2 LESOLEIL DE COLOMBIE, vendredi 16 janvier 1981 LE SOREIL ve connate LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice: Huguette Décarie-Desjardins Composition: Annie Granger Secrétariat: Héléne Desbiens PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTER 3213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Abonnement: 1 an: Canada $10- Etranger $15 Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 Hors Québec ee ce nae lentremise de Réduisez vos impéts avec un don 4 la Fondation ~.Le Soleil de Colombie SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir !’étude et l’enseignement de la langue ise en britannique par l'intermédiaire de bourses, prix, etc.. La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée & Victoria, C.B. sous PActe des Sociétés et avec Revenu Canada Impot, qui I's autorisée & remettre des recus Sixdenstours qui pourrest s'en servir pour réclamer en déductions imps les : Le Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: Président: M. André Piolat. : . Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville, Seerétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de, ‘amcouver. , © Aviseur égal: Me Dougias MacAdams, avocat. e Ceaseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M. David Radler, Président Sterling Newspapers, M. Jean Riou, directeur général de le F.F.C. See end L’année fiscale est terminée, au cours de laquelle $3,439.70 ont été recueillis deat $1,000 ont été offerts en prix. Le Conseil d'Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: _ Herring, Walter - Vancouver > $50.00 w, Margaret - Vancouver $ 30.00 Club Francophone - $ 20.00 Hurrard, Léon - Kelowna $ 5.00 . Librairie Le Soleil - Vancouver $500.00 Auerbach, Julie $ 10.00 Girard, $ 35.00 | Christian Caméra Communication $ 10.00 Morrison, Arthur - 10.00 Picard, Joseph - Vancouver _ $ 5.00 Howard, Bruce - Juge $ 40.00 Boileau, Brigitte $ 20.00 aa Soleil de eeebe $500.00 schagrin, Jean-L., Shawinigan $100.00 Piolat, André $600.00 Ross, Rosaire, Coquitlam $ 50.00 Dr. Schulzer, Vancouver - $ 5.00 Y.H. Lefebvre Ingénierie Ltée, Calgary. $30.00 Auerbach, Julie $10.00 Nadeau, Fernand, Edmunston, N.B. $50.00 Cholat, André, Vancouver $5.00 Naud, Albert, Québec $15.00 , TOTAL: Ah $3,000 du Canada. oo avortements a au l'année précédente. cesse de nous rép Alors que le Canada doit avoir recours a I’ population, 65,135 citoyens ont été suppr lavortement. -EDITORIAL Un demi-million de canadiens disparus en 10 ans Selon les derniers chiffres publiés par Statistique Canada, le nombre des gmenté de 4.5 pour cent en 1979, soit 65,135 contre 62,351 La Colombie Britannique est la province qui ale plus haut taux d’avortements, soit 34.2 par 100 naissances vivantes, ce qui se traduit par 21.1 avortements par 1,000 femmes entre l’'age de 15 et 44 ans. L’ile du Prince Edouard a le taux le plus bas, 2.3 avortements pour 100 naissances vivantes soit 1.7 par 1000 femmes de 15 a 44 ans. La moyenne pour le Canada, entre ces agesestde 11.6 avortements par 1000 femmes. Comparé a 11.3 en 1978 et le taux d’avortements naissances vivantes a augmenté de 17.4 a 18.1. Tou jours selon les mémes statistiques 64 pour cent des femmes ayant recours a lavortement étaient célibataires contre 61.3 pour cent en 1978. A quoi attribuer cette différence entre l’ile du Prince Edouard et la Colombie _ Britannique? A la désintégration accélérée de l’unité familiale? A notre systéme d’éducation? Pourtant ilcofiteassez cher. Au désir de certains membres de la profession médicale d’exploiter un moyen de revenu aisé, en facilitant lavortement. Il est impossible de croire que tous ces avortements étaient pour sauver la vie de la mére. Ce n’est certainement pas par raison économique, notre gouvernement ne éter que nous sommes une des deux provinces la plus opulente L’avortement tombe sous la juridiction du ministére de la Santé. Il semble qu'il serait grand temps que le ministre fasse une enquéte tant de nos futurs citoyens meurent avant de naitre. André PIOLAT immigration pour augmenter sa imés avant leur naissance par pour chaquel00 pour savoir pourquef & tee e Courrier des lecteurs “Le Soleil de Colombie” se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs qui lui sont adressées. Les lettres doivent étre dament signées par leur{s] auteur[s]. La rédaction se réserve le droit de corriger _ . les fautes d’orthographe et de syntaxe et de raccourcir le texte s'il était trop long. Les points de vue des lecteurs devront étre ‘accompagnés d’un numéro de téléphone et d’une adresse afin que nous puissions, au besoin, communi- quer avec nos correspondants. Toutefois, a la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas €tre publiés. : Veuillez adresser vos lettres au: Courrier des lecteurs, “Soleil de Colombie”, 3213, Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 . Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Oui, je crois que l'avenir du francais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus a chéque au montant — e .. “ . . NOM. sas ADRESSE VILLE @ecccce PROV...<.... CODE POSTAL... suite de la page 1 Le S.: Depuis que les f:.a phones ont obtenu programme-cadre, n’a-t- 1 pas l'impression que tou pour le mieux dans le r leur des mondes; qu’en ¢ plus précisément? J.R.: Certes, le progran cadre est une réalité, mi s’agit de l’intensificr convaincre un plus «r nombre de parents f: a’ phones d’y inscrire |« enfants. Cette année. i 630 inscriptions, su- 7 clientéle possible de 2. " C’est un peu moins du~ des effectifs potentis] doit. y avoir des cf{t - particuliers pourinfor « les parents, mais surtou ‘: rencontrer, -dialoguer . *« eux pour connaitre | ir craintes et leurs réticer ¢:. Ces démarches prennen ¢ temps, mais nous som « confiants et déterminés. Le S.: Quels sont vos rolze- tions avec le ministér- cv Véducation? J.R.: S’il fallait quallifier les efforts du ministére, nous - pourrions dire que leur atti- tude a été des plus posit 'ves et nous avons senti un césir réel de succés. Cette attituce a été encourageante. mais. n’en demeure pas moins, i’ existe certaines embuches. Par exemple, il faudrait définir une politique de programme-cadre et des — programmes d’immersion. |’ faudrait obtenir de nouveau. réglements, ne serait-ce q qu'une Commission scolaire tente de regrouper dans une méme école les diverses classes du programme-cadre_ de son district. Il faut éviter Objectifs de la FFC en 1981 le dispersement des classes, Visolement des éléves. Il y aurait un effort a faire également a mieux définir les normes d’admissibilité des étudiants au programme- cadre, a promouvoir aussi le regroupement des profes- seures de francais du ' programme-cadre et des classes d’immersion. Le S.: Existe-t-il un mécanis- me de consultation par lequel les francophones peuvent faire connaitre leurs doléan- ces? J.R.: Idéalement, nous aimerions voir la création d'une structure de consulta- tion qui s’occuperait uniquement du programme- cadre et qui aurait un pouvoir de recommandation auprés des commissions scolaires. En attendant, si on veut, la FFC participe depuis la fin-novembre a un comité provincial de consultation qui peut recommander direc- tement au ministre certaines initiatives qui seraient souhaitables. Ce comité regroupe 6 personnes, représentants _respective- ment la Fédération, l’Asso- ciation des parents du programme-cadre, le groupe Canadian parents for french, l’Association des directeurs d’école et des coordonna- teurs des cours de frangais et un représentant du ministeé- re de l'éducation. Le S.: Sion parlait du comité politique dela FFC, que se passe-t-il dans ce domaine? J.R.: Ce comité a été créé il y a 2 ans mais n’a pas réussi a s’établir plus fermement. Les membres de ce comité n’ont pas exprimé la volonté d’étre un comité de travail, siégeant par exemple tous les mois. Plutét, ils préférent jouer un role de consultation et se réunissent quelques fois par année. Le S.: Et que se passe-t-il du cété socio-économique? J.R.: La Fédération est membre du Conseil de Coopération de la Colombie Britannique. L’orientation de cet organisme est le développement selon la for- mule coopérative. Cette année, la FFC aimerait eréer un programme destiné plus particuliérement 4 la libre entreprise. L’un des projets serait de viser la création d’une compagnie dans le secteur immobilier. L’exem- ple dela compagnie CARDA, qui regroupe des intéréts franco-albertains, devrait inspirer les francophones diici. Le S.: Du cété du Conseil Culturel Franco-Colombien, y-a-t-il beaucoup de pain sur la planche cette année? J.R.: Les 10, 11 et 12 octobre prochains, la Colombie britannique sera |’hdéte du 4éme colloque culturel de louest. Nous accueillerons une centaine de francopho- nes venant des 3 provinces des Prairies. Cet échange ne pourra étre que vivifiant pour tous. Cette année égale- ment, le CCFC visera de facon particuliére une meil- leure organisation des divers groupes “culturels”. Il faut que les groupes et les indivi- dus puissent s’entraider davantage et l’un des moyens réside sans doute dans la prévision. Les groupes devraient pouvoir re collectivement des calen- driers d’activités, et tenter’ d’agencer des horaires en vue d’obtenir la participation du plus grand nombre. Cette année, la Colombie-Britanni- que devrait €tre représentée au Festival de la chanson de Gramby, aux émissions “Propulsion” et au “Concours de chorales” organisées par la Société Radio-Canada, au camp CAMAX ainsi qu’a divers ateliers de formation qui se tiennent a travers les provinces de l’ouest. Aprés tout, ne faut-il pas voir dans la culture et la joie de vivre des francophones l'une des ressources naturelles les plus saines qui existe en Colombie britannique? Bonne année a tous. LA FEDERATION DES FEMMES CANA— DIENNES— FRANCAISES RECHERCHE UN[E] © ADJOINT[E] A LA COORDONNATRICE pour son bureau national d’Ottawa [Il s’agit d’un poste a terme de février a juillet 81] Salaire: échelle de $16,000 a 18,500 Entrée en fonction: mi- février. Pour plus de renseigne- ments, veuillez communiquer avec: Ginette D. Sabourin Coordonnatrice nationale 525- 325, rue Dalhousie Ottawa, Ontario KIN 7G2 [613] 232-5791 Le concours se termine le 31 janvier 1981. ee