a tt Bh ltt rt ~ = BOooCSG we ae ae La mode } C’est le 23 février que Marie Paule a présenté sa collection ’72. Dans la qua- riéme. étape d’une tournée qui visite le Canada d’un Dcéan a l’autre, cette pré- sentation a eu lieu. au Bay- shore Inn et ceux qui assis- taient pouvaient voir les cré- ations de Merie Paule por- tées par huit mannequins professionnels dont la ve- dette était le mannequin ca- nadien de réputation inter- nationale, Nicole Des Lau- riers., Mlle Des Lauriers vient tout spécialement de — Paris pour cette quinzaine de 1’élégance. Une note intéressante de la tournée, c’est la présence de jeunes modélistes cana- diens que Marie Paule a joints 4sonpersonnel. Fran- ¢ois Guenet, boursier du Gouvernement du Québec, vient de rentrer de Paris ot il a fait un stage de deux ans dans les grandes mai- sons de haute couture. Sa ravissante épouse, Paulette, est le mannequin en rési- dence de la maison Marie Paule. Mme Denise Gionet, diplOmée de 1’Ecole des Arts et Métiers, est depuis plu- sieurs années la premiére d’atelier. Elle est mainte- Rant assistée par Mlle Da- nielle Gauthier, diplomée de 1’?Ecole Capponi. M. Eustra- teos Giannikos, 4 titre de maitre-tailleur, dirige la section des tailleurs et man- teaux. Marie Paule apersonnelle- ment commenté ses créa- tions pendant toute la tour- née. Sa collection comporte des vétements de sport : pantalons, gilets, jaquettes ; des costumes tailleurs et des ensembles robes et man- teaux ; de méme qii’une at- trayante variété de robes d’aprés-midi et du soir qui constituent le ‘‘flou’’ de la collection. La gamme des tissus inclut des soieries et de fins lainages euro- péens, des tweeds irlan- dais, des soieries chinoi- ses et thailandaises. Marie Paule se distingue par l’originalité de ses cré- ations, leur parfait ajuste- ment et le souci dil moindre détail. La note\dominante est celle d’une confortable élégance. On met 1’accent sur l’aisance -A porter les vétements d’une journée oc- cupée et la grace aisée des robes du soir. La mode de Marie Paule est congue pour les femmes qu’interessent toutes les facettes de la vie moderne. L’objet de cette tournée n’est pas purement commer- cial. C’est une promotion de la mode canadienne qui a pour objet de démontrer qu’ eile est en tous points com- parable 4 ce que 1’Europe produit de meilleur. La tour- née Marie Paule de 1’Elé- gance ’72 peut compter pour cette raison sur une impor- tante participation, indivi- diielle et collective. Air Canada a transporté la troupe de mannequins et le personnel qui présentent la collection, de méme que leur Le mannequin Nicole Des Frangois Guenet lors considérable bagage, en por- tant une attention toute parti- culiére aux nombreuses malles spécialement étique- tées. La célébre joaillerie Ga- briel Lucas a rehaussé de de Lauriers avec le couturier leur arrivée au Canada’ ses bijoux divers ensembles de la collection. Iréne de Montréal, depuis longtemps reconnue pour son impec- cable chic, a créé les cha- peaux appropriés aux diver- ses présentations. Danger Des charmants petits per- sonnages qui illustrent les houteilles de vitamines dans les émissions pour enfants sont peut-étre des causes de maladies ou méme de mort, soutient un médecin de Ed- monton. Au moins une et peut-étre deux agences fédérales étu- dient actuellement cette for- me de publicité télévisée. Dans une lettre adressée a la direction des aliments et drogues, le Dr N.A. Jam- polsky prévoit que la cam- pagne telévisée sur les vi- tamines donnera ‘‘certaine- ment des résultats malen- contrux’’. Sa lettre, publiée dans un | numéro du Rx Bulletin, pu- blication mensuelle de 1’ad- ministration fédérale, pré- cise que l’industrie de la vitamine présente ses pro- duits sous des formes plai- santes, dans des bouteilles et avec des saveurs qui ley font prendre pour des bon- bons. - “Ces préparations...pour- raient facilement 6tre mor- telles pour un enfant non ren- seignée.’? Dans une note de la rédaction attachée 4 la lettre du Dr Jampolsky, le rédacteur en chef du Rx Bul- letin, le Dr Carl Boyd, pré- cise que la direction s’in- quiéte de la possibilité que des enfants s’empoisonnent avec des produits annoncés comme les vitamines. Au terme de la loi sur les aliments et drogues, per- sonne n’a le droit d’annon- cer un produit d’une maniére fausse, trompeuse ou falli- . cieuse ou susceptible de créer une fausse impression sur sa nature, sa composi- tion, son mérite ou sa sé- curité. Selon M. Render, directeur du service d’application des directives 4l’administration fédérale, il s’agit actuelle- ment de déterminer entre autres si la présentation de vitamines comme des bon- bons A la télévision repré- sente une violation de la loi. “la législation. La loi sur la radiodif- fusion oblige 1l’administra- tion fédérale des aliments et drogues 4 veiller 4 ce que la publicité se conforme aj — Entre-temps, le ministére de la consommation s’entre- tient avec l’industrie de la publicité sur le chapitre des| messages adressés aux en- fants. Dans des cas comme Dy qui a été soulevé par le Dr Jampolsky, il est d’usage de demander des changements volontaires 4 1’industrie. \ \ Chez Carmen — La poudingue_ au tapioca, avec des gros tapioca, est des gros tapioca est vrai- ment rare ces jours-ci. POUDINGUE AU TAPIOCA A L’ANCIENNE 3/4 tasse de tapioca 2 tasses de lait 1 tasse de sucre 1 oeuf, battu quelques grains de sel 2 c. A table de farine de mais V/2 c. A thé de vanille Ic. A table de beurre Laisser toute la nuit le ta- ‘pioca dans-une bonne quanti- vraiment rare ces jours-ci. . “La poudingue au tapioca,avec té d’eau. Le matin, le faire cuire A le vapeur dans la méme eau jusqu’a ce que le mélange soit clair, envi- ron une heure. Ajouter le lait, le sucre, l’oeuf, et le sel et amener A ébullitionen mélant la farine de mais dans un peu d’eau. Ajouter et cuire en brassant jusqu’A ce que le mélange soit clair. Ajouter la vanille et le beur- re et refroidir. 2 2, rue VANCOUVER zs SALON LUCIEN BELLIN © © SOME FRANGALS an(coin ave Beach i ” “Tek 683-4622 o > X, LE SOLEIL, 25 FEVRIER 1972 —