‘membres ee ee Vol. 6 No. 2 7 ne ae eee he wes ee officielle **Le gouvernement du Qué- bec est beaucoup trop timi- de en matiére de politique linguistique’’ C’est ce qu’a déclaré Me Edward McWhinney, mem- bre anglophone de la Com- mission Gendron, devant les de 1l’Association des manufacturiers cana- diens. Le Québec, dans ce domai- ne ,pourrait prendre 1’ini- tiative de proclamer le francais langue officielle sans modifier pour autant la Constitution. Il s’agirait d’un geste A caractére prin- cipalement prestigieux ou symbolique, mais qui aurait des conséquences immédia- tes en méme temp. C’es conséquences prati- ques se feraient sentir au niveau du ministére de L‘Im- migration et des contacts du Québec avec les Etats- Unis. D’ailleurs, dans l’esprit du juriste McWhinney, procla- mer le frangais langue offi- cielle du Quebec, c’est ’’re- connaitre le fait prédomi- nant du frangais dans ce territoire‘’. Qui plus est, c’est ‘‘éta- blir la-personalité publique LE SOLEIL de vancouver LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE $$ en A ee re du Québec pour la gouverne des sociétés étarngéres qui cherche 4 y traiter des af- faires ou A y investir, de méme que pour celle des immigrants et de tous ceux qui choisiront d’habiter au Québec’’’. Me McWhinney demeure cependant assuré que mal- gré cette proclamation du francais comme langue of- ficielle, le Québec continue- ra de traiter en anglais avec les investisseurs améri- cains et en japonais avec les investisseurs japonais. Le juriste demeure per- suadé que de nos jours,par- ler une seule langue c’est trainer inévitablement avec _ soi un terrible handicap pour évoluer dans la civilisation nord-américaine. **Parler une seule langue demain et aprés-demain c’est nous perdre, dit-il mé- me dans le Canada de de- main «& - d’aprés-demain, parler deux langues sera insuffisant’’. C’est pourquoi , 4 son avis les enfants canadiens-fran- ais et canadiens-anglais doivent étre préparés 4par- ler une ou l’autre des deux langues ‘‘nationales’”’ s’ils Avec les beaux jours du printemps les traversiers sont bondés d’autos, pendant que es autos S’entassent , sur des milles de long dans l’attente du prochain depart..... Fautob Peto me ann Pe bp, ent Ae eg Se ee > . gaes Sey . 204 - Québec doit prendre I'initiative _ de proclamer le francais langue veulent ‘survivre dans ce monde nord-américain. Me McWhinney a cité le-. .xemple des Hollandais, dont les enfants, dés l‘age de cing ans,apprenaient, outre le néerlandais, le frangais, l’anglais et l’allemand. Une femme bdtonnier QUEBEC-Pour la premére fois dans l’histoire du Bar- reau en général, une femme deviendra batonnier du Bar- reau de Québec. Il s’agit de Me Gabrielle Vallée, qui remplacera 4 ce poste Me René Letarte. Mlle Vallée a été nommée dauphin du Barreau l’an dernier. Elle pratique sa profession depuis 1964 et a regu, en 1971, le titre de conseiller de la reine (CR). Célibataire, Mlle Vallée s’occupe de pratique géné- rale dans un important bu- reau d’avocats de Québec. Congres d@S “Franco-Colombiens “vai: »::: me Sa a a a a a a Se vendredi 1] mai 1973 - Bulletins Prix -.20¢ de vote bilingues a Toronto TORONTO - Des. bulletins de vote bilingues ont été utilisés pour la premiére fois lors d’une élection syn- dicale par la Commission des relations de travail de l’Ontario. L’élection a été menée par les employés de Sprucedale Lumber et Mattice, dans le nord de 1|’Ontario. . On urcilisera de plus des bulletins bilingues lors d‘une France PARIS — On évalue a un milliard de dollars au total la valeur des propriétés ac- quises en France par des Britanniques, surtout ces der- niéres années. La gamme va des chateaux de la Dordogne aux fermes, des apparte- ments sur la Céte d’Azur a des maisons situées dans la région parisienne, en passant par des terrains de choix qui se trouvent derriére l’Opéra, au Rond-Point des Champs- Elysées, etc. oa De plus, prés de 300 mai- sons d’outre-Manche partici- pent 4 l’économie francaise, principalement dans les sec- teurs des produits alimentai- res et du vétement préf-a- porter. La réaction 4 ces envahis- sements s’apparente a celle qu’on a qualifiée de “défi américain” quand les capi- taux d’outre Atlantique ont commencé a affluer au pays de Charles de Gaulle. Certes, il semble bien que les hommes d’affaires fran- cais qui ont vendu quelque chose aux Britanniques, ou qui ont des actions dans une compagnie britannique, se ré- jouissent en majorité de la collaboration entre les deux Grands de |’Europe occiden- tale, apres l’Allemagne fédé- rale, Les propriétés britanniques en $1 milliard élection qui doit avoir lieu au sein du syndicat des em- ployés de Lecours Lumber et Hearst. La cellule 2995 du Syndi- cat des travailleurs de scie- ries, une division de la Fra- ternité des menuisiers unis, avait exhorté la commission 4 faire imprimer des bulle- tins de vote ,ainsi que des avis en frangais et en an- glais. valent A noter que, régle géné- rale, seulement un cinquiéme des investissements étrangers proviennent du Royaume Uni. Le reste consiste en em- prunts contractés a une ban- que francaise, en préts con- sentis par une institution spé- cialisée ou, enfin, en investis- sements francais, ; On parle de propriétés dont les revenus ont quintuple, voire décuplé, apres avoir été acquises, rénovées ou re- construites par des Anglais. La plupart des personnes qui ont visité Paris connaissent Yimmeuble du quotidien “Le Figaro”, au Rond-Point des Champs-Elysées, 1a ou les bois se ferminent et ou com- mencent les constructions. La Heron Corporation de Lon- dres a acheté de Mme Coty — pour $25 millions, dit-on — l’immeuble en question et son emplacement. On con- struira un nouvel immeuble, trés moderne, dont la surface totale des planchers pourrait atteindre 250,000 pieds carrés. Sa facade s’harmonisera avec celles des autres con- structions des Champs-Ely- sées — le gouvernement rend strictement obligatoire cette harmonisation. On s’attend que les constructeurs démon- trent en occurence le sa- voir-faire britannique. ———————————————— ESE e——— I a pe a pl cre li i i al, ft pa i |