en a ea ee ee ee ee a -— te 23 the | 6 DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat _ Directeur-adjoint: Marc Béliveau Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en page: Danielle Leclaire PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213 rue Cambie, Vancouver, C,B., V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 iH § iF HEBDOS DU CANADA Association de la Presse francophone Hors-Québec Ls = La Fédération canadienne r im m de I’entreprise indépendante © Organisés - mais pauvres gallon. L’augmentation ser- vira 4 payer les nouvelles sub- ventions fédérales aux pro- Le mythe populaire veut qu’un budget nous dise com- ment résoudre nos problémes Editorial Un sourire a part... L’Hon. Grace McCarthy, vice-premier ministre, secrétaire provinciale et ministre de l'industrie touristique de la Colombie-Britannique a lancé, cette année, une grande campagne de promotion du tourisme dans notre province. Le tourisme, phénoméne social du vingti¢me siécle, est une importante source de revenus, et l'on ne saurait blamer. Mme McCarthy, comme l’ont fait certains, d’avoir consacré & cette promotion les fonds nécessaires. La publicité touristique n’est pas du gaspillage des fonds publics, c’est au contraire un investissement qui rapporte beaucoup. . La campagne a utilisé le slogan: “We have a special smile for you”, slogan qui a été largement utilisé, et qui a fait, en particulier, l'objet d'un bouton. La version francaise n’était pas une traduction littérale de l'anglais, mais: “Vous méritez un sourire a part”. Nous nous sommes rendus compte, cette semaine, que “le sourire 4 part” de Mme McCarthy n’est pas celui que I’on pensait. C’est un sourire figé, glacé. “Le Soleil de Colombie” vous a tenu au courant de “I’affaire” du théatre Métro. Ce théatre de Vancouver, qui fonctionne selon une formule coopérative unique en Amérique du Nord se portait de plus en plus mal, sa disparition semblait imminente; puis, le miracle s'est produit. Un petit groupe de personnes qui “y croyaient” ont réussi & sauver cette belle salle, temporairement du moins. M. Jacques Baillaut, agent de relations publiques pour la Société Radio-Canada & Vancouver et, comme par hasard, président de la Troupe de la Seiziéme, réussit a faire accepter du comité — ov il a été élu vice-président — une solution idéale: le théatre Métro pourrait devenir un pprtice biculturel, tout en consacrant une place importante au multiculturalisme. Le président de la Société du Métro, M. David Reynolds, s'est efforcé d’obtenir de l'aide financiére, d’abord auprés du “B.C. cultural funds” ou il lui a été répondu de s’adresser 8 Mme Grace McCarthy, ce qu'il a fait. La réponse de Mme McCarthy est bréve: “[...] En réponse a votre demande, veuillez étre avisé qu'il n’existe pas de fonds disponibles dans ce ministére pour le type de programmes que vous avez proposés.” Il faut reconnaitre que c’est une réponse claire et nette. Sans donner le moindre conseil, du genre: je vous suggére de vous adresser 4 tel service..., Mme McCarthy ajoute: “J’ai confiance que vous pourrez réunir les fonds dont vous’ avez besoin d'autres sources”... c'est ce qui s’appelle tourner le couteau dans la plaie. Et le ministre conclut ainsi: “Merci pour votre intérét, sincerement, Grace M. McCarthy”. Si lon considére Yimportance qui va étre accordée & la célébration du bicentenaire de Yarrivée du capitaine Cook, ce ne serait peut-étre pas une mauvaise idée de rebaptiser le Théatre Métro... Théatre paeeeree: Cook? Jean-Claude ARLUISON “Options”: quel est Pavenir du Canada? —s I act a Lr tt antennae a financiers. En fait, un budget n’est tout simplement qu’un moyen d’aider a s’endetter systématiquement. Ou bien, comme quelqu’un I’a dit, un budget est une facon de nous faire faire dW souci au sujet de l’argent avant qu’il ne soit dépensé et aussi aprés. Dans le courant de cet au- tomne, il est trés probable que le nouveau ministre fédéral des finances, Jean Chrétien, présente un autre budget, pour les raisons sui- vantes: (a) en tant que nou- veau ministre, M. Chrétien va vouloir se faire une répu- tation rapidement; (b) Ie Ca- nada est dans un pétrin éco- nomique; et (c) le récent budget de printemps a eusur le plan thérapeutique autant d'effet que deux cachets d’as- pirine pour ee une pneu- monie. En supposant qu Pil y ait — un budget d’automne, voila quelques-uns des change- ments qui pourraient se pro- duire. Tout d’abord, cherchez-y une forme quelconque de Crédit fiscal 4 l'emploi (CFE), un programme pour rem- bourser une partie des gains supplémentaires payés par les employeurs qui accroissent le nombre de leurs employés. Ce programme a été récem- ment proposé par la Fédéra- tion canadienne de I’entre- prise indépendante et est en train de gagner rapidement un puissant soutien, C’est l'un des quelques nouveaux mmes pour traiter les problémes économiques de- puis l’époque de J.M. Keynes. La taxe fédérale d’accise sur essence pourrait dépas- ser le niveau actuel de 10¢ le priétaires de maisons plus an- ciennes qui désirent les isoler. N’oubliez pas que rien de ce qui vient du gouvernement “fr est’ vraiment gratuit .. Il est possible — mais peu probable — que I’allocation de franchise de douane pour les voyageurs canadiens soit réduite. Les dépenses des Ca- nadiens a !’étranger sont un lourd drainage pour notre balance des paiements. Ce quiest le plus probable, ce sont des réductions d’im- pots sur le revenu personnel.. Le gouvernement fédéral a besoin du soutien des syndi- cats s’il veut pouvoir conti- - nuer les contrGles de salaires et de prix; les réductions fis- cales pourraient lui apporter ce soutien. Mais ces réduc- tions ne résoudront aucun de nos problémes économi-’ ques. Plus’ précisément, les ré- ductions d’impéts sur le re- venu se traduiront en deman- des accrues pour les produits importés. ll y aura davantage d’économies. Et quelques emplois supplémentaires se- ront créés — mais a un cout de dizaines de milliers de dol- lars par emploi nouveau. Con- trairement 4 un Crédit fiscal al’emploi, qui récompensera les Canadiens qui aident a lutter contre le chémage et inflation, des réductions d’imp6ts personnels ne ren- forcent pas l'économie. Le gouvernement annon- cera des programme pour la, réduction de ses dépenses. Il lui sera plus facile de promet- tre que de tenir! — Et c’est peut-étre un des. programmes que le gouverne-. ment puisse adopter en s’en- dettant encore davantage — L'Université de Toronto . est V’héte d’une nouvelle conférence nationale sur ]’avenir de la fédé- ration canadienne. - Aprés.“Nestinée Canada” par- rainée par !’université d’ York “Options” qui se déroule les 14 et 15 octobre. 1977 réunit. quelque 250 déléguds de partout au Canada pour v entendre des exposés préparés par des confé- renciers “experts”. * Parmi les conférenciers invi- tés, on remarque MM. Michel Bélanger, Claude Castonguay, Stanley Roberts, Keith Spicer, et Peter Frnerk. un symposium d’étudiants uni-— Fn méme temps que le congrés, les étudiants de l’Uni- versité de Toronto présenteront \ versitaires canadiens intitulé — } “Alternatives Canada” quiiseo™ 4 penchera sur des problémes analogues @ ceux du congrés Options. 3213 rue Cambie, Le Soleil de Calombie, Grande campagne d'abonnement abonnez ... vos amis, vos parents, vos oncles, vos neveux, vos niéces... etc. Les personnes qui s‘abonneront au Soleil de Colombie d'ici le ler janvier 1978 recevront un prix boni, soit un livre de poche d'une valeur de $2. 00.. Vancouver, B.C. V5Z 2W3 Veuillez trouver ci-joint la somme de >. pour un abonnement Nom: Adresse: —— Ville: Code Postal: Province: Date: Un an: CANADA et ETATS- UNIS: $1 0.00- AUTRES PAYS: M 3. 00 t ae beac 6a ar a