C’est le Printemps! Nos rues porteront bientot des fleurs 4 leur boutonniére! a a eae FES Par Jean Dussault Dimanche dernier avaient lieu, simultanément mais a 15 milles de distance, les deux assemblées généra- rales des caisses populai- res, Maillardville et St- Sacrement. Etant un de ceux qui ont critiqué la tenue simul- tanee de ces deux assem- blées, je n’en constate pas moins que la date de ces dites assemblées est a peu prés le seul point com- vait pas leur faire ou- blier le principe de la caisse, 4 savoir la co-opé- ration. - A St-Sacrement, la pour- suite du hut coopératif pas- se aprés les conflits de personnalite et a pris, sembl. -t-il,la protection des maigres pr fits. Pour- tant, 100 des 800 membres de cette caisse étaient pre- sents au sous-sol de 1’ égli- se St-Sacrement, ce qui éventuelle de la Caisse- Méme que le Comite direc- teur a tenté de ne pas lire les états financiers, sous prétexte que les membres en avaient prix connais- sance 14 jours auparavant. Heureusément que. les membres n’ontpas éte du- pes et qu’ils ont rappelé a ces messieurs de la_ table d’Honneur les devoirs et les responsabilites qui vont avec ce poste. Quand je suis arrive 4 par André PIOLAT La semaine derniére, le Soleil recevait la visite de M.:Guy Brosseau, prési- périences ayant pour but de favoriser 1l’éducationde la culture d’expression fran- dent général et M. Jean gaise. Demay, secrétaire de ““Donc’’, nous affirma M. VACELF. Brousseau, ‘‘les buts de Ces deux représentants de l’Association sont en tournée dans le but de ren- contrer les dirigeants des associations francophones des quatre provinces de ]’Ouest, pour essayer de les faire revenir sur leur récente décision de ne pas participer 4 la premiére réunion Biennale de la Fran cophonie Canadienne 4 Chi- coutimi, qui aura lieu dul0 - au 17 aoftt 1975. M. Brosse2u déclara qu’a son point de vue, cette dé- cision serait survenue Ala suite d’une mésententesur le rdle de 1l’ACELF. L’ACELF, quia’été fondée A Ottawa en octobre 1948, 4 lY’occasion d’une session du Conseil de la Vie Fran- caise en Amérique, apour but de servir la cause de education frangaise, de collaborer avec tous les organismes, groupements Ou ministére oeuvrant dans la poursuite de buts simi- laires, de mettre 4 ladis- position des associations ou institutions d’éducation ou d’éducateurs, un ser- vice de renseignements, d’échange d’idées et d’ex - 17ACELF sont de servir et non pas de représenter’’. C’est sur ce point qu’est survenue cette mesentente avec. les Associations de 1’OQuest, lesquelles insis- tent avoir dans l?ACELF u- ne association de repré- sentation au lieu d’une de service et qui craignent de se voir noyées dans une mer québecoise, au cours de la réunion Biennale 4 Chicoutimi. En quittant les bureaux du Soleil, MM. Brosseau et Lemay se dirent optimis- tes quant au résultat a ve- nir sur leurs prochaines rencontres & Edmonton, Régina et St-Boniface, - Rappela ordre PARIS - Air France s’est fait rappeler 4 l’ordre par M. J. Pierre Fourcade, Mi- nistre de l’Economie et des Finances. ‘‘Les directeurs d’Air France achéteront les a- vions choisis par le gou- vernement ou ils se feront VOIR ‘‘AVIONS”’ a la p.2 Nos Gaisses Populaires {?) en ouvrira, sans craindre de perdre 1% des ristour- nes de fin d’année. A Maillardville, la direc- tion a compris que le mou- vement coopératif n’a pas pour but d’amener des pro- fits mais des services. Et ce n’est pas étonnant qu’a- vec une telle attitude, la Caisse ait attiré beaucoup plus de sociétaires que cel- le de Vancouver. On se retrouve donc avec une caisse qui offre N.D.L.D.: Le president de la Caisse St-Sacrement ay- ant déclaré Aplusieurs re- prises, au cours de lareé- union, que |’Inspecteur en Chef des ‘‘Credit Unions de la C.B?’ s’opposait a l’ou- verture d’une succursale par la Caisse, le ‘‘Soleil’’ a téléphoné lundi a M. Ri- chard Monrufet, 1l’Inspec- teur en Chef des Credit U- nions de la C.B. qui a af- firmé qu’il n’avait pu fai- re une telle déclaration, puisque le ‘*B.C. Credit Union Act’’, qui est la loi qui regit les Caisses et Credit Unions de la pro- vince, ne lui donne pas le droit d’interdire ou d’ap- mun que j’ai décelé dans représente un taux de par- Le errs q ces deux caisses. ticipation trés élevé, dont Maillardville cependant, peu de services et de Prouver ; eta Beat = A St-Sacrement, les les membres doivent étre j’ai eu impression de profits et avec une autre Peers ia aetees a= ou Credit Unions. membres se sont fait dire par le président que les ‘*yrais membres’’ sont ceux qui font confiance aux directeurs, alors qu’A Maik lardville, .le gerant a rappelé aux personnes pre- sentes que la confiance qu’elles mettaient dans leurs directeurs ne de- félicités. Felicitations par ailleurs, que la direction ne mérite pas. A cette Assemblee an- nuelle, aucune animation, des états financiers indé - chiffrables et la manipula- tion par la direction, sur- tout en ce qui concerne les rénovations et l’expansion passer d’une assemblee du Royal Trust A une soirée communautaire. La, le Comité directeur s’appliquait 4 rappeler aux membres que la Caisse doit desservir la francophonie et y étendre son influence. Et si, pour ce faire, il faut ouvrir des comptoirs, on qui offre 4 ses membres plus ~ de~ services| et de profits. Il n’est done pas diffi- cile de voir laquelle des caisses, St-Sacrement ou Maillardville, se porte le mieux. Diffusé le 17 mars. 4 CBUF - FM, Vancouver Il a ajouté n’avoir pas non plus déclaré que la Charte de la Caisse devrait é6tre modifiée avant de pouvoir Ouvrir un comptoir ou une succursale, puisque ladite Charte permet le recru- tement de tout francopho- ne du Grand Vancouver. - Vancouver Public Librayy i Pericdical Seetion | 750 Burrard St. BC 15 mai 75 | = z= 1 = Vomesi RS iI aS AAS ae 7. ———_——— ——— 7, =— i — =e iFE | Ss FE FS | en ae ag Z Hi IK il : ' Gi jn | Ae, pie | Ve Hilly | LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUB | wok 7 ppt vendredi 21 mars 1975 20¢ : ers ~ - VL ACELF au“SOLEIL’