oh eet then eh - oan t nent oe a eaenees —_—— he eet net en ence a 2 - Rayon Jeunesse, octobre 1988 Les baleines, ces geants de la gibier de choix ! Diun cdété la baleine, ce monstre marin, cet animal de taille gigantesque. De |’autre, les hommes qui chassent pour vivre. L’affrontement homme- baleine ne date pas d’hier. Il est méme impossible de déterminer quand a débuté la péche a la baleine. Cette activité existait il y ades centaines, peut-étre des milliers d’années, et était pratiquée par les Indigénes de la Colombie-Britannique non loin de notre région, le long du littoral de la pointe sud de I’ile de Vancouver. Au 19e siécle, la baleine intéresse les commercants... Ces derniers, venus de |’est du pays, des Etats-Unis et parfois d’Europe se rendent sur place. Durant les premiéres années, la péche est fructueuse. Ainsi, en 1844, chaque baleinier oeuvrant dans le Pacifique nord rapporte en moyenne plus de 1000 tonneaux d’huile. Conséquence directe: la population du mammifére chute de _ fagon dramatique. Cette diminution des effectifs des cétacés est d’autant plus vive qu’avec le temps, les techniques de péche_ se perfectionnent. L’industrie de la baleine, si performante va d’ailleurs décli- ner a cause... de son succes! Voici une histoire qui illustre cette évolution. En 1905, deux fréres d’origine écossaisse (G.W. Sprott et Renben Balcom) et un chimiste américain (Ludwig Rissmiller) fondent le premier port baleinier moderne de |’Ouest du Canada, sur la céte ouest de l’ile de Vancouver. Des méthodes mo- dernes de chasse et d’exploita- tion des énormes dépouilles des baleines assurent a l’entreprise un réel succés. Mais vous vous en doutez, plus on chasse les baleines, moins il en reste dans l’océan! Ainsi, l’entreprise baleiniére fait failli- te en 1915. & La péche a la baleine faisait partie dela culture des hommes qui peuplaient la région. A \’6poque, ils pratiquaient cette péche grace a de grands canots dont chacun était taillé dans un méme cédre. Dans chacune des embarcations, il y avait huit rameurs. Les pécheurs_ utili- saient des harpons faits d’os et de tendons. La lame était composée d’un morceau aigui- sé d’écaille de moule. 2 Makahs chassant la baleine 8 dans le détroit Juan de Fuca. 8 Ces Indiens du cap Flattery et ON UGJEUNESS 2 Chasse al’indienne: coiffu- leurs parents vivant dans le ess es cee 8 re d'un chef baleinier, faite en sud de Vile de Vancouver é6corce de cédre et décorée de chassaient la baleine dans Editeur: Jacques Baillaut scénes de chasse. des canots de cédre. Le hauts fonds prés du rivage ou Rédacteur en chef: Patrice meilleur terrain de chasse se ces animaux venaient se Audifax trouvait toujours sur les nourir en groupe. Journaliste-coopérant. A | Patrice Romedenne | Recherche-rédaction: ~*~ Francine Brochu ey} Documentation: Jeanne eS / : / Meg GaNY Baillaut Composition: Suzanne Bélanger Administration: Diane Potssant Avec la collaboration du Dépecage: Service Culturel du Consulat H Benjamin Général de France de : Russell a croqué Vancouver et de l’Alliance g cette scéne ou Francaise de Vancouver. fe on voit Publié par le Soleil de E 3 des St atten Colombie one = enievant ia 2 980 rwe Main ‘sg machoire supé- Vancouver, C.B. ed rieure d'une V6A2W3 3 baleine franche. 2 683-7092 2 EE 683-6487