plus récents; elle refléte certainement une préoccupation grandissante dans la société et, chez plusieurs membres elle ne s'est pas effectuée sans de fortes critiques a |’interne, de la part de membres qui estimaient qu’on négligeait d’autres besoins tout aussi valables. De 1991 a 1994, les activités de RFCB ont trés souvent porté sur des sujets reliés a l'autonomie financiére, comme la gestion d’un budget, les investissements et le «réseautage» des femmes d'affaires francophones, grace aux activités d’un comité économie fort dynamique. Lun des points culminants a probablement été la publication du Carnet au axée sur la relation d'aide, notamment I’écoute active et l'accompagnement en frangais aux victimes de violence. Ces ateliers ont été suivis de séances de perfectionnement en 1996 et 1997. Lannée 1995-1996 En 1994-1996, Réseau-Femmes Colombie- Britannique avait réussi, grace a six rencontres en région et des questionnaires, a consulter plus de 120 femmes pour déterminer les priorités. La consultation a pour résultat un plan de quatre féminin, un répertoire de 24 professionnelles francophones de la Colombie-Britannique, destiné a faire connaitre et promouvoir les services de ces professionnelles, tout en représentant un volet particulier des membres de Réseau-Femmes. Les difficultés éprouvées par les femmes du Comité économique pour publier ce répertoire illustrent une ans en six volets : économie, éducation, communautaire, politique, anti-violence, santé. Cependant, immédiatement apres cette consultation, la directrice générale quitte son poste pour retourner aux études. Réseau-Femmes commence a_ éprouver de sérieuses__ difficultés financiéres, qui nécessitent un emprunt a une banque pour permettre le second versement de la subvention évolution dans les priorités de l’organisme, qui s‘oriente de plus vers des dossiers sociaux, particuligrement les violences envers les femmes, qui a commencé a retenir ‘attention du RFCB vers 1994. Sous le slogan « Que ¢a change! », Réseau Femmes effectue alors une recherche pour explorer la question de la violence faite aux femmes dans la région de Vancouver. Son rapport émet de nombreuses recommandations, dont |’établissement d’un Comité violence pour se pencher sur la question dans toute la province. Des ateliers de formation anti-violence ont été tenus a Vancouver en 1995; vingt-cing intervenantes de sept localités différentes y ont participé. La formation était accordée par _ Patrimoine canadien. Une nouvelle directrice générale est embauchée, mais celle-ci quitte également son poste aprés deux mois. Les coffres étaient vides, il est impossible de combler le poste de directrice générale pendant 8 mois. Les membres du conseil d’administration devront assumer les taches administratives. Leur éparpillement, auquel s‘ajoute le départ de trois conseilléres, accroit le défi. Aucune des autres demandes de subvention ne remporte de succés notamment a cause des coupures budgétaires gouvernementales, des bouleversements ministériels et des