24) Association des éc. ivains francophones Accueil Salon du livre Membre d’honneur Assemblée générale »annuelle Nouveau roman Nouvel auteur | Nos écrivains | Bibllographies Critiques littéraires _ Adhésion de la Colombie-Britannique Marguerite A. Primeau, est née en 1914, au nord-ouest d'Edmonton dans un village que l'on appelait autrefois Saint-Paul des Métis. C'est la qu'elle a passé sa jeunesse, c'est la qu'elle a fait ses débuts comme institutrice, et comme Gabrielle Roy, elle a fait bon usage de ce pays, de sa jeunesse. Plus tard, on la retrouve a l'Université de |'Alberta, ot elle fait des études supé- rieures de littérature francaise qu'elle continue a Paris. Enfin, elle est revenue a l'Université de I'Alberta ot l'occasion lui est don- née de suivre un cours de « création littéraire » sous la direction du professeur F.M. Salter qui a été le « précepteur » de plus d'un romancier anglophone, notamment W.O Mitchell et Rudy Wiebe. Elle appartient donc au cercle assez distingué des écrivains albertains qui, si régionalistes qu'ils puissent étre, ont revétu leurs horizons déja assez larges d'une signification universelle (E.D. Blodgett Université de I'Alberta). Elle habite a Vancouver depuis 1954. Depuis le 10 janvier 2004, Marguerite Primeau est Présidente d'honneur de I'Association des écrivains francophones de la Colombie-Britannique. kRakRRKKKREKE PREFACE de E.D. Blodgett, de |’Université de I’Alberta dans Maurice Dufault, sous-directeur, 1983. Qui est, me suis-je demandé plus d’une fois, qui est Mar- guerite Primeau, et d’ou vient-elle ? Si j'ai posé ces ques- tions, c’est que la présence d’un écrivain d’expression francaise dans l'Ouest est extrémement rare. Exception faite de Georges Bugnet, dont le dernier livre est paru en 1938, et de Gabrielle Roy qui, malgré son établissement au Québec, continue a exploiter la veine tellement belle de sa jeunesse manitobaine, et, si on s’en souvient tou- jours, de Constantin-Weber ; mais des écrivains franco- phones qui connaissent l'Ouest il y en a trés peu. Mlle Primeau est de ceux-la, et des meilleurs. Elle est déja connue par son roman Dans le muskeg, qui est suivi maintenant par Maurice Dufault, sous-directeur — titres assez modestes, mais titres qui cachent un pouvoir a la fois fragile et tenace. Ce deuxiéme n’a qu’un seul but, et ne pose qu’une seule question a laquelle toutes les autres sont subordon- nées, a savoir : quelle est la signification d’une vie d’homme ou, comme le posait Albert Camus, est-ce que la vie « vaut ou ne vaut pas la peine d’étre vécue »? Voila la trempe classique et, pour ainsi dire, universelle du ro- Ses romans: 1960, Dans le muskeg, les Edi- tions Fides. 1983, Maurice-Dufault, sous- man. On est aussi tenté de penser que Dufault est le pro- longement de Joseph Lormier, instituteur également et personnage principal dans le roman Dans le muskeg, ou Marguerite Primeau oppose Lormier et ses réves purs et séparatistes a I'Irlandais, O’Malley, qui par son sens des affairac carve la villana d’Avanir dac affate da la rrica