Restrictions au fédéral M. Donald Johnston, Prési- dent du Conseil du Trésor ,a dévoilé aujourd’hui les mesu- res adoptées par le gouver- nement pour assurer la mise en oeuvre de sa politique de restriction des prix dans le secteur public fédéral. Cette politique a été énoncée dans la budget du 28 juin de honorable Allan J. MacEa- chen, Vice-premier ministre et ministre des Finances, M. Johnston a confirmé que la politique de restriction s'applique a tous les prix administrés dans les domai- nes de compétence fédérale. Sont assujettis a cette politi- que. non seulement les prix tablis par les ministéres, organismes et sociétés de las couronne du secteur iédérai, ainsi que par les filiales a part entiére)par filiation directe ou indirecte) de ces dernié- res, mais aussi ceux établis sous l’autorité des organbis- ‘mes fédéraux de régiementa- tion. Aucune augmentation de prix ne doit excéder 6 pour cent pendant la période de douze mois qui a commencé le 28 juin 1982, et 5 pour cent pendant les douze mois qui suivront, Les augmentations supérieures & ces limites qui ont été approuvées avant le 28 juin, mais qui doivent entrer en vigueur aprés cette date seront réduites. Seules seront exceptées les hausses des prix a l’exporta- tion et des prix du pétrole et du gaz naturel résultant d’ententes fédérales-provin- ciales. Il convient de signaler ue, selon le Programme nergétique national, les prix du pétrole et du gaz an Ganada sont notablement | inférieurs aux prix interna- tionaux et doivent le rester. La politique de restriction s'applique aux prix ou aux taux individuels fixés pour jes divers biens ou services, et non pas aux augmenta- tions moyennes qui pour- raient &tre calculées pour les catégories de biens ou de services. Pourquoi faut-il que nous ayons assez de mémoire pour retenir jusqu'aux moindres particularités de ce qui nous est arrivé et A MEDITER bg ll que nous n'en ayons pas assez pour nous souvenir combien de fois nous les avons contées a une méme personne? La Rochefougauld. Comtés de Prescott et Russell naire. prochain. -1.Nom “A la recherche d' alphabétiseurs...” Le: groupe Alfa-Action a commencé son travail de dépistage des alpha- bétiseurs dans les comtés unis. Il nous a demandé de transmettre ce question- Le dernier recensement de Statisti- que Canada estime que 40% de la popula- tion active francophone de Prescott et Russell est analphabéte. En vue d’aider ces gens, d’alphabétisation de Prescott et Russell se propose d’offrir des cours d’alpha- bétisation selon une approche populaire. Ces cours débuteraient dés l’automne Présentement, nous sommes a la re- cherche d’alphabétiseurs avec ou sans expérience. Si vous étes intéressé(e) 4 mettre vos services 4 notre disposition, veuillez remplir le questionnaire suivant et nous le faire parvenir a: ALFA-ACTION, C.P. 845, ~ Hawkesbury (Ont.) K6A 3C9 le Comité 2. Adresse 3. Téléphone tion? NON °°: ment? ee 014) OS NON © vous desservir? Hawkesbury L’Orignal Vankleek Hill Alfred - Casselman Plantagenet Autre (spécifiez) des individus ou des groupes a domicile ou 4, Avez-vous déja fait de l’alphabétisa- OUI © Spécifiez 5. Au mois d’aoit, seriez-vous prét(e) a suivre quelques cours de formation en alphabétisation offerts gratuite- 6. En tant qu’alphabétiseur, quel endroi dans Prescott et Russell aimeriez- 7. Préférez-vous donner des cours a: 8. Préférez-vous donner des cours: = dans un local communautaire 3 6 Canada-France A l'Ouest, du nouveau Par André Piolat et Marc Girot Vancouver a été pour la premiére fois le terme du voyage d'étude organisé du 18 au 26 juillet par l’Associa- tion interparlementaire Ca- nada-France, a l'intention de 12 parlementaires francais et de leurs hétes. La déléga- tion francaise était conduite de Seine-St-Denis{banlieue parisienne]. Nous l’avons rencontrée pour faire le point sur cette visite. Le Soleil: Pourquoi étre venu jusqu’é Vancouver? V.N.: Cette ville est symboli- que de notre volonté, en tant que Francais, de découvrir la réalité canadienne, et toute la réalité canadienne, qui comprend aussi l'Ouest du PAYS. Nous avons voulu faire faire a 1’Association autre chose que le triangle habituel Québec-Montréal-O- ttawa. C’est aussi que nous sommes allés au Québec, mais non en Alberta et en Colombie-Britannique. ll nous a d’ailleurs fallu batail- ler dur pour y parvenir! Le Canada est autre chose que la francophonie du Qué- bec. Cela, nous avons du mal a l’admettre. Et c’est en partie pour mettre fin avec idées précon: cues que 1’As- sociation s'’efforce de s’ou- vrir aux anglophones, de l'Ouest notamment. Nous sommes suffisamment de parlementaires francais par- lant anglais pour pouvoir les accueillir en France, dés l'année prochaine nous |!’es- pérons, dans l'intérét de notre connaissance mutuelle. Le Soleil: Le Québec prend- il une telle place dans les échanges avec la France? V.N.: C’est certain! Si l’on considére par exemple le poste des Echanges cultu- rels, on s’apercoit que sur un total de 100 millions de francs, 11 millions seulement oti: au Canada _ hors-Qué- AC... Le Soleil: Avez-vous tiré d'autres enseignements de ce voyage? V.N.: Nous avons beaucoup travaillé sur la télédiffusion par cable, qui est trés avan- cée au Canada. En France, nous en sommes encore & une situation de monopole de l'information télévisée. Or ce monopole ne peut durer; il nous faut donc avoir une idée de ce qui adviendra aprés sa suppression. La télédiffu- sion par cable par exemple... Le Canada nous offre un bon terrain d’observation. C’est un systéme institionnalisé, réglementé, qui fonctionne bien. Le Conseil de radiodif- fusion et des télécommunica- tions canadiennes nous a aussi beaucoup intéressé, en ce sens qu'il permet a toute une gamme de projets-ca- naux communautaires, spor- tifs... - de s’exprimer et qu’il prévient les abus possibles ‘de la liberté. Mais nous ne sommes pas venus au Canada chercher les _ installations technologiques nécessaires; nous les avons. Le blocage en France provient plutét de problémes économiques poli- tiques. Peau plastique pour robots Dans dix ans, les ro- bots auront une peau. Une vraie peau comme la nétre, sensible aux formes, aux vibrations peut-étre méme aux températures. Les in- génieurs du Laboratoi- re d’automatisme. et . d’analyse des systeé- mes de Tuuivuse (LA- AS) prennent le pari. La peau artificielle sur laquelle ils travail- lent actuellement com- prend plusieurs cou- ches de plastiques. Un réseau de petits fils électriques les renfor- ce. Son réle est capital. Quand le robot rencon- tre un objet, sa peau s‘écrase plus ou moins en fonction du poids, de la forme et de la vi- tesse de cet objet. Le réseau de fils enregis- tre ces informations et les transmet a |'ordina- teur du robot qui les analyse puis. reconsti- tue la forme de lI’in- trus. ‘ Le QI des robots qui triment dans nos usi- nes va’ gtimper.d*un coup. Jusqu’ici, leur gros probléme c’est de réagir quand une piéce se présente a l’envers, Beaucoup de robots pa- niquent sans arriver a la redresser. Avec leur nouvelle peau, ils n’ont qu’a palper la piéce. Ils la comparent avec la forme inscrite dans leur mémoire et leurs bras la redressent pour qu’elle se présente a \’endroit. ; Autre développe- “ment possible: la mé- decine. Actuellement, les robots auxiliaires des malades paralysés sont assez grossiers, trop maladroits. Quand . le paraplégique ordon- ne ason robot domesti- que de lui verser a boi- re, l’engin contréle mal sa force: ou il serre- trop le goulot et la bou- teille explose, ou il se retient et elle lui glisse des pinces. Finies ces erreurs. La peau étu- diée & Toulouse assure- - ra & tous coups une prise correcte. Un au- tre débouché est a |'é- tude: l’orthopédie. On fait marcher le malade sur la peau de plasti- que. Elle enregistre les pressions, _pathologi- ques ou non, pour cha- que millimétre carré de la plante de ses pieds. Ensuite, on peut lui fa- briquer des semelles ou des prothéses d’une précision inconnue ac- tuellement. Le Soleil de Colombie, vendredi 30 juillet 1982 11 Au secours de la «Francophonie & You» et & la Québécoise sur la rue Granville. Vivre en Indien suitedelapage { a restation, qu'ils estiment, illégale, de 11 hommes de la b bande. Indiens inscrits Encore ce tableau plutét sombre ne concerne-t-il que les 300,000 “Indiens inscrits” ceux qui sont reconnus par le gouvernement, et dont le sort est garanti par un statut et des lois spécifiques. Les autres,—c’est-d-dire les au- tochtones dont les ancétres n’ont pas pu, ou pas voulu, signer des traités avec le gouvernement fédéral—, n'ont pas d’existence légale. Par conséquence, ces 500,000 “Indiens sans statut” — com- me autant de Métis — ne bénéficient pas du Bien-Etre Social et des différentes aides apportées a leurs fré- res des réserves. Leur situation est encore moins enviable. Cette condition d’assistés est apparue aux délégués de la Conférence comme une insupportable oppression. Pour y mettre fin, une série de renvendications se sont élevées pour affirmer les _ droits.des indigénes. Sur le sol d'abord. La terre “volée” “L’homme blanc a volé notre terre” devait dire le Chef Manuel. La terre, qui est non seulement le territoi- re spirituel et religieux des ancétres, mais aussi l’abri de nombreuses ressources mi- niéres et énergétiques. Nombre d’autochtones re- mettent en question l’actuel partage des bénéfices et autres redevances tirés de l’exploitation de ces ressour-. ces: “Les sociétés multinatio- nales contrélent la produc- tion et les richesses. Elles sont si puissantes qu’elles Bernard et- la planche suite de la page 1 Président pendant deux ans de l'Association de la pees a voile de Colom- ie Britannique, Bernard n’oublie pas |l'entraine- ment. Et en compagnie de deux autres francophones de Vancouver, erry Damilano et Serge Guay, ilse rendra, A la mi-aofit, & San Diégo pour les cham- ionnats nord-américains. si'nous parlons d’é- chéance plus proche, Ber- nard organise pour la fin de semaine qui approche, les championnats de Co- lombie Britannique & Har- rison Hot Springs. Pen- dant quatre , du 30 juillet au 3 aofit, c'est a qui rivalisera par son habileté et son style, sur des pacer “Windsurfer”. poids, lanchistes de Colombie que vont faire mentir celui qui s’était esclaffé devant ce sport et qui lui avait promis une vie trés courte. propre ~ détre, leur Certains influencent le ment”. La volonté de vivre en Indien a été également farou- chement exprimée. “Nous voulons reconquérir et dé- fendre notre identité cultu- relle” ont répété les délé- gués. Toute la semaine, tous ces thémes se sont croisés et fortifiés pour appeler a la reconnaissance des peuples indigénes. Une reconnais- sance qui ne pourra aboutir qu’en donnant des pouvoirs politiques et économiques & la communauté indienne, et non en “rapatriant” une Constitution qui ne fait de place que pour “les deux uples fondateurs”. Les délégués a la Conférence ont assuré qu'ils poursuivraient leur combat pour que la Constitution reconnaisse un gouverne- _- troisiéme niveau de pouvoir, s’ajoutant a ceux d’Ottawa et des provinces. En définitive, l'Assemblée mondiale ne constitue qu'un point de dé; Aux peuples indigénes de développer leur facgon de faire et ropre idéologie. du Québec notamment, ont méme évo- qué la possibilité de l’autodé- termination. “Nous ne vou- lons pas des droits des minorités; nous voulons |’é- galité en tant que premiéres .,,nations dans la communauté humaine”. CN -AVIS DE VENTE . rue, ton, Alber- ated ~ de een v emen: té Rail de: Elll Ram -1979 Se ELOIEOCIATASI, unite no.T079108 ys & Prince George, C.B. Les termes de ventes sont “tel quel, sur place”. Les soumission ne sont L’offre ne sera pas