Sécyrite routiere Les consommateurs a oo aeneee Le probleme pour les poli- ciers canadiens sera de prote- ger la vie de ceux qui emprun- teront les routes pendant les’ fetes de Noel et du Nouvel An Et comme la police attribue la majorité des accidents mor- tels de la circulation a l’a- bus d’alcool, elle estime que le meilleur moyen de réduire le nombre des catastrophes rou- tieres est de convaincre les buveurs de ne pas tenir un volant. Selon une enquéte de la Pres- se Canadienne, plusieurs forces policiéres ont déja lancé une campagne destinée a éviter les tragédies de la route pen- dant la période des Fétes. Quelques corps _ policiers: comptent sur les méthodes tra- ditionnelles de surveillance et d'éducation. D’autres ont con- cu des campagnes spéciales, allant des PreReintaes inten- sifs de publicité portant sur l'incompatibilité entre ‘le verre et le volant” jusqu‘au renfor- cement de patrouilles et aux ‘contrdles plus nombreux. Voici le détail des program- mes prévus par les corps -policiers de toutes les provin- ces pour la période des Fétes: @ A Terre-Neuve, la Gem- darmerie royale a l’intention de suivre la méthode tradition- nelle qui consiste a renforcer les équipes de patrouille rou- tiere pendant les Fétes. Tou- tefois, selon un porte-parole de la GRC, il n'y a pas eu récemment de hausse sensible des accidents dus a l’alcool, malgré la multiplication des voi- tures et des conducteurs. Par ailleurs, un _porte-pa- role de la police de Saint-Jean a détlaré qu'aucun renfort n’a- vait été prévu pour la période des Fétes, les citoyens deve- nant “plus raisonnables’”’. @ En Nouvelle-Ecosse, le ministre de la voirie. M. Gar- net Brown, a demande a tous les automobilistes de collabo- rer avec la police pour s’at- taquer aux chauffards et il a demande a,son ministere de poursuivre pendant le mois de décembre une campagne intensi ve d'éducation. Le chef de police de Halifax a expliqué que son équipe ta- chait de convaincre les citoyens d'adopter d’autres moyens de transport que |l'automobile: quand ils savent qu’ils borront. @ Dans _ I’Ile-du-Prince- Edouard. la police diffusera a la radio, a la télévision et dans les journaux des messages soulignant que l’alcool et 1’es- sence ne font pas bon ména- ge. De plus, selon le chef de police de Charlottetown, des patrouilles supplémentaires surveilleront les routes , pen- dant les Fétes. @ De son cété, le secrétai- re provincial du Nouveau- Brunswick, M. Rodman Logan, a demande a tous les conduc- teurs de piloter prudemment, ajoutant que les routes de la province n’avaient pas été con- cues pour les chauffards. La GRC et la police de Saint- Jean ont l'intention de multi- lier les ,vérifications et la Gireté de Saint-Jean a deja en- trepris une campagne de sécu- rité de six semaines a la te- lévision et dans les journaux. @ Pour sa part, la Stireté du Québec ne prévoit pas de ren- forcement des équi poli- ciéres pendant les Fétes, mais elle projette une compagne de pees sur les dangers de ‘ébriété au voltant. os -La police de Montréal pour- suivra le p e de sur- veillance eaitce entrepris avant |’Expo’ 67. Pendant les Fétes, les effectifs policiers seront au complet et les pa- trouilles laisseront clignoter — _ ae arrét aux pé tiodes de pointe pour ra aux automobilistes la eae de la police. @ En Ontario, la Sireté pro- vinciale assurera la surveil- lance stricte des routes pendant toute la période des Fétes. _ A Toronto, le chef de police adjoint, M. Jonh Murray, a an- noncé que les policiers seraient pins sévéres envers sia baad eurs ivres parce que l’ivres- sometre n'a ae a les décourager. Les accusations pour conduire en état debrié té sont en effet de 75 pour cent plus nonbreuses qu’il y a un an, @ Au Manitoba, les pa- _trouilles seront plus nombreu- ses pendant la période des Fétes, mais aucun program- me spécial n’a été prévu. Un porte-parole de la GRC a expliqué que les initiatives spéciales ne constituaient pas la meilleure facon d’assurer la sécurité routiére. “Nous préférons agir toute l'année”, a-t-il ajouté. la collaboration de la popula- tion par TVintermédiaire des organes d’information. @ En Alberta, la GRC a déclaré qu’une ne spé ciale visant 4 réduire le nom- bre de chauffards avait com- mence le ler novembre et qu’elle faisait désormais par- tie ae programme perma- nent. A Cai , comme a I’ha- bitude, des policiers, en de hors de leurs heures de servi- ce, se ci it de rame ner chez.eux les fétards émé- chés. L’équipe de la police de la route a été renforcée le ler décembre aux endroits ea e - Se: que, le cabinet du procureur général a déclaré que la pro- vince reprendrait sa campa- rise pe la fete du travail. Des messa- ges seront diffusés a compter du 22 décembre a la radio, a la télévision et dans les jour- ae jusqu’apres le jour de bre et maintiendra cette tique toutes les nuits pendant les Fétes. il ee lie a a a Ng i 1 OTTAWA — L’Associa- tion des consommateurs du Ca- nada a exhorté le gouverne- ment a résister aux pres- sions exercées par les inté réts commerciaux en vue d’af- faiblir la législation projetée sur la concurrence. Dans un mémoire soumis au ministre des affaires des con- _sommateurs, M. Ron Basford, _ 60,000 personnes, affirme que ae industries ‘‘surmo- nopolisées et non compeétiti- ves sont fortement intéressées a protéger leur situation éco- nomique actuelle et sont prétes a consacrer de fortes sommes pour défaire le projet envi- sage. : L’Association a appuyé la section du bill qui prévoit l’examen par un tribunal des projets de fusion de compagnies ainsi que des accords portant sur les concessions et la fixa- tion des prix. Toutefois, |’Association re- leve ape la composition et la procédure suivie par ce tribunal des pratiques concurrentielles le rendraient indiment vulnéra- ~ ble a Vinfluence de la com- munauté commerciale tout en ne tenant a peu prés aucun compte du consommateur. L’Association a fait obser- ver que le consommateur n’a: pas de garantie d’étre repré: senté aupres du tribunal oi, aul surplus, l’admission du public- sera restreinte. Le mémoire réclame qu'au moins trois des sept mem- bres du tribunal soient des re- présentants des consomma- teurs. Il demande de plus - une modification des clauses du bill autorisant la tenue d’audi- ences secretes sur les acti- vités des sociétés. Le mémoi- re signale a ce propos que les informations confidentiel- les des sociétés — commer- clales ne sont protegees lors des procédures ordinai- res devant les tribunaux et que le tribunal projeté ne devrait es adopter une attitude dif- érente. Cependant, dit le meémoire, sil’y a des exceptions légi- times a une regle générale “saire du tribunal la latitude qui doit aller dans le sens des auditions publiques, _ alors ces exceptions doivent étre stipulées dans le projet. L’Association des consom- mateurs désire que tous les citoyens aient la garantie de pouvoir se présenter devant le tribunal. loi pourrait ce- pendant accorder au commis- de décider les questions qui seront éetudiées et d'écarter les procé dures vexatoires. Par ailleurs, _l'Associa- tion suggere que les industries de service soient assujeties aux clauses du bill touchant la publicité mensongere et que les sociétés de la Couronne soient traitees sur le méme pied que les autres et ne solent pas soustraites a la législation. IBilinguisme En reconnaissant la nécessité, pour la survie culturelle du Canada rancais en Amérique du Nord, d'une “saine prépondérance” de la lan- gue francaise au Québec, le premier rapport annuel du Commissaire aux langues officielles amorce peut-étre une “‘saine évolution” des positions du gouvernement central sur la ques- tion linguistique. La marge d’évolution est grande. En posant jusqu'ici cette question, vitale pour les Québécois, en ter- mes Sees exclusivement juridi- ques et administratifs (Loi des lan- ues Officielles, inscription des roits des minorités linguistiques dans la constitution, districts bilin- Bus, programme de bilinguisme dans 2 fonction publique, création d’ uni- tés francophones de travail au sein de celle-ci, recrutement accéléré de fonctionnaires francophones, le gouvernement Trudeau a_ indubita- blement voulu faire disparaitre quelques-uns des principaux fac- teurs “‘objectifs’ daliénation = li- tique et culturelle des Québécois; et dans une certaine mesure, ses efforts en ce sens commencent & . donner des résultats. Toutefois, ‘l'intronisation du bilinguisme comme dogme officiel du régime politique canadien a eu peu dimpact jusqu'ici sur les fac- teurs “‘subjectifs” d'aliénation | cul- turelle que cent ans d'injustice ont pels ssur les premiers. Méme, accent mis sur les droits des minorités a aggravé la situation, en suscitant chez les Québécois anglo-, phones un irrédentisme _linguisti- que qui rajoute a linsécurité des generations montantes et engendre a son tour chez ces dernieres une détestable intolérance linguistique. Au surplus, le programme fédé- ral de bilinguisme a laissé jusqu‘ici tout entier le probleme du milieu linguistique ambiant, particuliere- ment dans la région de Montréal, plus précisément dans les spheres d'activité commerciale, profes- sionnelle et industrielle. De prédo- minemment anglophone, ce milieu doit au plus tot devenir prédominem- ment francophone; et comme [u- sage de l’anglais comme langue vehiculaire est fixé par des habitu- des séculaires et. des regles de fonctionnement difficiles a modi- fier par simple volontariat, seule une politique globale se rapprochant de la réalité sociologique, sinon ju- ridique, de l'unilinguisme, _pour- ra susciter cette transformation dans des délais tolérables. Cest donc une politique globale ue propose le Parti québécois; c'est lone une polage plobale que devra roposer le parti Libéral de Robert urassa, sil veut tenir ce parti en échec. Mais dans le cadre cons- titutionnel qui nous régit, Québec ne peut saventurer dans cette tid sans l’'appui agiss ccm semblait jusqu'ici impensa qu Ottawa i ae cet appui; mais le rapport de M. Keith r a légerement entrebaillé la porte. Au risque de déplaire, le Com- missaire aux langues officielles doit coincer solidement son bro- dequin dans cet entrebaillement. Et dans son prochain rt, nous lui recommandons fortement de se fourrer le pied dans les impli- cations linguistiques de la politique canadienne d’immigration. Claude LEMELIN Olympiques SPECTACLE VERTIGI- NEUX! Deux membres du comité d‘organisation des Olympiques dhiver de Sap- poro constatent que tout est prét pour accueillir les meilleurs sauteurs au mon- de, en février prochain. I! s‘agit d'un tremplin de 90 >metres, considéré comme l'un des plus beaux au mon- - de.