ste ttt ttt ttt a A tt tt neat at ae a cat ae 16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 10 juillet 1987 Festival Actualité Grande premiére 4 Vancouver: un festival francophone international Suite de la premiére page inédites a@ Vancouver, ce qut devrait fortement encourager les artistes @ exporter leurs créa- tions,» soutient-il. Sur le plan économique, Réjean Bernard croit enfin que ce festival devrait étre un puissant agent de développement €écono- mique dans un des secteurs les plus durement touchés par le chomage. «Ce type d’événement pourra ausst contribuer au développement d’un nouveau marché touristique pour Van- couver, tout en étant générateur demploi de courte et longue durées,» précise-t-il. Entre autres objectifs, Réjean Bernard croit que le Festival d’été de Vancouver devrait stimuler le sentiment d’appartenance de la communauté francophone de la Colombie-Britannique; permet- tre la réalisation de différentes manifestations culturelles qui témoignent de l’évolution de la culture francophone internatio- nale; encourager les échanges provinciaux, inter-provinciaux et internationaux entre créateurs, artistes. et: “le ~~ public-..deé Vancouver; contribuer 4a la vie culturelle, sociale et économique de Vancouver en dotant le festival d’une infrastructure permanente a vocation interna- tionale pour le développement des arts d’interprétation franco- phones; et enfin, imprimer une image de marque au tourisme 4 Vancouver. Bien sur, le Festival d’été de Vancouver ne pourra s'implanter sans un important appui financier des divers paliers de gouvernement. «Le support financier des ministéres fédéraux des Relations internationales, des Affaires extérieures, des Com- munications, du Tourisme, Emploi et Immigration, Secréta- riat d’Etat, de méme que celut des_ministéres provinciaux, des Affaires intergouvernementales ‘et de Tourisme, Récréation et Culture, de la ville degsVancouver et du S.A.I.C. du gouvernement du Québec, nous permettra de réaliser nos objectifs de diffusion des cultures,» souligne Réjean Bernard. L’apport du milieu des affaires sera également une voie de développement essentielle pour le festival. «Nous lu proposerons une formule de partnership comportant des avantages mutuels des plus intéressants,» déclare-t-il. Réjean Bernard estime que le fonctionnement du Festival d’été de Vancouver nécessitera un budget de 260 000 $, soit 41% venant du gouvernement fédéral, 10% venant du gouvernement de la Colombie-Britannique, 7% venant des gouvernements pro- vinciaux (Québec, N.B., Onta- rio, Manitoba), 7% venant de gouvernements nationaux tels la France, la Belgique et la Suisse, «Voulant profiter du contexte positif actuel, nous avons songé mettre sur pied un premier festival d’été francophone a caractére international a se tenir a l’ouest de I’Outaouais.» ainsi que l’Agence de coopération technique et culturelle, et 35% venant __d’autres sources, telles la ville de Vancouver, les revenus au guichet, ceux des commandi-~ tes.et des concessions. Le festival sera administré par un conseil des gouverneurs formé entre autres de M. Jean Riou, actuel vice-président du Vancou- ver Children’s Festival, M. Laurier Lapierre, personnalité bien connue de la télévision en C.B., M. Jean Cormier, président de Cormier Communications, Mme Jeanne Baillaut, ex-direc- trice du Centre culturel franco- phone de Vancouver; M. Henri Lorieau, directeur musical, et M. Paul Lefebvre de Cossette et associés a direction générale sera confiée a M. Réjean Bernard. Le festival entend créer plus d'une vingtaine d’emplois saison- niers. «Le choix du nom, dela nature, du théme et des activités d’un tel événement forment un tout. Is doivent permettre de projeter l'image que!’on veut privilégier, tout en étant compatibles avecles aspirations de la communauté locale.» Vancouver. La. «C’est sur le territoire de la musique des pays représentés, a une initiation a de nouveaux voyages au-dela des mots et des frontiéres, a une fusion des styles et des courants francophones de VAfrique, de l'Europe, — des Antilles et de l’Amérique toute entzére que vous convie le Festival d’été de Vancouver lan pro- chain, du 23 au 26 juin,» conclut-il. Le Festival d’été de Vancouver «Tourisme et culture peuvent et doivent faire bon ménage» Suite de la premiére page régionale et par conséquent, que ces entreprises pouvarent jouer un role déterminant dans le chowx dune destination touristique. Connaissant depuis 1981 une situation économique plutdt difficile, ajoute-t-il, la Colombre- Britannique voyait la une occasion unique de capitaliser sur Expo 86 et procédait, dés le tout début de 1986, dla création d’un groupe de travail conjoint [gouvernement provincial, municipal, secteurs privé et culturel| appelé a développer un programme expérimental de mise en valeur du _ potentiel touristique de la culture, ce qui allatt devenir le CULTURAL TOURISM PROJECT. » «Dans la méme foulée, poursuit Réjean Bernard, la wille de Vancouver publiait le CULTU- RAL ACTION PLAN FOR VANCOUVER et enclenchait a son tour des consultations auprés des représentants des principales industries artistiques et culturel- les de la ville afin de les senstbiliser aux avantages d’une plus grande collaboration entre les secteurs touristiques_ et culturels pour la décade post- Expo 86.» En aoait 1986, on assistait au lancement d’un projet spécial intitulé GET INTO THE ACT, coordonné par le Partnership for Business and the Arts. «Par ce projet, précise-t-il, les différents partenaires s'‘entendatent sur un effort commun de promotion touristique principalement auprés de nos voisins immédzats du Canada et des Etats-Unis.» Finalement, Réjean Bernard estime que toutes ces études et projets ont fait la preuve que tourisme et culture peuvent et doivent faire bon ménage. «Mazs, s'empresse-t-il d’ajouter, been que les différents imtervenants touristiques et culturels de Vancouver aient déja entrepris de collaborer a cet effort commun de promotion, force est de reconnaitre que les Franco- phones occupent une bien maigre place a lintérteur de cette nouvelle dynamique.» Pourtant, le tiers des Canadiens est d'origine francophone et 55 000 d’entre eux vivent en Colombie-Britannique. «Sachant que plus de 69% de la population de la province estiment qu'il est ¢mportant pour unjeune qui veut avancer dans la we, de parler Vanglais et le frangais, et que 77% estiment que ce serait une bonne chose si tous les Canadiens ~ parlaient les deux langues, nous croyons, dit-il, que ce nouveau climat est propice a limplanta- tion d’une nouvelle industrie culturelle francophone directe- ment alignée sur les efforts déja entrepris par les autres représen- tants des secteurs culturel et touristique de Vancouver. Des lors, estime Réjean Bernard, le Festival d’été de Vancouver sera une excellente tribune pour promouvozr la réalité francopho- ne de la Colombie-Britannique, mais ausst, ajoute-t-il, pour signifier offictellement aux auto- rités municipales et provinciales notre désir de collaborer et de coopérer a lessor culturel et touristique de Vancouver et de la Colombie-Britannique.»