a? 12, Le Soleil de Colombie, 17 mai 1974 L’- ENVIRONNEMENT par André CHOLLAT **Savez-vous planter des... Le peu que je sais, c’est A mon ignorance que je le dois. (Sacha Guitry). Ce n’est pas tout de planter la bonne plante au bon endroit pour qu’elle réussisse, il faut encore savoir comment la bien planter! Voici donc quelques points pratiques qui vous aideront 4 réussir plus sQrement vos plantations. * Nous avons discuté précé- demment des conditions du trou-de plantation, largeur et profondeur; dans le cas d’un sous-sol moins bon que le sol, on place au fond dutrou de la bonne terre, de telle fagon que les racines nou- velles se développent sans difficulté, favorisant ainsila reprise et l’évolution de ce que l'on a _ planté; c’est ’ lop ign est conseillé de. aplante un supplé-— ment d’acide phosphorique: de la poudre d’os (bone meal) corne de cheval. . .. .ceci favorise le a es des racines. * Un point trés important pour la survie de la plante est la profondeur 4 laquelle vous allez la planter. [I] ne faut pas trop enterrer une plante, un arbuste ou un arbre, vous risquez, sinon, de l’asphyxier. Ne vous est- il point arrivé, parfois, de planter un arbuste et de dé- sespérer de le voir s’épa- nouir. il végéte. C’est que, bien souvent, les racines sont trop profondes et ne peuvent évoluer. En effet, pour la plupart des plantes, les racines supérieures sont au ras du sol; ce sont les racines de productivité dela plante, elles absorbent l’azote atmosphérique ap- porté par les eaux de pluie, elles sont influencées par le © soleil qui réchauffe la surfa- ce du sol; elles sont, pour la vigne et les arbres fruitiers, les agents de qualité, de beauté des fruits et de leur bon goat! Une plante en motte: il ne faut pas recouvrir la motte de plus d’un demi-pouce. Pour les coniféres, les rho- dodendrons et azalées, il faut méme 4& peine recourir la motte. Shee ‘ticuliers; Pour les plantes 4 racines nues: il ya deux cas plus par- le premier con- cerne les plantes greffées au ‘pied: rosiers, arbres frui- tiers et certains arbres et arbustes décoratifs. Il ne faut pas recouvrir de terre la greffe (cicatrice bien visible, cela donne l’impres- sion qu’une branche fut cou- pée, trés souvent cela donne un pied tordu ou déformé).Il y a de bonnes raisons pour pour cela: éviter 1’humidité 4 la cicatrice et en méme temps les maladies crypto- gamiques, ne pas mettre en contact la partie supérieure | ou greffon qui pourrait pren- dre racine directement (et ceci n’est pas 4 souhaiter dans bien des cas: rosiers et arbustes déco- ratifs, 4 cause des maladies ou de caractéristiques du sol, contraires, qui feront crever la plante). Le deuxiéme cas, pour les plantes 4 racines nues con- cerne les plantes obtenues par bouturage, la profondeur des racines ne doit pas dé- passer six pouces. Il est méme préférable de les avoir plus en surface que trop profonde. Les racines ont toujours la possibilité de descendre, alors qu’il leur est moins facile de re- monter. * Un autre point important pour la reprise de vos plan- tations est de savoir réaliser l’habillage de vos plantes! Mais qu’est-ce donc que cela. C’est tout simplement l’action d’éliminer le bois (les branches, les racines) et le feuillage en trop et i- nutile au démarrage de la plante. Il faut d’abord recouper les racines ~“d’une plante = 4 racines nues: ceci pour é- liminer les bouts desséchés et provoquer des cicatrisa- tions d’ot partiront les ra- cines nouvelles (c’est -.en effet dans les bourrelets ci- catriciels que se trouve en plus grande quantité une substance- chimique de re- production radiculaire). . cignes,; © (Au Petit THE HAPPY RESTAURANT © Bonheur). Steak House SPECIALITES CANADIENNES différentes chaque jour = -OUVERT de 17h00 a 1h00 a.m. FERME: tous les dimanches 4136 rue Main (& King Edward) TEL: (604) 874-8228 DES INDIENS DE NATIONALITE FRANCAISE En 1954 lors de la cession de Pondichéry 4 1’Inde, la France décida d’accorder la nationalité frangaise 4 tous ceux qui laréclamerait, jus- qu’a février 1963. Les bé- néficiaires transmettant leur nationalité francaise 4 leurs enfants, il y a main- tenant entre 13,000 et 14,000 Pondichériens francais. En effer, .ces Pondichériens peuvent décider d’émigrer en France 4a tout moment - leur nationalité francaise leur en donne le droit. S’ils restent en Inde, ils ont droit a une éducation francaise, et la France doit payer des professeurs pour assurer un enseignement en frangais aux niveaux primaires et secondaires. _ La France, n’en perd pas moins son influence, surtout culturelle, dans son ancienne colonie, mais elle. n’a pas fini de se trouver face A de tels problémes post- coloniaux. Une 3e chaine de TV pour le Québec OTTAWA - Le Conseil de la radio et de la télévision canadiennes a-octroyé les permis d’émission néces- saires en vue de 1’établis- sement d’un troisiéme ré- seau francophone dans la province de Québec. L’en- trée en opération A Mont- réal et A Québec est théo- riquement prévue pour l|’au- tomne de l’année prochaine. . . Record nautique PARIS- Un-Francais de 30 ans, Alain Colas, a complé- — té en 169 jours le tour du monde qu’il avait entrepris seul a bord d’un voilier tri- coque de 60 pieds de long, améliorant ainsi de 76 jours le record établi par le sexagénaire britannique Francis Chichester en 19 8. LA PHOTO ele _coin de Foffice de la langue francaise vous men : direz tant par Louis-Paul Béguin Le cri des animaux 1) Que le pigeon roucoule... Un journaliste de la Tri- bune de Sherbrooke me re- prochait A juste titre d’avoir dit, en décrivant un des per- . sonnages de Délima: ‘‘glous- sant comme un pigeon’’. L’é- minent.journaliste me dit que je devrais savoir que le pi- geon roucoule et que c’estla poule qui glousse. Cela, je le savais. Mais alors, si je le savais, comment se fait-il que j’aie pu faire uneerreur semblable. Je vais essayer d’analyser -le mécanisme de mapensée, qui, voyant une image précise, l’a traduite, par la plume, enune expression er- ronée. Je voyais Fleurette, personnage comique de la série Délima qui, prés de l’ascenseur of elle attendait Délima, riait . encore des quiproquos qu’un moment plus tot, les deux amies a- vaient connus. Je la voyais, dans mon esprit, rire douce- ment, en gloussant, donc en poussant de ces petits glous- sements que les femmes maigres adoptent, mesem- ble-t-il, pour exprimer leur joie. Mais je ne voyais pas Fleurette ‘‘comme poule’’, et ce mot fut écarté incons- ciemment par ma plume, et / en vins tout naturellement A écrire: comme un pigeon. “J’avais oublié A ce moment- 14 qu’un pigeon roucoule, ne glousse pas. Les deuxima- ges, l’une sonore et l’autre visuelle: Fleurette, maigre et fragile, coupee en deux pan je erire. quelle’ --tente d’étouffer. Voila la genése de mon erreur. Comme quoi l’imagination l’emporte parfois sur la réalité. Les lecteurs qui se sont rendu compte de mon erreur me la pardonneront, j’espére, aprés cette expli- cation que certains trouve- ront tortueuses, mais qui est la vérité. Cette mise au point m’a- méne 4 faire certaines ré- flexions. Il est vrai que les hommes, lorsqu’ils parlent le méme langage, parlent des choseschacun 4 leur facon. Ils continuent entre eux leur dialogue de sourds ou d’aveugles. Pour conclure, voici une petite histoire qui vient des Indes. Quatre aveugles' se trouvent en présence d’un éléphant. Le premier tate le flanc et dit: ‘‘C’est un mur’’. Le second, frolant l’énorme patte, réplique: ‘Non, c’est une colonne’’. Le troisiéme touche la trompe et dit: **C’est un serpent’’. Quant au quatriéme, il saisit la queue et déclare: ‘*Ce n’est qu’une corde’’. Cet apologue _ boudhiste tend 4 démontrer que si-l’on se borne a l’exa- men superficiel des choses, on n’a qu’une fausse soneetenr et ayant l’air d’un pigeon, j’ai donné lidée fausse d’un pigeon qui ‘glousserait, alors que le ee ae as pigeon, en vérité, roucoule. ~ (a suivre). : "par Lucien BELLIN. TER As Naome as Gist CE Avant que le vent ne se. léve ou que la marée change, aux premiéres lueurs du matin, ou encore que quel- qu’un ne jette une pierre dans 1’eau pour entroubler la surface, c’est le moment pour le photographe qui n’a personne autour de lui pour troubler ses pensées, de se concentrer sur ses émotions ressenties et d’utiliser son appareil. Cet appareil, s’il est muni d’une cellule photo- électrique 4 travers l’objec- tif, sera appréciable, car A la recherche de l’angle, l’en- trée de la lumiére différe constamment et un réajus- tement continu SempOse « En fin d’aprés-midi, c’est~ la méme chose; tout le mon- de se hate de rentrer pour le dfner, avant que le soleil ne se couche. C’est 4 ce moment-1la que l’intensité lumineuse diminue, que les arbres, l’eau, prennent une teinte et une réflexion trés douces, alors que les der- niers promeneurs ont dé- serté les lieux. Une toute autre atmosphére se crée. Vous réaliserez que les photographies prises plein air, 4 ces heures tar- dives, donnent une _ teinte et pour n’importe quel Age. Si vous ne possédez pas un Objectif a lentille rapide, vous pouvez utiliser Ekta- chrome 160 HSA grande vi- tesse, pouvant étre poussé jusqu’a 450 ASH, pour les diapositives, ou simplement Anscichrome 500 HSA qui m’a donné de bons résultats au crépuscule. 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