctionnaires, et tous ceux qui parlent francais. M. Fortier a bien insisté que ce geste ne coiterait pas cher. Bill Vander Zalm a promis de rencontrer M. Devine, son homologue de la Saskatchewan. “Donnez-moi des suggestions pour apprendre le _frangais” a demandé le nouveau premier ministre de _ notre ‘ province au Commissaire aux langues officielles. Depuis son avénement aux barres de la province, le premier ministre n’aura jamais été tant vu au milieu de francohones; le Soleil en mains, insigne de la Fédération des Franco- colombiens au revers de sa veste, épinglé par M. _ D'Iberville Fortier. Par Annie Granger Rien nel’arréte, nile trac des planches, ni le danger du parachutisme, ni les voyages toute seule, et encore moins son handicap. Héloise Bouillé, québécoise du comté de Portneuf, est aveugle depuis lage de 18 ans, et a 27 ans, rien ne l’empéche de croquer la vie a pleines dents. D’ailleurs elle I’avoue elle- méme, c’est sa cécité qui lui a fait découvrir des tas d’expé- riences. “Rick.Hansen m’tns- pire beaucoup, mars c'est surtout l’explott de Terry Fox qui ma ouvert l’horizon.” Héloise est arrivée seule, accompagnée de sa_fidéle chienne, sur la céte du Pacifique il y a maintenant trois ans pour apprendre Vanglais. “Je voulats étre CL O io ee << class mail no. 0046. oo oo 30 CENTS RENTREE DES CLASSES: CHERCHEZ L’INTRUS! es Go —2. rrr Portrait d’une Francophone Aveugle, elle croque interprete.” Et c'est ici qu'elle va toucher au _ théatre, apprendre a faire du ski alpin, aimer les sports de plus en plus. Son baccalauréat d’an- glais en poche, Heloise prendra du recul cet automne pour choisir sa voie: le théatre ou la récréologie? “J’atme le thédtre et je sats que c'est dur d’y percer; faire de la télévision me platratt plus, parce qu'on est mieux payé.’” Sur les planches Mais son passage sur les planches n’est pas encore terminé, vous pourrez la revoir dans “I’m dancing on the Head of a Pin with a Mouse in my Pocket” lors du Festival Fringe du 13 au 22 septembre, piéce produite par une la vie a pleines dents “Terrific nouvelle troupe Theatre” formée de comé- diens semi-professionnels et handicapés physiques. Donc entre les deux mon coeur balance? le théatre ou les sports?: L’€quitation? ‘Jaime les chevaux, j allats monter a Langley mats’ le service dautobus n’existant pas, j'ai da arréter. L’escrime? “C'est facile pour mot, car c’est plus un jeu de devinette, que tu vots ou non, cela ne change rien. C’est comme jouer aux échecs.” Le canot? “Je pars en octobre avec un groupe pour descendre la riviére Arkansas.' Le parachutisme? “Je vat retourner en fatre’a San Francisco, car je dots dompter mes émotions.” Les voyages? Héloise a déja traversé le Suite page 2