wet en.. —~ \ )) sul ] > GG), Go Gd) GO C ! Hn N ieee LE, SEUL JOURNAL DE $ANGUE FRANCAIS! EN COLOMBIE - BRITANIQUE A. Piolat PUBLIE . PAR CONSEIL D'ADMINISTRATION J. Baillaut DIRECTEUR :. André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION .: Marc Béliveau - ESSERE SEES EE EE ESS EEE SES ESE EEE ESSER SS LE SOLEIL DE COLOMBIE'LTEE, 8213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe le numéro d’enregistrement ods. os LES HEBOOS DU CANADA par Jean Dussault Diffusé le 4 février N. Therrien e Les audiences:du CRTC . sont terminées. J’aurais presque envie de dire: tout est consommé... Mais, vous le savez tous, la fin du monde n’est pas arrivée. Si je pense per- sonnellement que ces au- diences n’auront pas servi beaucoup, je crois quand méme qu’il faille en retenir quelques points. D’abord la présence de 7 députés fédéraux. Qu’il “ s’agisse de Raines et Leg- gatt, parlant pour la de- mande de .Radio - Canada, du Gouverneur de 1|’Etat de Washington Simma Holt, ou des 4 députés conserva- teurs, ces 7 personnes sont venues d’Ottawa Anos frais pour se faire du capital politique plutdt que de sié- ger au Parlement comme ils le devraient. Pensons-y la prochaine fois! Je passe sous silence les imbécilités proférées par le’ représentant de la ca- nadian white anglo-saxon league, qui se defend d’é- ter raciste en prOénant une société blanche et anglo- phone seulement... J’ai par ailleurs bien ap- précié la soumission de la FFC, méme jel’aurais sou- haité en francais seule- ment. Premiérement, par- ce que plusieurs specta- teurs s’étaient munis de moniteurs de traduction simultanée, deuxiémement parce que les autres pré- sentations ont été faites en anglais seulement et, troi- siémement, parce que j’ai- me bien narguer les gens.. Puisque, comme je le di- sais plus haut, lafin du monde n’est pas arrivée, et puisque la télévision francaise sera ici bien a- vant la fin du monde, il faut .maintenant se de- - mander ce que ~ feront les francophones et les an- ,Vancouver Rake hen kaha kaha ta iache RA Re 2toe ¥. Ss passe enfin les trop hau- tes Montagnes Rocheuses. Présumément, citoyens et citoyennes de cette Britan- assez grand nombre 4 1’é- coute. Pendant un certaintemps, les émissions seront cel- les alimentées du réseau, mais, si les gens en fontla demande, cette station de- viendra de plus en plus lo- cale. Or, si j’en juge parla vi- vacité habituelle de la communauté francophone, j'ai bien peur que la_ de- mande ne soit pas trés sou- tenue. Et ce serait dommage d’avoir pu obtenir, sans vraie bataille personnelle, admettons-le, une station de télévision dans sa lan- gue pour, par aprés, ne méme pas exiger qu’elle serve ses fins et non cel- les de Montréal. Parce que la langue et la culture d’ici qu’il faut pro- téger, cen’est pas celle des citoyens québécois mais celle des francophones qui ont décidé de s’établir ici pour quelque raison que ce soit. Les anglophones de cette province se plaignent de- puis toujours d’étre alié- nés par l’Est du Canada, mais ont rarement pris les moyens pour contrer cette tendance. C’était plus facile de glisser dans le ‘“melting-pot’’? américain. Or, il est aussi _ facile pour les francophones’ de se laisser glisser dans Vassimilation 4lamajori- té anglophone ou de se plaindre que l’Est du ré- seau de Radio - Canada do- mine toute la program- mation locale. Les 2 solutions sont faci- les, mais l’une n’est pas plus brillante que l’autre. tions ‘{ toujours appréciable. 4 AUDITIONS Suite de la p. 1 celle de quatre députés du Parti conservatuer: MM. John Reynolds, de Burna- by - Richmond - Delta, Bob Wenman de Fraser Valley West, Benno Frie- sen, de Surrey - White - Rock et Bob Brisco de Kooteneys, se discul- pant un peu trop de tous préjugés racistes et bi- gots, ils prétendirent que leur opposition n’était dQe qu’A leur souci d’écono- mie. Se faisant les défen- seurs acharnés de la télé- vision américaine, ils re- fusent catégoriquement le droit de préséance sur le cable-vision aux postes ca- nadiens, ce qui fit dire au député NDP de New-Wes- tminster, Stuart Leggat, - qu’il trouvait incompré- hensible que des députés canadiens défendent une culture étrangére, suggé- rant que dans d’autres pays une telle attitude ne serait’ pas tolérée. La Fédération des Fran- co - Colombiens, appuyant la demande de Radio - -Canada fut représentée par M. Nestor Therrien, pré- sident et M. Doug Brown, Vice-président, qui parla dans les deux langues of- ficielles, et le directeur “général Jean Riou, répondit aux questions des Commis- 0.8.0. hausse ses taux Dix mille personnes se réunissent au Colisée et ga ne semble pas €mouvoir un instant M. Pat McGeer - Ministre responsable pour I.C.B.C. De plus, ayant constaté un déficit de $181 millions, le gouvernement créditiste décide de se ra- dicaliser par l’arrogance, hélas! ‘‘Certes, il fautpayerces augmentations avant le ler mars’’, de dire M. Pat - Antoinette McGeer. Diverses associations, certaines compagnies d’assurances, le quotidien ‘‘The © Province’’ tentent de justifier, raisonner, aplanir les cofts désormais définitifs de I.C.B.C. . .**Nous ne payons quedesprimes d’assurances normales’’ et, pour . preuve, on évoque les tarifs payés 4 Montréal. L’argument de camouflage ne peut prévaloir. Examinons les bases sur lesquelles on se référe pour fixer les taux d’assurance-automobile: l’état des routes, l’as- pect géographique de la province, ladensité de la circulation, la fréquence des accidents et leurs causes (ivresse, défectuosités mécaniques, routes dangereuses ‘etc «ee ) les conditions climatiques et les réglements de sécurité routiére et leur application. Donc, qu’on dise que les automobilistes de la CB paient des primes d’assurances moins élevées qu’A Montréaln’a aucun sens puisqu’en va- leur absolue, il leur faut payer beaucoup moins. ; | Les routes de la Colombie - Britannique sont trés carrossables et les condi-. ‘de la température favorables 4 tenir un véhicule en bon état. - : jj. ICBC peut étre rentable - puisqu’il paiera un déficit de $181 millions en 2 ans. 4) Il montre également que les profits de ICBC peuvent &tre réinvestis dans 1’in-— ‘jj. -térét commun, peuvent étre considérés en tant que revenus de la province. Mais 4}. ce gouvernement Bennett montre de l’autocratie et ne préte pas oreille 4 ceux |} qui vraiment sont affectés par des politiques aussi brutales. - nique Colombie seront en 4’ : | En réalité, le Gouvernement Bennett vit un paradoxe.Il montre clairement que ~ saires. De l’intervention négative de Mme Simma Holt, dé- puté .libéral de Vancouver. Marc BELIVEAU Depuis toujours, le Québec,dfa des conditions climatiques, neige, verglas, |} 4] etc... Aun plus grand nombre de centres urbains, donc une congestion véhicu- - . laire plus intense, et surtout 4 l’impétuosité de ses conducteurs, domine dans les accidents de la route etles compagnies privées d’assurances doivent spé-- culer un peu sur leurs tarifs pour s’auto-financer avec une marge de profit Kingsway, on peut dire comme le célébre Aria, de l’Qpéra Rigoletto: - ‘*Comme la plume au vent’’ déces C’est avec regret que nous annoncons le décés duR.P. Guy Michaud. O.M.I 4 Cal- gary (Alta) le 24 janvier 197 ° 7 Bien connu des Franco- Colombiens, il avait été Curé de la Paroisse de Fa- tima, 4 Maillardville, de 1961 4 1971 eta participé activement 4 la francopho- nie. Né A Bonnyville, en 1910, il y fréquenta l’école pri- maire, fit ses études se- condaires au Collége. St- Jean d’Edmonton et sa thé- ologie au Scholasticat des Oblats 4 Lebret, Sask. Il fut le premier prétre A étre ordonné par Mgr. Coudert, Vicaire Aposto- lique du Yukon. Aprés son ordination, en 1937, il enseigna pendant 4 ans au Collége St-Jean, puis . fut successivement nommé vicaire A St-Paul (Alta) et Meadow Lake, (Sask.) puis Curé de Delmas (Sask.), transféré A St-Paul (Alta) il revint en Saskatchewan, Cette fois 4 North Battle- ford; rappelé en Alberta, il fut nommé dans la pa- roisse de St-Joachim d’Ed monton oi, en 1955, il fut élu provincial de la pro- vince Ouest des Oblats de Marie - Immaculée, poste qu’il occupa jusqu’a son départ pour Maillardville. ' Aprés un service funébre dans sa paroisse de la Ste Famille 4 Calgary, son corps fut transporté a Edmonton oi, devant sa famille, de nombreux con- fréres et une foule d’amis, eurent lieu ses funérailles, . suivies de l’enterrement dans le cimetiére des O- blats, A St-Albert d’Ed- monton, ow il repose parmi les nombreux missionnai- res Oblats qui furént ites héros de l’histoire de l?Ouest canadien. Il laisse dans le deuil 3 fréres, Martin, o.m.l., A- — drien 4 Maillardville et Claude de Fort Kent,Alta. 3 soeurs dont Sr. Théeré- se, des Soeurs de_ Ste- Croix, directrice de 1’E- cole de Fatima. Le journal ‘‘Le Soleilde Colombie’’ adresse 4 St. Thérése et 4 sa famille sa sympathie et ses con- doléances les plus sincé- ae cqivl 2338 2 si Pe &, 4 = << *, i