David E. Bond CeBulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, affaires gouvernementales =: et relations publiques, et économiste en chef a la Banque Hongkong du Canada, exprime l’opinion personnellede!’auteursurles derniers événements économiques, laquelle n’est pas nécessairementcelle de la Banque Hongkongdu Canada et deson conseild’administration. Ce Bulletin neconstitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n’est publié dans l’intention de fournir des conseils = financiers. Nousrecommandonsaux lecteursdecommuniquer avec un expert-conseilavantde prendre ss toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. “= Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans!’autorisation écrite dela Banque = Hongkongdu Canada. Un investissement pour l'avenir Statistique Canada a amorcé1’élabo- ration d’un ensemble unique de ban- ques de données. Celles-ci devraient nous pennettre, a plus oumoins bréve échéance, de mieux comprendre la fagon dont les facteurs physiques, so- ciaux et économiques influencentla santé, le niveau d’éducation ainsi que le statut économique des Canadiens. Elles devraient également nous aider a comprendre Ja fagon dont les immi- grants parviennentas’intégrer4l’en- semble de la population. Pour ce faire, Statistique Canadaa répertoriéun groupe d’environ 5 000 personnes représentatives de la popu- lation canadienne, a titre d’échan- tillon permanent. Celles-ci seront suivies leur vie durant par les cher- cheurs de |’agence statistique. I s’agitla d’une pratique différente de celle plus habituelle qui consiste 4 mener la méme étude, a intervalles réguliers, auprés d’un nouvel échan- tillon depopulation. Pourpréserver le caractére représentatif de |’échan- tillon, l’ona prévu y ajouter régulié- rement de nouvelles personnes pour tenir compte de ]’évolution dela po- pulation canadienne, que celle-ci soit imputable aux naissances ou a |’im- migration. Ce genre d’étude ot un groupe de personnes sont suivies par des chercheurs tout au longdeleurvie porte lenom d’étude longitudinale. Ces études sont beaucoup plus coii- teuses que les tudes traditionnelles effectuéesa partird’échantillonsaléa- toires, ne serait-ce que parce qu’il faut assurer le suivi des personnes composant ]’échantillon de départ ainsi que de celles quis’ y ajoutent au fil des ans. En fait, il est plus facile de surveiller des orignaux ou des caribous en pleine nature qued’assu- ter le suivi d’étres humains. Les biologistes n’ont qu’a mettre 41’ ani- mal un collier doté d’un émetteur et a surveiller les signaux émis. En outre les gens ne consentent pas d’emblée a se soumettre 4 ce genre Ne laissez pas dormir vos comptes bancaires PAR AGNES FINAN Avez-vous déja songé a ce qu’il ad- vient de]’argent des comptes bancai- res que l’ona oubliés? Croiriez-vous que la Banque du Canada, c’est-a- dire la banque du gouvemement fédé- ral, détient 950000 deces «soldesnon réclamés» en dép6ts totalisant envi- ron 141,5 millions de dollars? Les soldes non réclamés provien- nentsurtout des comptes d’épargne et de chéques «dormants». Un compte devient dormant, lorsque son déten- teur ne |’utilise pas pendant deux années completes. Les chéques certi- fiés, les chéques de voyage, les man- dats et les traites bancaires non en- caissés peuvent aussi devenir des soldes non réclamés. Lorsqu’uncompte devientdormant, la banque envoie une lettre au titulai- re du compte afin de lui demander de communiquer avecsa succursale. Si le client n’y donne pas suite, la ban- que lui en envoie une autre trois ans plus tard. Le fait d’ignorer ces lettres peut entrainer des cots. La plupart des banques imputent des frais de service au compte, chaque fois qu’el- les font parvenirune lettre. Toutefois, les frais sont habituellement exoné- rés, si le titulaire du compte commu- nique avec la succursale. Les banques déclarenttous les sol- des qui demeurent non réclamés pen- dantneufans au ministére fédéral des finances. Ils sont consolidés et ajou- tés, chaque mois de juin, a la liste annuelle des soldesnon réclamés des banques. II s’agit d’un supplémenta la Gazette du Canada, publication hebdomadaire qui renferme de ]’in- formation, telle que les avis publics et les projets de réglement. Si, aprés dix ans, le compte est toujours dor- mant, les fonds sont automatique- ment virés 4 Ja banque du Canada. Les comptes dormants sont alors traités de deux fagons: 1) les comptes dont le solde est supérieur 100$ demeurentala Ban- que du Canada jusqu’a ce que quel- qu’un réclame|’argent; 2) les comp- tes dont le solde est inférieur 4 100 $ sont conservés pendant dix ans; les fonds viennentensuite grossir les re- cettes générales du gouvernement fédéral. Voici une fagon simple de s’assu- rerquel’onneposséde pas un compte dormant. 1) Rappelez-vous du nom- bre de comptes bancaires que vous détenez et assurez-vous qu’ils de- meurentactifs. 2) Conservez une lis- te de vos numéros de compte en lieu sir, comme dans un coffre bancaire. Si vous déménagez, cette liste vous sera utile pour aviser les banques de votre nouvelle adresse. 3) N’oubliez pas de joindreunecopie de votre liste a votre testament. Elle permettra aux membres de votre famille de régler vos affaires financiéres. Afin de déterminer si vous possé- dez des soldes non réclamés, vérifiez la rubrique des soldes non réclamés des banques dans la Gazette du Cana- da, que |’on peut se procurer dans n’importe quelle grande bibliothéque | publique. On peutaussi demanderdes recherches gratuites en écrivant a la Banque du Canada, Section des soldes non réclamés, 245, rue Sparks, Ottawa (Ontario) K1A 0G9. Assurez-vous d’indiquer votre nom ainsi que vos adresses actuelle et antérieures. Si vous détenezun comp- te dormant, la Banque du Canada vous expliquera comment récupérer vos fonds. Prenezdoncletemps de vérifiersi vous possédez des soldes non récla- més. Vous pourriezétre agréablement surpris.) d’expérience et ils oublient facile- ment d’aviser les responsables de leur changement d’adresse, denom ou de oudepays derésidence. Enfin, méme la mort pose un probléme, car rares seront ceux qui penseront d'inclure dans leur testament unenote deman- dant a leurs héritiers d'aviser Statis- tique Canada deleurdécés. Pourtou- tes ces raisons, il est difficile et coi- teux d'effectuer le suivi de personnes qui ont participé a une éétude et ce, méme trois ans auparavant. Si les études longitudinales sont aussi exigeantes, pourquoi alors se donner Ja peine de les mener? Les données obtenues par échantillonna- ge fournissent des renseignements utiles certes, mais a l'instar d'une photographie , l'image obtenue ne comporte que deux dimensions. Les données provenantd'analyse chrono- logiques permettent de faire des com- paraisons entre des personnes de re- venus différents ou habitant dans des endroits différents. Les données pro- venant de ces études ne peuvent tou- tefois procurer des renseignements pertinents sur ]’importance de1’envi- ronnementsocial, économique etphy- sique par rapportal ’évolution deno- tre société. Par exemple, nous savons qu’une personnetenda utiliser davantageles services de santé en vieillissant. Par ailleurs, nous ne disposons pas de données probantes qui expliqueraient pourquoi certaines personnes et ce, quel que soit leurdge, ont davantage recours aux services de santé que d’autres. Ce phénoméne est-il lié a l’état de santé de ces personnes 4 l’adolescence, 4 la nature de leurs occupations a titre de jeunes adultes, oualeurlieude résidence? Seule une étude longitudinale qui se fonde sur l’environnement passé et présent pour expliquer|’évolution d’une personne nous permettra de répondre a ce genre de question. Les renseignements recueillis dans le cadre d’études dece genre prennent une importance grandissante dans notresociété. I]n’y a qu’a penser aux avantages qui découleraient d’une meilleure compréhension de 1|’in- fluence de |’environnement sur la santé. I] serait en effet beaucoup plus économique d’avoir recours a la pré- vention que de soigner une personne atteinte d’une maladie chronique. Dans ce monde ou les ressources gouvernementales sont limitées, il est important de se doter d’ outils qui éviteront aux gouvemements de lan- cer ou de maintenir des programmes qui ont peu de chances d’atteindre leurs objectifs. Or, les études longi- tudinales sont vraisemblablement trés utiles 4 ce chapitre. Pour constater l’utilité réelle des études longitudinales, il faut faire preuve de patience. En effet, entre vingt et trente ans s’écouleront avant de pouvoir formuler des conclusions. Entre-temps, les observations déga- gées ne peuvent avoir qu’un caractére provisoire. Toutefois, elles représen- teraient déja une amélioration par rapport aux données dont nous dispo- sons actuellement. Plus ces études seront menées sur de longues pério- des, plus elles seront riches d’ensei- gnementet plus elles nous aideronta comprendre ce qui se passe dans notre société. Ivan Fellegi, statisticien en chef, est]’artisan de cettenouvelle démar- che. Ila déja révolutionné les métho- des de l’agence statistique en ce qui a trait 4 la cueillette de données, a leur traitement et a leur commercialisation. En ces temps de compressions budgétaires, il montre la voie de Ja sagesse en investissant une partie des ressources limitées de Statistique Canada dans |’avenir du pays. Cenesera que longtemps aprés sa retraite que nous serons en mesure de constater tous les avantages résul- tant de cette étude. Une telle vision est rare et encore plus au gouvernement. Les efforts déployés dans le cadre de ces nouvel- les études nous permettront, dans quelques années, de prendre le pouls denotre économie et de notresociété etde mieux comprendrel’importan- cerelative des forces en présence. Ce faisant, le Canada se dotera d’un outil unique dont tous pourront étre fiers et qui servira aux générations futures.) La marche pour le SIDA 96: Dimanche 22 septembre 1996 Pour célébrerson 10éme anniversai- re, la marche de cette année sera la plus longue de toutes celles qui se sont déroulées dans le passé, avec des changements significatifs: - Deux marches seront organisées en méme temps le 22 septembre: Pour la premiére fois, il y aura une promenade le long de la vallée du Fraser, a partir du centre de jeunesse de Surrey Sud -Lamarchede Vancouverse diri- gera vers un site plus important: le Lumberman’sArchau Stanley Park - La marche de cette année accep- tera les chiens, donc les amis des chiens pourront marcher avec leurs amis quadrupédes. A Vancouver, une société de nourriture pour chiens four- nira les stands de distribution d’eau le long du trajet de Ia marche, les repas a la finde la marche pour tous les chiens participants. La clinique vétérinaire de Surrey Sud parrainele Fraser Valley Dog Challenge et of- fre un prix de $100pour le chien qui aura fait l’objet des plus nombreux paris. Comme précédemment, 100% de la somme recueillie lors de cette marche pour le SIDA 96 servira 4 financer les programmes de recher- che de plusieurs organisations: BC Persons With AIDS Society (BCPWA), AIDS Vancouver, Dr. Peter AIDS Foundation, Healing Our Spirit, BC First Nations AIDS Society, McLaren House Society, Positive Women’s Network, YouthCO AIDS Sociéty, Loving Spoonful Meals Society. Ces sommes serviront, entre autres, 4 procurer des suppléments de nourriture et de vitamines, des bourses d’urgences pour les loyers, les achats de nourriture, et de maté- rie] de support tel que les chaises roulantes, quand c’est nécessaire. On distribuera aux personnes, sur demande auprés du AIDS Walk Of- fice, des formulaires et des informa- tions sur la marche. Des renseigne- ments concemant les personnes que ]’on peut contacter ainsi que leurs numéros seront inscrits en bas de ces documents. Les succés précédents ont contribué 4 faire de]’événement de cette année un événement ot! !’on s’attend a voir énormément de mon- de; les différentes opérations de parrainage et les prix dépassent les records jamais atteints depuis les neuf derniéres marches. Des détails concernant les commanditaires, les prix, les divertissements et les invi- tés prévus ainsi qu’une information compléte sur AIDS Walk 96 seront disponibles dans les deux prochaines semaines. 1996 apparait comme un tournant pour la marche pour le SIDA 96. Dans cet esprit, de nombreux objec- tifs ont été identifiés pourla marche de cette année: -accélération de la prise de cons- cience du publicsur les femmes et le HIV-SIDA ainsi que sur |’éducation des jeunes concernant la prévention HIV-SIDA - malgré la popularité de cette marche, les intéréts grandissant et les parrainages, les partenaires dela marche auront beaucoup de travail 4 faire pour garderla marche orientée vers 1*homme plutét que vers les intéréts commerciaux -pourassister un plus grand nom- bre de personnes, le but financierde cette année est d’atteindre $500,000. La marche pour le SIDA 96 lance un appel 4 la communauté de Vancouver pourse rassembler, pour unifier sonsupport financier, son sup- port d’éducation et le soutien huma- nitaire, pour mainteniret d’accroitre les services disponibles envers un plus grand nombre de personnes séropositives ou qui ont le SIDA. Chacun denous peut contribuerasa mani€re, et chacune de ces contribu- tions peut apparaitre comme un ef- fort decompréhension envers la com- munauté. Comme |’anthropologue Margaret Mead a déclaré: «II n’y a aucun doute qu’un petit groupe de personnes réfléchies peu- vent changer le monde.» Les person- nes a contacter pour cette marche 96: FRASER VALLEY WALK - Mie Melnyk878 - 1642 AIDS WALK MANAGER - Ruby Campbell 878 - 1295 AIDS WALK TEAM REGISTRATION - Elaine Foley 878 -1295 AIDS WALK CORPORATE SPONSORS CONTACT Ann Wighr 878 - 1342