Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi ler novembre 1996 7 Looking for Richard PAR BRUNELLE-AMELIE BOURQUE jm SavieZ-vous que Le } Richard III était Vag f tf / ©OSsu et qu’il YY $y avaitun bras plus 2 ‘ (e7 court que]’autre? Mim “"* Croyez-vous qu’ il faut étre Britannique et qu’il faille connaitre Shakespeare pour savoir l’apprécier? Détrompez-vous. Par |’entremise du film Looking for Richard (A\ Pacino et Michael Hadge), Al Pacino essaie de nous transmettre son amour pour Shakespeare et son oeuvre Richard II, Dans ce film documentaire, Al Pacino invite la caméra 4 le suivre dans les rues de New York etde Lon- dres alors qu’il interroge les gens sur ce qu’ils connaissent de Shakespeare. La tentative de démystifier la «lan- gue de Shakespeare» va plus loin en- core lorsqu’ils’adresse aux spécialis- tes de la langue et aux acteurs quant a la signification du «paramétre iambique» (rythme syllabique des mots). Le but du film est d’effacer le mythe qui veut que les érudits Anglais soient les seuls 4 comprendre Shakespeare. En faisant participerle public, Al Pacino tente de démontrer que |’oeuvre de Shakespeare survit au-dela du temps et dela langue dans laquelle elle est traduite. I] désire par-dessus tout, capter l’intérét de «Monsieur et Madame tout le mon- de» qui d’ordinaire, ne s’intéresse- taient pas a ce genre de piéce et de poésie. L’analyse de Al Pacino est amusante, intelligente et enrichissante. Les acteurs qui ont participé a la réalisation de ce projet cinématographique, qui a duré dix ans, se sont indéniablement amusés lors du tournage. Parmiles excellents interprétes, on retrouve Al Pacino, Estelle Parson, Alec Baldwin, Kevin Spacey, Winona Ryder et Aidan Quinn. La musique des bardes, en arriére-plan, nous raméneal’époque du Moyen-Age. Le montage, fait en paralléle, est brillant. I] impose le rythme du déroulement en faisant passer |’action du documentaire a la fiction. Ceux qui aiment ou qui dési- rent connaitre Shakespeare seront ravis!Q) Al Pacino dans le réle de Richard III PAR CAROLINE GUAY Ca faisait plus de deuxans que le Conseil des Arts du Canada ne s’était pas réunial’extérieurd’ Ottawa pour]’une deses quatre réunions an- nuelles et c’est 4 Vancouver qu’il a décidé des’arréter du 20au 24 octobre 1996, aprés une si longue absence dans une ville canadienne autre qu’ Ottawa. «Etant donné toutes les cou- pures que nous avons connues, ce fut une importante décision a prendre. Bien sitr, nous aurions pu nous réunir a Ottawa afin d’économiser, mais nous avons décidé de venir rencon- trer la communauté artistique vancouveroise afin de mieux les con- naitre», a affirmé la présidente du Conseil des Arts, Mme Donna Scott. Ils étaient donc plus de 200 personnes, pourla plupart de la com- munauté artistique de Vancouver, 4 PLANCHES avec Sara Léha GHOST de Henrik Ibsen est présenté au Vancouver Playhouse jusqu’au 19 novembre. La piéce porte sur ces secrets de famille que l’on voudrait bien gardés, et également sur les conséquences du mensonge. Susan Cox interpréte le réle principal dans Cette production dirigée par Duncan Mcintosh. Renseignements et billets: 873-3311. ALIEN BAIT de Blake Brooker et Michael Green traite du phénoméne des enlévements par les Extra-Ter- restres, La piéce saura étonner méme les plus sceptiques. A voir jusqu’au 16 novembre. Renseignements et billets: 687-1644 venir rencontrer les membres du con- seil d’administration et les cadres supérieurs du Conseil 4 1’Orpheum Theatre, lundi le 21 octobre dernier. Méme le maire de Vancouver, M. Philip W. Owen et trois de ses con- seillers municipaux s’étaient dépla- cés afin de rencontrerles membres du Conseil des Arts du Canada. En 1995, le Conseil a remis plus de 78 millions de dollars en prix et bourses au Canada, dont 9,9 mil- lions de dollars en Colombie-Britan- nique, ce qui signifie que 559 person- nes ou organismes ont bénéficié de l’appui du Conseil des Arts en Colombie-Britannique, pour un total de 3775 dans tout le pays. Le Conseil des Arts, comme la plupart des organismes gouverne- mentaux ou para-gouvernementaux, a di faire face a des coupures budgétai- res dans les derniéres années. Leur budgeta d’ ailleurs été amputé de 6% Un cadeau de Albert Millaire PAR SARA LEHA Présenté du 24 au 28 octobre, Albert Millaire a offert aux Vancouverois un «One-man- Show» de quali- NG té; quel beau cadeau! La Cé- leste Bicyclette de Roch Carrier est un voyage au coeur de la folie du cerveau humain et sur la découverte de]’univers infini. Avecsa voix pro- fonde le grand comédien fait vibrer les spectateurs. II parle, rit simple- Trois tenors... ef un soprano! ment. II fait un petit clin-d’oeil en se moquant des médecins, ces étres pom- peux qui croient tout connaftre. De par la remarquable interprétation, le public prend part 4 ]’aventure. II est invité 4 pénétrer dans |’univers du personnage et dans sa chambre d’h6- pital. Il nous explique sa philosophie planétaire et 1a raison pour laquelle il s’est cassé la jambe. Lecostume du personnageest composé d’un mélange de réalités; celle de |’hépital psychiatrique et celle du monde du spectacle. Le per- sonnage est vétu d’un pyjama rayé, d’une veste rouge, d’un chapeau haut- de-forme et d’un drapé de soie rouge, La compagnie Western Concert. Operade Vancouver, une compagnie sans butlucratif, invite tous les amateurs d’opé- raavenirassistera un concert spécial qui seradonnéle dimanche, 10 novembre, a 14h au “Shadbolt Centre for the Arts, a Deer Lake, Burnaby”. Ceconcertspécial aura pour objet de lever des fonds afin de pouvoir présenter un concert au prin- temps. Lestroisténors Peter Spira, Don Wright et Gary Zeller, ainsiquele soprano Helene McDonald, vedettes de ce concert bénéfice ont généreusement offert leur talent et leur temps pour l'occasion. Ils qu’il porte comme cape. Le texte profond et la qualité de |’interprétation touchent |’audi- toire; un véritable cadeau! Une scéne a particuliérement retenu notre atten- tion. Celle relatant la rencontre d’un homme et d’une femme qui décident de faire route ensemble jusqu’au momentoiils devrontse séparer. Ce n’est pas un drame, c’est la vie. L’auteuret le comédien réus- sissent 4 nous faire ressentir que de- vant cette grande nuit de!’infini,seuls, nous sommes bien petits. Merci au Théatre la Seiziéme eta Vision Ouest pour nous avoir offert ce beau spectacle!) possédent, ensemble, plus de 40 ans d’expérience avec l’Opéra de Vancouver, sur scéne et a |’école d’opéra. La compagnie Western Concert Opera est baséea Vancouver, mais di au manque de disponibilité, ce concert bénéfice aura lieu a Burnaby, sur les rives du Deer Lake. Pour plus de renseignementsetré- server vos billets, veuillez télépho- Nerau 251-3342 (le jour) ou au 325- 4755 (le soir). OD nz CANADIEN A SON MEILLEUR, DES LE DIMANCHE 3 NOVEMBRE A 22H30 iu TELEVISION DE RADIO-CANADA. 3 novembre, le Quartette de Brad Turner 10 novembre, le Quartette de Renee Rosnes 17 novembre, le Trio de D.D. Jackson 24 novembre, le Quartette de Lorraine Desmarais avec Tiger Okoshi le décembre, le Quartette de Kate Hammett-Vaughan Le Conseil des Arts du Canada en visite a Vancouver sur trois ans. Par ailleurs, comme |’a spécifié le directeur du Conseil des Arts et auteur Roch Carrier, «le Con- Seil des Arts travaille pour les artis- tes et les gens qui travaillent dans le milieu artistique». Le Conseil des Arts du Cana- da est un organisme indépendant créé parle Parlement du Canada en 1957. I] favorise et encourage les arts en fournissant une gamme étendue de subventions et de services aux artis- tes et organismes artistiques profes- sionnels du Canada dans les domai- nes de |a danse, des arts médiatiques, de la musique, de ]’opéra, du théatre, de la création littéraire, de ]’édition. et des arts visuels.O