OPiS ; : | ; | | ; | Le Soleil de Colombie, vendredi 13 janvier 1984 —5 ans de Maillardville Suite aux deux guerres mondiales.... La production augmente a tel point a lintérieur du Fraser Mills, qu’une €quipe supplémentaire doit étre mise sur pied. L’usine est opérée jour et nuit afin de répondre a la demande du marché inter- national. ayant encore en mémoire la dure période qui suivit le “crach” de 1929-1930 ou ils durent subir des baisses de salaire, des mises 4 pied, tout un cortége de miséres, les employés du Fraser Mills sont maintenant assurés d’un tra- vail constant et mieux rému- néré. La Caisse Populaire de Maillardville La Caisse Populaire de Maillardville a été fondée le 6 avril 1946. Vingt-deux per- sonnes signérent la demande dincorporation. _—_Pourtant, VYidée avait prise forme dés l'automne de 1944, alors que trois paroissiens de Notre- Dame-de-Lourdes, a Mail- lardville, résolurent de fonder une Caisse populaire. II s’agit de messieurs Arthur Chéra- my, maintenant citoyen de Prince George; Uldéric Char- pentier, toujours paroissien de Notre-Dame-de-Lourdes ; ainsi que de Jean- Baptiste Goulet qui, par la suite, a a siégé au conseil d’adminis- tration a titre de conseiller puis de président (1951-52) et, a occupé le poste de gérant de 1957 a 1971. Le siége social des tout-débuts était logé par la premiére gérante, Mme Alma Fontai- ne, dans sa propre maison. Il se déplaca ensuite chez M. Victor Muller, son deuxiéme gérant. (...) ... les noms des membres du premier Conseil Administratif de la Caisse Populaire de Méaillardville’ sont: président, M. Henri Goulet; vice président, M. Paul Velay; conseillers; M. Victor Muller, M. Ernest’ Lambert, M. Emmanuel Pa- rent, M. J.M. Schwab et M.' Arthur Fontaine; comité de surveillance, MM. Gustave Van Nerum, Alcide Gama- che et Marie Cormier; Comité de crédit, MM. Donat Dou- cet, Maurice Lizée et Arthur Chéramy (...). (6) Rapide coup d’oeil, suite chronologique Egalement en 1946, la paroisse Notre-Dame-de- Fatima est fondée. Les Paroissiens, sous la direction du R-P.G. Meunier, O.M.1., construisent leur propre école. (4) En 1951, les écoles paroissiales de Maillardville subissent une fermeture qui durera pendant un an, due aux gréves des professeurs. Aprés quarante- deux ans 4 Maillardville, les Soeurs de 1’Enfant-Jésus se retirent. En septembre 1952, les Soeurs Ursulines de Ri- mouski, Québec, prennent en charge l'éducation des en- fants. (4) La gréve ne réussira quand méme pas a faire changer la politique du gouvernement provincial de ne pas financer les écoles - indépendantes de la province. (7) De 1965 4 1971, Maillardville eut son périodique, “L’Ap- pel”, grace aux efforts conju- gués de deux hommes résolus, MM. André Piolat et Roméo Paquette, et d’une vingtaine de personnes bénévoles. “Maillardville, dans son as- cension en spirale”, compte de nombreux organismes, pour n’en citer que quelques un; Les Echos du Pacifique, la Chorale Chante-Clair, les Eclaireurs et Guides. le Club de l’'Age d’Or, Société Bi- culturelle, Comité des Dames Auxiliaires, Maillardville- Uni, le Foyer Maillard qui regroupe entre autre plus de 140 vieillards, la Société de la Franco-Féte, etc. etc. ...(2). Les trépassés Au cimetiére Blue Moun- tain de Coquitlam, en bordu- re d'un terrain de golf, repo- sent quelques uns des pre- miers pionniers: Marie Bé- langer, Henri-Joseph Bernar- din, Arcade et Lydia Paré, Eugéne Coulombe, ..._ Nous pouvons encore lire les €pita- phes en francais: “Partis mais “pas oubliés”’, “A la douce mémotre de”, “A mon cher époux”. 4. Lettre de M. Théodore Théroux, adressée au Premier Ministre de la C.B.; M. Honorable Ri- CHARD McBride, datée du ler juin 1910. APCB 372-10. List of French Canadian wt colonists delivered to Fra- ser Mills. “Regard sur Maillardville” avec la liste des mariages célébrés de 1911 a 1950,' SHFC, 1980, Vancouver, SBN 0-19743-02-1, prmier chapitre, M. Alexandre Spagnolo, p.4. ‘A History of Coquitlam and Fraser Mills, H.A.J. Monk and J. Stewart, 1958. “L’Appel”, janvier 1967, * article “Historique de nos Ecoles Paroissiales’’, R.P.A. Fréchette, O.F.M. Bald. Mlle Blancard sappe- laient Adrienne. Le nom de “Kate” lui fut donné par les anglophones qui ne pouvaient. prononcer Adrienne. Le Pére Fré- chette, a sans doute tra- duit de “Kate” par Cathe- rine. Cette information nous fut communiquée par le pettt-neveu de Mile Blancard, M. A. Blancard de Vancouver, C.B. 5. Souvenirs d’une soeur en- seignante de _ 1l€Enfant- Jésus. Document déposé aux Archives de la Société Historique Franco- Colombienne, par _ les Soeurs de l’Enfant-Jésus de Maillardville, Couvent Notre- Dame-de-Lourdes, en 1979. Ce document n'est pas signé et n'a jamais été tdentzfié.