Le vendredi 30 mai 1997 19 imanche dernier, je devais me rendre couvrir une exposition de cabanes d’oiseaux sur |’ancien site de Expo. J’y suis allé mais nai jamais trouvé d’exposition ni Madame Unetelle que je devais rencontrer. J’y ai bien croisé quelques oiseaux ici et 1a, errant dans le ciel, quelques chiens qui trainaient des gens plus ou moins heureux, mais bon, pas d’exposition. Vraiment, il est grand le site de PExpo. Dommage, j’aurais bien aimé discuter avec ces constructeurs de maisons d’oiseaux, ca devait étre de méchants moineaux... Aprés une heure_ de marche anxieuse, j’ai opté pour un bon besoin naturel dans une salle de bain publique. Ouf ! ouvrir la lumiére, mais en Je voulais réalité je l’ai fermée et, un gars a crié. Il était large comme un frigidaire et haut comme une armoire, alors je me suis excusé & peu prés douze fois, et, le besoin que /avais m’a semblé devenir de moins en moins naturel... J'ai pris une chance en lui demandant s’il n’aurait. pas apercu des oiseaux, des cabanes, des affaires comme ca. Il n’avait rien vu de tout ga, mais il avait reconnu mon accent et, veut, veut pas, ca crée des liens. il s’est mis & me parler des Dragons-boats. What ? Des bateaux-dragons. Quoi ? Une sorte de grande chaloupe avec une téte de dragon a Varriére, quwil a dit. Du coup, je Pat trouvé bizzare ce gars. On est sorti puis il m’a entretenu de son affaire. Son nom: James Risdon, originaire du Québec, journaliste au Business in Vancouver, un bon gars. L’an dernier, James avait ajouté son nom & une liste déja longue de personnes désirant participer & des courses sur bateaux-dragons. James ne voulait pas attendre. I s’est impatienté et a eu la belle idée de former une équipe a partir des gens qui attendaient sur la liste. Il y est parvenu, lui et d’autres que Vidée passion- nait, A seulement quelques semaines des régates prévues lors du International Dragon Boat Festival in Vancouver. Ils ont bossé dur. Is devaient chercher un bateau, des commanditaires, des t- shirts, des temps. de Faut vouloir voulaient pratiques, etc. ramer...Et ils ramer, pour le plaisir, pour le défi et ils ont fait, méme si on les considérait, presque toutes recrues qu’ils étaient, comme les under-dogs du Festival. James m’en _ pariait pasionnément et rapidement, de sorte que je lui ai demandé de me _ répéter certaines informations. Il m’a dit:« Viens sur le bateau, tu verras bien ». Je n’ai pas hésité, j’ai dit oui et vive la poésie. James m’a prété des vétements: son t- shirt m/allait jusqu’aux genoux, ses pantalons jusqu’aux cou et ses espadrilles, des 15, on n’en voyait plus le bout tellement elles étaient longues. J’avais Yair d’une autruche en Autriche... J'ai empoigné une veste de sauvetage, une rame et hop ! sur le bateau. Wow! Jétais aussi raide que la planche en bois qui me servait de chaise. Je devais tout. assimiler en méme temps: le rythme des _ différentes cadences, comment tenir la rame, mon dos, mon cou, alouette! Au bout de deux heures et quelques raideurs a mes muscles les moins souvent sollicités, on est revenu au bord, trempé par l’eau et le plaisir d’avoir travaillé fort tout en s’amusant comme des fous. Avant de se quitter, ils ont demandé au journaliste comment il avait trouvé son expérience: that was great! Mais la poésie de cet aprés- midi ne s’est pas arrétée 1a. Non seulement j’étais monté bord, non seulement j’avais ramé, mais ils m’ont offert de revenir compétionner avec eux, les Dragon Slayers, lors des régates de dimanche prochain sur les eaux du False Creek. Pour ceux et celles qui seraient intéressés a partici per (il y a différentes catégories inscrites et ce n’est pas une histoire de gros bras) ou d’assister au Festival (cété Plaza of Nations ou Science World), ou encore simplement pour venir encourager les Dragons Slayers (catégorie Novices, t-shirts marrons, chaloupe peinte d’une barre quelques jaune), voici adresses: International Dragon Boat Festival (les 21 et 22 juin prochain): 1155, rue Pender Ouest, _ Tidme étage, 688-2382 http://www/axionet.com/drag onboat ou Becki Wong: 299-9000 L’équipe des Dragon Slayers (commanditée par DENIS GILBERT A toutes les 9 secondes’ un Canadien se blesse au travail. *durant les heures travaillée Chaque année, le bilan des accidents du travail est accablant. Plus de 820 000 blessés. Plus de 700 morts. C’est trop. Ensemble, nous devons mieux prévenir ces accidents. Participez a la premiére Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail du 2 au 6 juin. Renseignez-vous au 1 800 263-8466 ou http://travail.hrdc-drhc.ge.ca/ Informez-vous des activités dans votre région au (604) 517-5171. SECURITE ET SANTE AU TRAVAIL : eS N‘EST PAS ASSEZ ! be Développement des ressources humaines Canada Development Canada Human Resources