Sos As ts “Etranger a moi~meme> UNE AUTOBIOGRAPHIE PHOTOGRAPHIQUE DE DENES DEVENYI. par Henk F. Vanderhorst et Maryse Wilcox Faites la connaissance de Devenyi, l’ingénieur profes- . sionnel; de Devenyi, le con- férencier, l’écrivain, __le photographe et, non le moin- dre, faites la connaissance de Devenyi, l’artiste. Je les ai rencontrés, tous, A la Galerie de Photogra- phie de Vancouver-Nord, ou il a son autobiographie pho- tographique jusqu’a la fin de ce mois. Exposition qui, j’en suis certain, sera présentée en temps futur 4 d’autres - endroits. Il est intéressant de ren- contrer un homme qui a pu- blié dans plusieurs revues et journaux, qui a, depuis son arrivée de Hongrie en 1956, exhibé 4 la Galerie d’Art de Vancouver, dans les quatre provinces de 1’Ouest, (grfce au Western Art Cir- cuit) au Musée de 1’Ontario et dans plusieurs autres ga- leries privees de Vancou- ver; qui a été conférencier invité de CBUT, Radio-Ca- nada, d’autres stations de télévision et de 1l’Ecole des Arts de Vancouver et qui, présentement enseigne la photographie A 1’Université de Colombie Britannique et dirige un atelier de Photo- graphie Créatrice. Un hom- me qui, avec ses activités _professionnelles, trouve en- core le temps (presque in- croyablement) de créer dans son moyen d’expression pré- féré, la photographie. Le juger par ce quiest pré- senté dans 1’exposition lui ferait injustice, en tant qu’ artiste-photographique. Je crois que les critéres ap- plicables aux oeuvres d’art sont, ou devraient étres, es- sentiellement: différents de ceux appliqués aux biogra- phies, sans tenir compte du moyen d’expression dans le- quel ils sont présentés. Cela est, d’une certaine fa- gon, expliqué dans un com- mentaire sur 1’exposition, écrit par T. Bezeredi, ami de l’artiste. .. ‘Il a jux- taposé ces photos de sour- ces et de styles variés en une évolution autobiographi- TOURNESOL en _ tournée ERNST EDER et CAROLE YAMADA que dynamique. . . un jeune homme peu communicatif, essayant de se trouver par- mi un entourage ensanglanté et épuisé, une fois de plus contorsionné par la destruc- tion et la révolte. . . l’ar- tiste illustre de fagon con- a Vancouver TOURNESOL est une jeune équipe pleine de talent,d’en- thousiasme, d’élégance et de vivacité dans le mouvement. Au programme sont pré- vues des oeuvres francaises et anglaises, notamment une chorégraphie basée sur une chanson de Barbara Mous- taki *‘LA LIGNE DROITE”’’. Ernst Eder, ex-danseur des Ballets Modernes de Paris et sa partenaire, Carole Yama- ‘da, du Toronto Dance Thea- tre, donneront une exhibition de leur art 4 Vancouver, au cours de la derniére étape de leur tournée A travers le Canada. Nous recommandons 4a tous les intéressés d’aller voir et applaudir ces jeunes ar- tistes dont la virtuosité cho- régraphique ne laissera pas de vous étonner agréable- ment. Photo ci-contre par JEAN COPAGE 5 Le Soleil de Vancouver, 28 septembre 1973 ,7 vainquante l’essence méme de son enseignement. Les photos, méme les instanta- nés les plus ordinaires de la vie courante, contiennent plusieurs créations artisti- ques, créées simplement, sans contraintes. Il y a des oeuvres d’art photographi- ques dans chaque album de famille. Denes Devenyi nous montre comment les cher- cher. Son message est clair, ---se voir soi-méme, la réalité, et prendre des pho- tos---. Il a trouve l’art ou il a toujours dit qu’il était, -partout autour de nous-’’. Cela, comme dit, est une ‘explication’’ partielle. ma réserve étant que l’exposi- tion ne devrait pas &tre ju- gée sur les mérites artis- tiques seulement. L’on doit lire ce que Devenyi a écrit dans son livre, qui porte le méme titre que l’exposi- tion. Le livre, a édition limitée, démontre que les préoccupa- tions de Devenyi avec la pho- tographie sont beaucoup plus complexes. Ici n’est pas l’endroit pour discuter le livre en profon- deur. Mais quelques ci- tations nous aident a4 ‘‘com- prendre’’ son oeuvre. Tout devient tellement plus clair quand nous lisons que les jeunes enfants ’’passent au- tant que deux 4 trois heures par jour juste 4 regarder fixement ce qui les entoure. Ils regardent fixement afin d’observer, de découvrir. .. de juges ces choses pour leur Plusieurs années aprés,du- rant notre vie adulte, nous perdons presque compléte- ment cette capacité Jamais plus nous ne ‘‘voyons’’. La photographie créatrice est d’une certaine facon la réintégration de la fixation de l’enfant dans le monde: afin de voir de nouveau, de découvrir de nouveau. Photographier....c’est dé- couvrir’’. Voici les dates 4 retenir: ler Novembre - Vancouver East Cultural Centre - (1895 Venables) - 2 & 3 Novembre - Surrey Centennial Arts Centre (13750, 88th.St.Surrey)- 17 Novembre - James Co- wan Theatre -(Gilpin & Canada Way, Burnaby)- 22 Novembre - Galerie des Arts de Vancouver -. (1145 Georgia) - Lever de rideau A 20h. - Prix d’Entrée: $1.00 - ; Soudainement, nous com- prenons la philosophie de Devenyi par son ‘‘album de famille’’. En fait, l’enfance est 1’é- poque préférée des écri- vains. ‘‘Retourner A son commencement semble nous aider A clarifier, affirmer et identifier ces forces qui nous ont faconnés. . . Nous avons été 14, nous l’avons vécu et ce que nous en sa- vons peu. Probablement que nous ne l’avons jamais quit- té probablement que nous ne le quitterons pas. Ce que nous étions, nous le som- mes’’. Si cela est vrai pour Deve- nyi, c’est vrai, je le crois, pour chacun de nous. Au-de- 14 de ce qui est visible dans les photos montrées, existe une dimension que nous a- vons, totalement ou en par- tie, effacée de notre mé- moire consciente. Afin de ‘*comprendre’’, nous nous devons de retourner en ar- riére, pour retrouver les indices. Car, en déniant ce qui était, une fois, hier, nous nous privons d’un présent sQr et demain sera un vi- de que nous créons. ; Aprés la lecture d’ ‘‘E- tranger A moi-méme’”’ et étant absorbé dans l’expo- sition, je me suis rendu compte que la critique, ’’¢a n’est qu’un album de fa- mille’’ dirigée a 1’exposi- tion, se degonfle d’elle-mé- me . Je sens que son oeuvre est un effort afin de montrer, 4 lui-méme et 4 nous, le dé- sir d’amalgamer les deux corpse - . ‘*‘Nous sommes nés avec un visible, un invi- sible’’. . . Ce que nous sa- vons et ce que nous avons refusé de savoir. . . n’a pas A demeurer captif de nos réves.’’ Avec cela, si nous voulons, nous pourrions étre ‘‘com- plets’’;_etm c’est, 14. tonte la portée d’ ‘‘Etranger a moi-méme’’. Le Canada ira a I‘expo de Spokane OTTAWA — Le Canada partici- pera a l|’Exposition de Spokane, - aux Etats-Unis, en 1974, a annoncé, hier, le ministre des affaires exté rieures, M. Mitchel Sharp. Le gouvernement canadien veut v construire un pare sur une petite ile qui se trouve sur le site de lex- position. Ce parc. dans lequel se- ront. plantés des arbres et des ar- bustes du Canada. deviendra un en- droit public aprés l’exposition. Le theme de celle-ci porte sur Venvironnement et le parc cana- dien constituera une expression “de l'amitié entre le Canada et les Etats-Unis et particulierement en- vers les citoyens du nord-ouest des Etats-Unis. _ NOUS RECHERCHONS DES FEMMES INTERESSEES A] ONTER LA PIECE DE THEATRE: **LES BELLES SOEURS?”’ Pour renseignements appelez: 985-6968 ou 277-8904 ig NO a ee Pests ~ SE oe a a on area, (en ae “.