Le Moustique Edition No 14 Decembre tyya Vora yt ici e vor id Nouvelles d' t d'ailleurs - Nouvelles d'ici et d'a Les nouvelles de L'EURO Dés le 1 janvier 1999 : Vous pouvez payer en euros : v par carte et par chéque, v dans les pays participant a l'UEM ( Union Economique et Monétaire) v sous réserve d'acceptation par les commercants de ce mode de paiement. A partir du 1% janvier 2002 : Les piéces et les billets en euros seront mis en circulation. Les monnaies locales disparaitront progressivement. Des vins belges et confidentiels..... ». Boire en Belgique du vin Belge ? C'est a nouveau possible grace a quelques viticulteurs, qui - ge comptent sur les doigts d'une mains. * Le «vin belge» fait généralement sourire, commente Pierre Marsia, chef bruxellois d'origine ardennaise du restaurant «Le Passe-Bouillon», entiérement dédié aux produits de nos terroirs. Or, & mon sens, certains de ces vins blancs valent largement leur homonymes “ luxembourgeois. Parmi les plus honorables d'entre eux, on peut citer le « Chateau «. Schoonhoven » d'Aarschot et le «Clos Bois-Marie» a Huy, tous deux vinifiés essentiellement ve @ partir de miiller-thurgau (NDLR : du riesling croisé sylvaner du Luxembourg). » Voila de quoi boire chauvin et rétablir la balance de I'Histoire, car c'est sous Napoléon que la ‘© majeure partie des vignobles belges furent arrachés et réduits 4 néant afin de privilégier les * ving francais | Or, établie depuis le Moyen Age en Belgique, la viticulture jouissait d'une . renommeée dans toute l'Europe au XVe siécle, période a laquelle l'exportation s'élevait a *y plusieurs milliers d'hectolitres. Plus modestes aujourd'hui, les productions d'Aarschot comme * de Huy s'attachent a faire revivre tradition et qualité : 20.000 bouteilles pour le «Chateau . Schoonhoven» contre seulement un petit millier pour le «Clos Bois-Marie». Une production * quasi confidentielle pour ce dernier, justifiée par le fait que son propriétaire actuel est d'abord * architecte, épris, certes, depuis trente ans, de viticulture. Rachetant un hectare de colline de ». son enfance, située en bord de Meuse, Charles Legot commence donc par y construire sa ’: batisse. Sans se douter que ses terres recouvrent une partie de l'ancien vignoble des «Grands * Malades» attesté en 985 comme propriété de la Principauté de Liege, et donne en 1251 en . rente perpétuelle a la Maison des Lépreux, abbaye fondée par sainte Yvette pour recueillir *- ces «Grands Malades». Un vignoble qui aprés mille années d'existence se meurt en 1940. * Pour ne renaitre qu'en 1963, sous la binette de Charles Legot, avec un tiers d'hectare planteé ". de nouveaux pieds de pinot, noir et gris, d'abord, puis de chardonnay et, surtout, depuis ¥v quelques années, de miiller-thurgau. Le tout vinifié «a la bourguignonne» (avec ferment ma- * lolactiques), pour des vins qui trouvent aujourd'hui leur place sur la table de quelques . amateurs avertis. Geneviéve Levivier. . —E ; : LW