TACs « idainic : 10, Le Soleil de Colombie, 20 Février 197 STEER, SUITE DE LA P.1. — Si la licence est accordée, quand pourrait avoir lieu la mise en ondes? — Si le CRTC rend une décision favorable d'ici’ le ter avril pro- chain, la_ Télévision frangaise pourra entrer en ondes le ter juil- let. Je le répéte, je suis confiant: Vancouver, grande métropole éco- nomique et culturelle, doit, com- me le reste du pays, recevoir la télévision francaise. -Les_ Fran- cophones et bilingues de la C.B y ont droit, tout comme les quel- ques 6 000 anglophones de la ré- gion de Chicoutimi ont, eux aus- si, droit a la télévision anglaise qu’ils viennent d’obtenir du CRTC. “Mais pour conclure, je pour- rais dire que, l’opposition a la TV frangaise est basée, soit sur l'attachement a une. chaine ame- ricaine, soit au fait qu’elle cotte trop. cher, et bien, il vaudrait mieux supprimer alors carré- ment toute television canadien- ne et se rabattre uniquement sur les chaines américaines!” La television francaise a Vancouver. La nouvelle Maison de R.-C. a Vancouver La Télévision francaise a Vancouver LES TRAIT SAILLANTS DU DISCOURS DE M-RAYMOND DAVID DEVANT LE C.R.T.C. A VANCOUVER. (=) Parmi les projets du Plan accéléré de rayonnement, celui de Vancouver est sans doute le plus important. Cela se concoit aisément. La taille de |’auditoire a atteindre et le statut méme de. Vancouver comme métropole économi- que et culturelle nous justifient amplement de vouloir y ins- taller plus qu’un simple Téé- metteur ou perroquet de la chaine francaise. Dans notre optique, il ne serait pas équi- table de traiter Vancouver dif- ftéremment de Winnipeg et d’Edmonton par exemple, ou nous produisons sur place des émissions régionales d’infor- mation et d'affaires publiques. Si la réalité canadienne-fran- caise peut s’affirmer sur l’en- semble du territoire par l’ins- tallation d’émetteurs de radio et de télévision, ce n'est que par I’établissement de centres de production aux endroits- clés que Radio-Canada peut vraiment refléter auprés de ses divers publics tes _particula- rités provinciales et régionales. Le principe de régionalisation. que nous appliquons partout ailleurs au Canada, nous sou- haitons aussi l’appliquer en - Golombie-Britannique.. Car il nous parait tout aussi /égiti- “me pour un Franco-Colombien de savoir ce qui se passe dans son milieu que ce peut /’étre pour un Acadien, un Manito- bain ou un Québécois. (...). Dans le domaine radiopho- ique, la programmation fran-. caise a déja acquis a Vancou- ver ses lettres de noblesse. Notre station CBUF-FM. ac- cueillie par diverses réactions d’opposition en 1967, a su depuis faire accepter sa pré- sence. Voix familiére pour des milliers de francophones, ~ elle recrute également par- * mi ses auditeurs des Anglo- phones et des néo-Canadiens qui y trouvent soit un appoint culturel, soit une source de compréhension du Canada fran- cais. _ Les initiatives de régiona- lisation que la chaine_ fran- caise de radio a_ réalisée font qu’aujourd’hui CBUF-FM produit. spécifiquement . pour son auditoire une quarantaine d’heures d’émission par se- - maine, tout comme _ nos autres centres radiophoniques hors du Québec. La richesse de l’activité artistique et cul- turelle de Vancouver permet d’autre part a CBUF-FM de fournir au réseau des contri- butions de plus en plus nom- breuses et valables. Nous es- timons donc avoir eu raison de miser sur l’apport de Vancou- ver a la vie de la chaine fran- ¢aise comme sur le réle_d'in- teraction culturelle de CBUF- FM entre les divers groupes ethniques. Si, comme on /é ~ dit souvent, le passé est le garant de l'avenir, l’avéne- ment de la télévision § fran- - ¢aise en Colombie-Britannique devrait constituer un élément aussi positif que ce fut le cas pour la radio. (...) - : Eventuellement, étant don- né le potentiel de la région de Vancouver, fa nouvelle sta- tion serait appelée a contri- buer a la programmation du réseau, participant ainsi a mieux faire connaitre Vancou- ver et la Colombie-Britanni- que au Canada francais. Mais ce qui importe en tout pre- mier lieu, c’est que les Franco- Colombiens obtiennent enfin, _aprés de longues années d’at- tente, le service complet de la télévision frangaise. | Enfin, il est interessant de citer des extraits de |’éditorial de Vin- cent Prince (La Presse, 4/2/1976) a ce propos sous le titre: La télé- vision frangaise a Vancouver: On se demande, en particulier, si quelques fanatiques ou quelques “lobbys” de compagnies de cables ‘n’ont pas cherche a ameuter la po- pulation en déformant passablemen: les faits: On parle, par exemple, de gas- _pillage. des deniers publics alors que les dépenses prévues pour l'installation de ce poste frangais sont extrémement modestes. L’antenne est déja Ia a I’édifice qu’on a récemment inauguré a Van- couver pour y regrouper les servi- ces de Radio-Canada comporte espace voulu pour répondre aux exigences de ce poste frangais: On dirait, A entendre ces gens, que Radio-Canada est devenue |’en- nemi qui veut forcer les gens, mal- gré eux, a subir des émissions de télévision dans une langue étrange- re. Pourtant, Radio-Canada ne fait que s’acquitter de son mandat et, qui prévoyait que cette société - d'Etat devait rejoindre dans leur langue, la frangaise ou l’anglaise tés d’au moins 500 habitants au _ neés. (...) oe en particulier, ne fait que donner suite au Plan acceleré de rayonne- ment annoncé, au début de 1974, }- par le ministre Hugh Faulkner, et selon le cas, toutes les collectivi- pays dans les cing prochaines an- Les anglophones de cette région ont une multiplicité de canaux en- tre lesquels choisir.. Les franco- phones ren ont aucun. oe . : :