- Bourgogne. 01 s’agit de la _ gants d’un blanc virginal, = Stiquetis intriguanta.-ceux.dea tasses en argent suspendues ' tion, le Grand Chambellan _ Sous-Commanderie — un cha- “ne pouvons pas faire autre- blée élitiste et la légende de cette belle région et du pays ’ s'agissait plutét d’une renais- VOL.16 No.7 In Vino” Veritas ! Par Marc Girot Cette “association” réu- nit 10 000 membres autour du monde. Elle entretient d’excellents rapports avec la NASA et le deuxiéme hom- me &@ avoir marché sur la lune a laissé son empreinte dans histoire de la ligue. Chaque participant a une connaissance toute spéciale d’un petit coin de France: la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. Deux héraults viennent de porter leur trompette a la bouche, lancant dans cette salle de I’hétel Vancouver une succession de sons métalliques qui seraient plus appropriés dans le stade en délire de Ben Hur. Derriére eux, une procession de Grands Matitres en houppe- landes pourpre et or —les couleurs de la Bourgogne—, les mains serrées dans des s'ébranle lentement dans des par un collier aux mémes couleurs. | En derniére posi- —dignitaire supréme de 1’Or- dre— avec un cep dans les mains. L’ordre le plus prestigieux C'est toujours ainsi que com- mence l’inauguration d’une pitre local— de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. C'est mardi $1 mai que la 4 section de Vancouver —la deuxiéme du Canada aprés Toronto— a été ouverte. "Nous ne créons des chapi- tres locaux que lorsque nous ment”, explique Jacques Che- vignard, Grand Chambellan de l’Ordre —le plus vieux et le plus prestigieux de son gen- re— depuis 20 ans. “Car notre but est d’attirer en Bourgogne nos membres, répartis sur toute la surface de la terre, a Vexception des pays de 1’Est. Notre chapitre francais sert ainsi pour toute l'Europe.” Mais a quoi exactement? Pour l’essentiel 4 réunir au- tour d’une bonne table —et d’excellents vins de Bourgo-t gne— 600 convives dix-sept fois par an. Les places sont réservées six mois a l’avance et assistance vient des quatre coins de l’horizon. Soudain, la Bourgogne devient le centre du monde pour cette assem- tout entier se transporte au- la des frontiéres. e Que de chemin parcouru depuis ce jour de 1934 ot l'Ordre naissait pour attirer attention sur la misére des vignobles bourguignons ! I] sance, la congrégation s’enra- cinant dans les celliers du Suite page 14 VENDREDI 10 JUIN 1983 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA CQLOMBIE. BRITANNIQUE «On a besoin d’un centre communautaire» Par Annie Granger Le 23 janvier 1982, une trentaine de représentants de divers organismes de Vancouver, du Centre Cultu- rel Colombien aux Danseurs du Pacifique, en passant par le Réseau des Femmes fran- cophones, avaient trouvé un besoin commun: le regroupe- ment des locaux de la franco- phonie sous un méme toit. Un comité avait méme été formé, comité dont on n’a jamais entendu parler! Quelques mois aprés cette réunion, plusieurs personnes contactent la direction de I’ile Granville, un hangar pourrait étre mis a la disposition de Francophones pour en faire un centre. communautaire. Ensuite plus rien, les négocia- tions tombent. C’est devant ce besoin d’un centre de regrou- pement de tous les Franco- phones que la “cabale” ou plutét de nombreux individus décident de mettre leurs éner- gies ensemble, de devenir ~membres: du»Centre Culturel~ » Colombien et d’essayer de faire élire six de leurs mem- bres (cf leur lettre en page 2, a la suite de l'article paru la semaine derniére.) “Nous avons un centre qui existe actuellement et qui | appartient a ses membres et a la francophonie de Vancouver Mikkel Brams et Lise Poirier: “de plus en plus de francophones appuient notre cause.” alors pourquoi aller créer un centre ” explique trés calme- ment Mikkel Brams. Celui-ci ,accompagné de Lise Poirier, a voulu expliquer le pourquoi | de leur action le 16 mai, a la parfois perdus pour la franco- phonie. Et pour les ramener, on a besoin d’un lieu physique , d'un lieu qui ne fasse pas “club privé”. Demandez a n'importe qui quelle impres- phe Se mem tn -il—ressent--lorsque ce Culturel. “De plus en plus de Franco- phones nous appuient et sont solidaires de notre cause. Il est temps que les chicanes ces- sent, il est temps de se regrouper, car s'il y a tant de Francophones a Vancouver, et dans sa banlieue, ils sont n'importe qui entre au Centre Culturel, au coin de la 16@me et Willow” explique Lise Poi- rier. “Le Centre Culturel actuel est en train de tisser la corde qui le pendra, et il s'isole de plus en plus de la francophonie.” * Suite page 8 Parce qu’on lui refuse le bien étre social Une jeune Québécoise se retrouve sur le pavé Par Annie Granger Trouver du travail en Colombie britannique est devenu pour beaucoup de citoyens une obsession; lorsqu’on ne parle pas anglais, c'est oP eque devenu impossible; alors, imaginez, lorsqu’on a ans, qu'on est seule, qu’on ne eer ae un mot Meneses c'est devenu une tragédie. France Saindon: elle court aprés ses droits. Vous vous souvenez certai- nement de cette manifestation (dont nous vous avions parlé dans notre journal du 6 mai) - devant l’un des bureaux du Ministére des Ressources Hu- maines dans Gastown. Les manifestants réclamaient, sur leurs pancartes, un peu plus d’humanité, plus de compré- hension et un peu moins de racisme, vis-a-vis des Québé- cois dont la langue anglaise parlée fait défaut. Et cette manifestation du 2 mai tombait au méme moment que la demande de la jeune Québécoise, France Saindon, 17 ans, pour des prestations de bien ¢tre social. Depuis, France a regu un chéque de $375correspondant au mois de mai. Le mojs de juin est 1a, et le 2-juin, le ministére provincial a refusé de donner suite, mais surtout de considérer France comme un ayant-droit aux prestations du bien étre. Raison: elle est ’ mineure (elle aura 18 ans ce mois-ci, et pour la C.B. la majorité se situe a 19 ans). Elle n’a travaillé que deux mois 1'été dernier.. France avait travaillé dans la vallée de l’Okanagan, était ensuite retournée au Québec et ensui- te avait voyagé au Méxique. C'est du reste de ce pays-la qu'elle arrivait lorsqu’elle a fait appel au Centre Carnegie, Suite page 8 plupart de ses petits cama- rades francais continuent daller a l'école; coincés adultes, il apprend le mé- tier de serveur. Il est élevé a bonne école. Il travail- lera plus tard, alors que les verres sont cette fois bien accrochés sur son plateau, dans des hotels 4 la répu-: tation internationale com- me “l’'Hétel du Palais” de Biarritz ou le “Ritz’: de Paris, imités partout dans le monde. bliant de servir, une autre moitié de lui-méme réve de COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 cents —— Le portrait d’un francophone Un serveur ”? en ‘‘Promenade Par Mare Girot Comment, venu de France et de la restauration, en est-il arrivé a travailler dans un “fast-food” de UBC et A 18 ans, alors que la roirs, sous la forme de six recueils de 400 pages. entre la régle du maitre et Pendant longtemps, ces les devoirs du soir, Hervé deux parties de son étre est apprenti. cohabitent heureusement. Déja dans le monde des_ A un moment, il se retrou- ve serveur sur des bateaux de croisiére longeant les cétes de la Méditerranée jusqu’a la Gréce, sa chére’ Gréce classique... “C'est malheureux de ne pas avoir vu dans sa vie le Parthénon ou le Lion de Rhodes” s'exclame-t-il. 11 visite lors des escales ce qu'il a tant admiré dans les pages des livres d'art Plus loin en Turquie, sur les bords de la mer Noire, se découpe la ville En méme temps, ou- ' activités de Paciféte le 29 commander... aux motset moyenageuse de Trébi- aux réves, et c'est le désir _zonde... d’écrire qui nait, paralléle a une attirance pour les Suite page 14 L’oublié de Paciféte mai sur I'tle Granville, publié dans notre dernier bes numéro mentionnait les noms de tous les partici- pants a “La belle soirée”, le spectacle qui s'est dérou- lé le soir au Arts Club Theatre. Tous... sauf un. * Loublié, c’était Sylvain Archambaylt, chanteur- compositeur qui s’accom- pagnait a la guitare. Espérons qu'il n'est pas Le compte-rendu des uae rancunier... il travaille au arr bureau de poste central de j 3 b isi Vancouver. Sylvain Archambault Oncle Archibald ie es ae ike a ily . pt a tar < pl ln Ae