4— Le Soleil de Colombie, vendredi 15 février 1985 Roland, pompier a 1’aéroport Suite de la page 1 bouteilles d’oxygéne, extinc- teurs bien sir, brancards, sacs en caoutchouc gonflables qui peuvent lever une aile d’avion, cordes, tourelles avec lances a incendie et gros projecteurs puissants pour éclairer les pistes, tout ce matériel se trouve a des endroits bien récis dans les six camions de a caserne. Je ne pourrai pas vous dire ot, je ne m’en souviens plus. Le camion tout terrain aux grosses roues de ma taille, celui ot Roland est monté (voir photo) coite la bagatelle de 435 000 dollars, “comme a Vancouver, il pleut et que nous avons un sol marégageux, avec lui nous ne pourrons jamais rester pris.” En cas d’accident, tout est: calculé trés vite, le vent que le camion doit prendre de dos, le cété de l’avion, si le feu est puissant, ow l’on fera sortir les passagers... “Notre objectif c’est sauver les vies, l'avion vient aprés.” “Lorsqu'il y a un probléme avec un avion, c’est la tour de contréle avec qui nous som- mes en ligne directe qui nous prévient. On sait immédiate- ment qu’est-ce qu'il y a et on calcule ot placer nos camions, si par exemple un avion a un pneu crevé, on nous dit lequel donc on déduit vers ot il va tirer...vers la gauche ou vers la droite. On nous dit aussi uel type d’avion, le nombre = Passagers et combien de gallons d’essence il reste dans les réservoirs de l’avion. On prend alors une marche a suivre. L’alarme sonne donc dans la caserne, le premier camion sort, il a non seulement une citerne d’eau (1 500 gallons) mais il a aussi 160 gallons de mousse carbonique qui se présente en poudre et qui se mélange a l’eau. Ce qu’on a souvent vu dans les films, Katimavik, une expérience Suite de la page 1 pe est. composé de Sylvain, de Chantal, de Josée Gauthier et de Eric Buisson, tous des Québécois. “Nous sommes quatre Québécoiset six anglo- phones, encadrés par une Québécoise, Louise Leclerc. Au début on parle francais et on reste entre Québécois, puis petit a petit on se lie d’amitié avec ceux des autres pro- vinces” explique Chantal. Ils seront restés trois mois sur la rive nord de Vancouver, ils se seront occupés d’enfants, de rénovations de batiments... et ils partiront dans quelques semaines pour |’Ontario. Katimavik qui veut dire “rencontre” en inuit est un programme d’apprentissage et de travail bénévole pour les jeunes gens de 17 a 21 ans qui désirent acquérir une expé- rience de travail, voyager au Canada, aider les communau- tés, faire l’expérience de la vie de groupe... enfin, des jeunes qui veulent travailler fort tant sur le plan physique que social tout en veillant a leur épa- nouissement personnel. “Notre semaine se divise en cing jours de travail, le sixiéme jour on suit des activités, comme un atelier sur le massage, sur la nutri- tion... et le septiéme c’est congé”. Le ler janvier, Sylvain et son groupe se sont j dans les eaux froides de a baie des Anglais “Je n'y suis rest€, je crois quelque chose comme 10 secondes”. “Kati- mavik?, la meilleure- _ place ‘pour apprendre l'anglais et pour se faire des amis de partout au Canada.” Sylvain a découvert Vancouver et l’an prochain il y reviendra pour pesrairs des études de zoo- logie. c’est-a-dire lorsque l’avion at- terrissait sur une piste couver- te de mousse, n’est que fiction “On I’a réellement fait mais ca ne servait a rien, peut-étre a rassurer l’€quipage” explique Roland Houle. Les moments les plus durs pour ces €quipes de huit ‘pompiers c'est l’'attente “on Nettoie notre caserne, nos véhicules tous les matins, on discute, on dort, on arrange, on se taquine, on est pas mal... et puis d’un coup la sonnette se met a retentir, notre coeur et nos nerfs en prennent un coup, et on doit sen aller en quelques secon- des. Mais tout n’est pas fini, en cas d’alerte, 4 la bombe par exemple, ils vont attendre > encore dans leur camion au bout d’une piste. “Dans un cas comme celui-la c’est la gen- darmerie royale et ses chiens qui vontintervenir, nous, nous tenons préts a 800 ou 1 000 pieds au cas ou. “Un jour nous avons attendu une heure de méme.” “Dans ce metier on voit de vilaines choses, des morts, des blessés mais sur l’autoroute on en verrait plus” Car l’aérodrome de Vancouver est sir malgré tout. “Nous recevons 600 a 800 appels par année. Pre- nons l’exemple de janvier a juillet, nous sommes sortis 379 fois pour toutes sortes de raisons: deux écrasements de petits avions, du _ kéroséne versé sur la piste, appels 4 la bombe, onze appels pour des incendies, huit fois pour des fausses alarmes, et 295 fois pour des appels médicaux, des passagers Gui se sentent pas bien, c'est surtout le soir que nous sommes appelés pour ces cas-la.” Mais ce travail a ses avantages, “nous travaillons en €quipes de deux jours puis deux ape a raison de 10 a 14 heures et ensuite quatre jours de congé suivent.” La_paie n’est pas si belle que celle des pompiers de villes (ceux des aéroports qu’ils se trouvent a Québec ou a Toronto com- mencent a 28 000 dollars par année.) Ils sont fonc- tionnaires et dépendent du ministére du Transport. Pour entrer, Roland Houle né 4 Noranda au Québec, n’a pas eu de difficultés, plusieurs points ont joué en sa faveur. “Javais fait trois ans dans la marine a Victoria, j’étais bi- lingue et secouriste dans les mines de la province, j’ai mon dipléme de _ secouriste de l’Ambulance St-Jean. Je pré- parais mes études de pilote commercial. Comme c’était dur aA avoir, j'ai vu une annonce d’offre d’emploi pour cette caserne, j'ai postulé il y a onze ans.” Roland a été pendant bien des années le plus jeune des pompiers de la caserne de |l’aéroport de Vancouver, il vient d’étre supplanté cette année, il a maintenant trente-quatre ans. Un passeport pour les Européens L’année 1985 a bien démar- ré pour l'Europe, puisque depuis le ler janvier, ses voyageurs doivent se doter d’un passeport a son effigie. Le passeport a exactement la méme valeur juridique que le Passeport national. Il peut étre utilisé dans les mémes- conditions lors de voyages a l’étranger. Le passeport porte sur sa couverture en lettres dorées sur fond lie-de-vin la mention “Communauté européenne” au-dessus du nom de |’état membre. Chaque pays mem- bre continuera néanmoins a émettre ce passeport selon ses propres régles. S'il s’agit d'un acte plutét symbolique, il représente né- anmoins un événement de taille pour la Communauté européenne. Les Francais, Italiens, Luxembourgeois, Danois et Irlandais sont les premiers a en bénéficier. Sui- vront les Néerlandais, les - Blges et les Grecs, qui en disposeront d’un au courant de l’année. Ce sont les Britan- niques et les Allemands de l'Ouest, qui devront attendre le plus longtemps. La Grande-Bretagne ne dé- livrera pas ce passeport euro- péen avant le ler janvier 1987, car elle envisage d’intro- duire des appareils de lecture automatique des informations inscrites sur ce document. En Allemagne de l'Ouest, un débat oppose les partisans et les adversaires de la lecture automatique. Le passeport ne “sera adopté que si cette question est tranchée. Il aura fallu quand méme dix ans pour sortir ce passe- port. En effet, au sommet de 1974, le chancelier allemand M. Helmut Schmidt avait lancé l’idée d’une “union des passeports” dont la premiére étape serait de créer un passeport de présentation identique pour tous les pays de la Communauté européen- ne. C'est chose faite: chaque Frangais a dés a présent une: identité européenne. Journal francais d’Amérique Les indiscrétions d'Ani Tous ceux et celles qui attendent le pouyoen pases de loi sur le divorce - ov l'on pourra obtenir celui-ci aprés une année de séparation - devront le faire encore longtemps. Puisque d’aprés le député conservateur d’Edmonton David ur, ce ne sera pom bientét, le gouvernement ayant d'autres chats & fouetter. Ne ratez surtout pas le prochain “Pile ou Face” avec Raymond Lemoine, directeur. des Danseurs du Pacifique - le portrait de la semaine derniére - et Yvon Vachon de la compagnie Pasquier, Vachon et Wright ui vend des programmes et les ordinateurs Bedford. Racal et voor se comptent parmi nos abonnés et nos fidéles lecteurs. Attention, la superbe initiative du People Law School pourrait trés bien s’éteindre si le 12 mars lorsqu’on viendra nous parler en francais du bien-étre social, il y a trés peu de personnes. Comme la semaine derniére, nous n’étions que neuf personnes a la réunion sur “comment remplir sa déclaration d’'impét”. Dommage! il est vrai que treize francophones s’étaient inscrits, et que la neige les a certainement découragés. Dommage que vous ayiez raté cela! Maintenant, ceux ou celles qui veulent tout apprendre sur le bien-étre social, cela se passe le 12 mars de 19 heures 30 & 21h30, au West-End Community Center, 870 rue Denman. Téléphone: 734-1126. - Le Soleil de Colombie sera présent a l’ouverture du premier centre communautaire appartenant a une association. celui de Kelowna. . LES RINCE-BOUCHE, C’EST DU BONBON (SHS) Oui, certains rince-bouche peuvent effective- ment détruire une partie des bactéries contenues dans notre salive... du moins lorsqu’ils sont en con- tact avec les bactéries pendant 24 heures! Ces résul- tats obtenus par des: chercheurs britanniques n’ont rien pour prouver l’utilité d’un rincage quotidien de quelques secondes... En plus d’étre inefficaces, les rince-bouche sont accusés par plusieurs experts de ~ causer des irritations et méme de contribuer a infec- ter davantage la bouche! D’autres opposants souli- gnent qu’en masquant certaines odeurs, les rince- bouche peuvent cacher la maladie ou Pinfection qui cause ces odeurs. Conclusion : une bonne hygiéne de la bouche, et le rince-bouche au panier. La Division Le Conseil national de recherches (CNRC) est en quéte d'un Directeur pour la Division des recherches en batiment. La Division s'est batie une solide réputation mondiale pour son excellent travail dans les divers pro- grammes de recherche reliés aux ouvrages construits et a travaillé en étroite collaboration avec I'Industrie DIRECTEUR Division des recherches en batiment du CNRC Ottawa, Ontario _Canadienne de la construction. Les programmes de recherche de la Division portent actuellement sur : La performance des batiments Les matériaux de construction L’économie d’énergie La performance thermique Le bruit et la vibration La recherche sur le feu La géotechnique et I’élaboration de Codes nationaux et de normes effectif d’environ 250 employés, dont presque 45% sont des scientifiques et des ingénieurs profession- nels, et d'un budget annuel de fonctionnement d’a peu prés cing millions de dollars, excluant les salaires. Le Candidat Tout candidat qualifié devrait considérer la trans- men formation de la Division comme un défi positif qu'il . aimerait relever et devrait s’étre fait une bonne répu- tation pour ses excellentes qualités de chef de file La Division a été exploitée jusqu’a présent a titre de laboratoire du CNRC fournissant un appui a l'industrie canadienne de la construction. On projette de trans- former ce laboratoire progressivement en un labora- toire relevant de I'Industrie de la construction, mais entretenant des rapports avec le CNRC. Le Poste Tout en devant rendre compte au Vice-président (Transfert technologique), le Directeur sera res- ponsable de la planification, de l'organisation, de la mise en oeuvre et de la direction des programmes de recherche et de développement de la Division. Le Directeur devra aussi travailler a l’élaboration des objectifs et des programmes de recherche a long terme de concert avec les cadres supérieurs du CNRC et les clients de la Division. La Division dispose d’un iv Conseil national de recherches Canada National Research Council Canada dans le domaine de la recherche et du développement, lesquelles sont essentielles a la gestion d'une instal- lation de ce genre. La connaissance de l'anglais et du frangais est essentielle pour ce poste. Si cela s’avére nécessaire, le candidat pourrait recevoir une formation aux frais du CNRC. Le TRAITEMENT sera fonction des titres de compétence et comportera comme supplément un ensemble d’avantages compétitifs, dont une indemnité de reinstallation. - PRIERE DE FAIRE PARVENIR UN RESUME COMPLET, A TITRE CONFIDENTIEL, AU: Gestionnaire général Direction du personnel Conseil national de recherches du Canada Ottawa, Ontario, K1A OR6. avi ~Canada 3