a enn an nen en nr nN a nn NT aR A. ONT OIE TT ARE es I a Oe aD HT MAT ET at ER MN Ee ae ee Ae EAE fe en ae a Ae ee A iD ae A ai a) i Le Soleil, juin 1996 - A2 DROLE DE TRANSPORT! ie fagon générale, on peut dire que les immigrants qui — sur un caillou alors qu'il dévalait une colline couverte de neige, renversa vinrent s'installer en Nouvelle-France entre 1541 et 1543, étaient des son passager. Outré de la maladresse de "sa monture", le personnage gens fort courageux, et le plus souvent, de caractére agréable. Cependant, en question n'eut qu'une réaction: il fit battre et battre encore celui qui certains d'entre eux, de nature moins aimable et un tantinet (un petit venait de lui servir de monture. peu) condescendants, non seulement accordérent peu d'importance et L'Amérindien, sous les coups de d'attention aux Amérindiens, mais eurent le tort de mal les traiter Aton, retrouva sa fierté et décida durant leur court séjour sur les rives du Saint-Laurent. que le réle de baudet ne lui seyait Méme si une toute nouvelle déclaration du pape proclamait que les _ pas. Trés en colére, il étrangla le Amérindiens étaient bien des hommes et non des animaux, les premiers —_ Francais et le jeta a l'eau. L'histoire colons avaient parfois tendance a considérer les natifs du Canada _ raconte encore qu'un capitaine, venu comme des bétes de somme. a la rescousse de son compagnon, On raconte qu'un jour, les membres d'une équipe de voyageurs eurent subit le méme sort. Inutile de dire l'idée de se faire promener a dos d'homme, ce que leurs h6tes que "cela épouvanta grandement la amérindiens, qui n'étaient pas dépourvus de bienveillance, firent avec compagnie", qui prit la poudre plaisir. Désireux de plaire et peut-étre d'obtenir des produits frangais _d'escampette (partir sans demander en échange de leur service, les Amérindiens portaient ainsi les nouveaux- son reste, fuir rapidement) et se venus a dos d'‘homme. Un jour pourtant, un des porteurs, ayant trébuché dépécha de rentrer en France. Wee, POUCE, RIED-DE-ROL i a 7 EBs PODS El MESURES EN NOUVELLE-PRANCE Source:..B.N..Estampes,.Paris MESURER, PESER... y étre pleine. Un muid ne sera plein qu'aprés y QUEL CASSE-TE TE ! avoir versé 140 "pots" et pour compliquer un mH if est difficile d'imaginer qu'il fut un temps en Nouvelle-France ot, pour mesurer hauteur, largeur, longueur et distances, on parlait de pied-de-roi, de perche, d'arpent et de lieue. Ces fagons de calculer n'étaient guére précises. Lorsqu'il était question de poids, nos ancétres se contentaient aussi de "I'a peu prés". Aujourd'hui, qui pourrait se souvenir du poids réel d'une poignée, de la longueur d'un pied- de-roi, du nombre de perches qu'il fallait alors pour faire une /ieue, ou de la quantité que représentait la roquille, le sétier, le pot ou le misérable ? Quant a la "hauteur de ventre d'un cheval", elle dépendait évidemment de la taille du cheval. I] faut savoir qu'en Nouvelle-France, deux grains d'orge cOte a céte font une /igne, et qu'il faut douze "lignes" pour faire un pouce. I] faut cing pieds pour faire une brasse, mais avec six "pieds" ont fait une foise et il faut trois "toises" pour obtenir une perche. Dix "perches" donnent un arpent et si l'on multiplie par 84, on obtient une Jieuve. Ouf ! Et vous pensiez que le systeme métrique était compliqué ? Aprés tout, on pourrait penser qu'avec ces petites explications, il était facile de s'y retrouver. Hélas, il faut savoir qu’a cette époque, Ja toise du charpentier et celle du macon ne sont pas les mémes et la perche de Paris n'a rien en commun avec la perche royale ou la perche forestiére. Comme on peut le voir, "vendre a la perche" varie suivant l'endroit ot l'on habite. En Nouvelle-France, lorsque le cabaretier vend un pot de vin, celui-ci contient ordinairement deux pintes. Au magasin général, il faut mesurer de 35 a 40 "pots" pour remplir un baril et 46 exactement pour faire une tonne. Attention, baril et barrique ne contiennent pas la méme quantité. Une peu plus les choses, sachez que le tonneau d'Orléans contient le liquide de 280 "pots", alors que le tonneau de Bordeaux, beaucoup plus gourmand, en contient 420. Au XVIle siécle, mesurer les ingrédients solides est tout aussi compliqué que mesurer les liquides. Dans des contenants de bois, d'étain ou de cuivre sont déposées des denrées de nourriture, comme les céréales et les fruits, préalablement mesurées au quart, au boisseau, au minot, au sétieur, au muid ou a la pipe. Il est difficile d'imaginer 4 quoi ressemblaient les deux litrons qui faisaient un quart. Enfin, lorsque les anciens buvaient, ils y allaient d'un coup de misérable, qui équivalait au quart d'une roquille, soit a peu pres deux doigts, donc trés peu. Vive le systéme métrique ! =a Balance a colonnes. S "barrique" réclame de 110 4 180 "pots" pour Editeur: Jacques Baillaut Coordination-recherche-rédaction: Jeanne Baillaut Conception graphique et artistique: Sandrine M. Lejeune Secrétaire comptable: Julie Bonneau Chronique du livre: Monique Truchon-Cashman Collaborateurs: Huguette Gagnon, Madeleine Helm Now ‘Adresse Ui Cite ee ee sy i, Code postal @ Postal Code; ..._____---- Td @ Id; 22s 2 se. 3. Tonih individued: | AU; 10.70$ (TPS/ GST ined) 3 Tarif opéciul "classe" [ AU: 5.35$ (TPS/ GST incl) Class kit Special (wininun de 30 abonnonents) (winimum de 30 aboxwenents) i i i : i : i Publié par le Soleil de Colombie Ltée avec le soutien du Ministére i de I'Education de la Colombie Britannique, du Gouvernement du Québec, et la collaboration du Service Culturel du Consulat général | de France de Vancouver et de l'Alliance Frangaise de Vancouver. | | I I | | i | i i 1645, Se ave Ouest, Vancouver, C.-B., V6J INS tel: 730-9575 fax:730-9576 TPS No-R 103242624 a A. A a ae ae a” a . . « , ° % Pour recevoir ton journal remplis ce coupon d abonnement et renvoie-le ay Rayon Jeunesse 1645 5e av Ouest Vancouver, C-B V6J IN9 La loi sur le droit d'auteur interdit la reproduction de ce journal, y compris par la photocopie, sous peine de poursuites judiciaires. Nout tenuous G@ remercier: Le du Québec l'aide preci 22 G ication de ce present numer. , f Horizon Publications, Dabs Mende de Serle Moan. ne hi Qraucine Gee qué parrainent la distribution du respectivement dans les ecoles Argyle, Notre Dame de Fatima, Pauline Johnson, Maple noue et Richardson. De gencrewr enemples c suivre !