14 Arts et Spectacles «Le scénario de travail que Je propose contient une nouvelle réalité a créer, un véritable cen- tre communautaire francophone» déclare Sylvain Tellier, le nou- veau président du Centre culturel de Vancouver depuis le 19 sep- tembre dernier. Elu par acclama- tion, lors de l’assemblée géné- rale, l’ancien journaliste de Ra- dio-Canada croit qu’idéalement la fusion de la Maison de la Fran- cophonie et du Centre culturel passe par la mise sur pied d’une nouvelle entité. «De laréunion de ces deux organisations va naitre un nouvel organisme qui va hériter du dy- namisme, des forces du centre et de la Maison. C’ est comme une addition A+B=C. Cet organisme devrait travailler a I’ intégration et ala cohésion de ces deux orga- Sylvain Tellier, nouveau président du Centre La fusion, une nécessite nisations,» poursuit le nouveau président. Ce projet de fusion n’est pas nouveau et l’idée a déja mari dans la communauté. «Mon principal objectif est de mener a terme ce projet et je pense que je ne vais pas a contre- courant. C’est méme cet esprit d’ ouverture de toutes les associa- tions impliquées qui est la raison qui m’a poussée a accepter ce poste,» précise-t-il d’un ton con- vaincu. Lenouveau président croit fermement que son mandat de deux ans va lui suffire amplement pour réaliser cette fusion. «Tous sont essouflés et sont préts a pas- ser dune autre étape. Je sens que les gens sont préts a collaborer pour trouver une solution. Mais je serai clair et résolu dans mes démarches,» dit le successeur de Pierre Vigneault. Dans un pre- mier temps, il doit convaincre le conseil d’administration du cen- tre et ensuite la Maison et tous ses cO-propriétaires pour atteindre son but. Pour réaliser ce plan, il entend donc questionner les en- tentes du passé et voir si on peut se sentir confortable avec I’héri- tage que chacun laisse. Méme s'il se dit ouvert et tolérant, M. Tel- lier n’a pas toutes les réponses, notamment aux résistances et aux inquiétudes entre les diverses organisations. «Dans cette optique de fusion, toutes les ressources doi- vent étre rationnalisées et tous les atouts doivent étre mis ensemble pour offrir un véritable centre communautaire aux francopho- nes et francophiles,» dit-il sans minimiser |’importance de deux autres objectifs importants au développement du centre cultu- rel: la multiplication et la diversi- fication des services ainsi qu’une ouverture plus grande aux communautés non-francopho- nes. «Les services tenteront de rejoindre des clientéles d’dge différent et d’intéréts sociaux variables, car la communauté n’ est pas uniforme et vit par sa diversi- té,» déclare M. Tellier en ajou- tant que le volet de la program- mation reléve davantage du di- recteur-général. Le Centre n’a toujours pas de directeur et c’est Anne Goldberg qui assure 1’inté- rim. En se basant sur le succés qu’aconnu le festival Mini-Fran- co-Fun, M. Tellier croit que le centre peut devenir un fort de la vie culturelle 4 Vancouver. Daniel Bélanger au Musée des Métiers d'arts de Vancouver Art décoratif des années 80 exécuté par des artisans d'Amérique ; Jour du Musée 17 octobre de 19h00 & 21h00 par M. Lloyd E Herman, curateur. Lundi au vendredi 9h30 a 17h30 Jeudi 9h30 4 21h00 Dimanche 12h00 4 17h00 Admission gratuite jeudi 17h30 4 21h00 A la galerie Alex Fraser Beauté et intensité du paysage quebecois Autant les ar- tistes du fameux Groupe des Sept ont su chanter les louan- ges de la nature onta- rienne, autant certains peintres du Québec ont su Ou pu capter avec leurs pinceaux la beauté et ’intensi- té du paysage québé- cois. La _ galerie Alex Fraser de Ker- risdale présentera les oeuvres de quatre de ces artistes peintres a compter de samedi le 28 septembre, lors d’une exposition in- titulée «Visions du Québec». Selon le propriétaire de la galerie, Linda Lando, une van- couvéroise francophone qui vi- site la belle province au moins deux fois l’an pour y commander des tableaux, ces peintres sont parmi les artistes les plus populai- res au Québec en ce moment. La nature semble faire partie intrinséque de 1’4me qué- bécoise, mais qu’on soit né au Québec ou ailleurs importe peu. Nos paysages avec leurs change- ments de saisons et de lumiére continuent d’inspirer les nombreux artistes qui y vivent. Gaston Rebry est un de ces artistes. Né en Flandre-Occiden- tale, il a quitté le «plat pays» et les cieux un peu monotones de sa Belgique natale, pour se faire l’in- terpréte de la nature mauricienne. Aprés son arrivée 4 Saint-Boni- "Lac des Iles" de Gaston Rebry. face, & quelques kilométres de Shawinigan, dans la Mauricie, Rebry a peint de belles scénes d’hiver et d’automne qui nous rappellent A.Y. Jackson, mais dans des compositions plus stylisées. Un autre paysagiste né hors- Québec, Vladimir Horik d’Alber- ta, vit au Québec depuis 1971. Tout comme le grand artiste Bru- no Cété, dont on peut toujours admirer et acheter les toiles a la galerie Alex Fraser, Horik habite dans Charlevoix et il s’inspire de cette région calme et pittoresque pour ses paysages et ses villages peints a la tombée de la nuit. Le comté de Charlevoix, paradis des artistes avec ses nombreux sites naturels de mon- tagnes, le fleuve, les petits villa- ges et leurs chemins en plongée, domine également l’oeuvre de Vendredi 27 septembre 1991 Claude Langevin. Ce dernier traite les scénes rurales charlevoisien- nes un peu comme le font Horik et C6été, et comme a'su si bien le faire Clarence Gagnon avant eux. Il rend la lumiére et les contrastes de ce magnifique pay- sage selon l’heure du jour, du temps et des saisons. I] donne du mouvement au ciel en alter- nant des jaunes, des bleus, des roses, des rouges Ou des mau- ves, des noirs et des violets d’orage. CINEMA DE LANGU Ses peintures respirent l’équilibre, la force et la paix de la nature. L’eau du fleuve ou des riviéres invite au calme et a la sérénité. C’est simple, ces toiles nous donnent une envie folle d’aller vivre quelque temps dans ce coin du pays: Saint-Irénée, Saint-Siméon, Les Eboulements, Notre-Dame-des-Monts, Saint- Hilarion, Sainte-Agnés, L’Ile aux Coudres... des noms a faire réver. Enfin, les oeuvres d’une femme québécoise viennent plus 10th VANCOUVER INTERNATIONAL FILM FESTIVAL E FRANCAISE - PREMIERE SEMAINE ou moins bien compléter cette exposition. Pauline Paquin peint surtout des enfants dans un milieu rural, des enfants sans visage qui pourraient étre, selon elle, n’im- porte quels gamins du monde. Ce style naif aux couleurs vives charme par sa grande simplicité, mais je vois surtout ces tableaux dans une chambre d’enfants. Marie Michaud A la galerie " Alex Fraser", 2027 West 41st Avenue, Vancouver, du 28 septembre au 5 octobre. LA VILLE-LOUVRE (FRANCE) 4 Oct. a 10h30, Van. Cent. No 2 9 Oct. a 12h00 UBC URANUS (FRANCE) Gérard Depardieu 4 Oct. 4 19h15, Van. Cent. No 2 7 Oct. a 16h30, Van. Cent. No 2 JACQUOT DE NANTES (FRANCE) Agnes Varda La vie se vit, l'amour meurt, la drogue va et vient. LA DOUBLE VIE DE VERONI- QUE (FRANCE) Palme d'or de la meilleure inter- prétation féminine au Festival de Cannes 1991. 7 Oct. 4 19h00, Hollywood 9 Oct. A 16h30, Van. Cent. No 2 NORD (FRANCE) Ce film de Xavier Beauvois. 6 Oct. 4 13h30, Van. Cent. No 2 10 Oct. A21h45, Van. Cent. No2 1} LA DEMOISELLE SAUVAGE | (CANADA) + Un film de Léa Pool, l'un des plus 4 Oct. a 21h30, Starlight LOVE MOI (CANADA) une histoire a couper le souffle. 5 Oct. a 21h30, Cinématheque 8 Oct. a 10h00, Cinématheque ’ : Les programmes gratuits sont disponibles Pcl Umer lel aux theatres ci-dessus, bibliotheques et les endroits habituels. Billets d'avance en vente en face de Ridge Theatre et Cinematheque. illustres cinéastes du Canada. 8 Oct. a 19h00, Van. Cent. No 1 9 Oct. a 13h00, Vanc. Cent. No 1 DOCTEUR PETIOT (FRANCE) Michel Serrault ("LaCage aux Folles") 8 Oct. 4 21h30, Van. Cent. No 1 9 Oct. a 10h00, Van. Cent. No 1 Le Soleil de Colombie ' | ;