cea aiemetneen csmens oe eens oceeccae toe corretemaenedk deca naaimmoe ne [nen onshntnsmennm ote 1. connote itm Le Soleil de Colombie, vendredi 29 novembre 1985 —5 ettres, arts et spectacles Exposition. Berg: la peinture est sa drogue Par Yannick Duchéne Le Centre culturel colombien présente jusqu’au 19 décembre une exposition des peintures et dessins de Berg et des peintures de Parvaneh Pasha. [C.c.c., 795 - 16e Avenue ouest. Tél: 874-9105. La galerie est ouverte tous les jours de 9h30 a 17h00, le samedi de 10h00 a 15h00 et du mardi au jeudi de 19h30 a 22h00. Foulard au cou, mains dans les poches, les yeux souriants, Berg parle avec tendresse de son quotidien, de ses enfants qu'il aime regarder vivre et peindre. Son regard s’attache sur une toile. Dans une mer de bleu, une silhouette d’enfant se détache. Elle est entourée d’un blanc qui lui donne une spiritualité particuliére. Une toile qui se veut a la fois un exercice de style, un reflet de l’amour du pére et un regard sur l’enfance. Son enfance a lui? Il en parle avec humour. Né dans un atelier, il dit avoir “respiré la térébenthine au berceau” et n’avoir jamais pu imagi- ner la vie sans peinture. Berg expérimente, recherche, voyage et fréquente l’école de la rue. Il se balance entre le figuratif et l’abstrait, deux pdles vitaux de la réflexion de peintre. Hors des normes et des cliques, il a -choisi la liberté en rejetant toute forme d’académisme, en refusant de se ranger totalement du cété du figuratif ou de l’abstrait. Ses toiles aux teintes douces et claires référent souvent a des paysages oti on imagine Toile a ’huile de Berg [sans titre]. .reconnaitre le bleu de la mer et les hautes montagnes de Colombie. Chacun batit l'image qu'il ressent. Cethommeal’air doux se fachera si vous reprochez a sa peinture de ne pas tre engagée. . Son engagement a lui, c'est de parler au coeur, d’offrir un rayon de soleil par le biais de la peinture. Confiez lui votre désir de peindre, Berg vous répondra en riant,! “attention, c’est une drogue”!. Petite, menue, d’allure roman- tique, Parvaneh Pasho étonne en dégageant une énergie monstre. Son art respire la joie de vivre et communique une certaine nai- veté. Couleurs et mouvement sont les clefs d’une peinture aux teintes exotiques, aux formes vibrantes. Pour cette peintre-graphiste, les couleurs parlent en relation avec les formes. Que ce soit avec ses danseurs, ses papillons ou ses formes abstraites, | Parvaneh Pasha capte l’instant fugitif d’un mouvement et le transpose en peinture. On ressent toute l'inten- sité de cet arrét du mouvement dans les toiles représentant des feuilles qui tombent. Cette amoureuse de la nature, | Parvaneh: les couleurs parlent poissons aux couleurs vives. Le temps d’un déclic, elle les photo- graphie puis s’amuse A les peindre pendant des jours. Parvaneh Pasha laisse place al’humour avec une toile comme “L’heure de pointe” ow les personnages de- viennent des arlequins se bous- culant dans la foule de cing heures. L’artiste campe des sil- houettes inachevées que notre oeil complete en toute fantaisie et liberté. Le soir du vernissage, elle écoute avec plaisir les gens imaginer des histoires autour de ses toiles. Cette artiste, dont la peinture exprime une joie simple, toute prés de Yenfance, a un secret: elle ne peint jamais lorsqu’elle voit la vie en noir.. Y.D. Absences Lors du vernissage de l’exposition de Parvaneh Pasha et Berg, il y avait peu de monde au Centre culturel. Aucun représentant, en particulier, du conseil d’administration du Centre qui est censé en représenter tous les membres, francophones. On a vu de meilleures preuves de soutien aux artistes et 4 la culture francophones dont on souligne pourtant a lon- ni des autres organisations s'entoure d'aquariums semés de gueur d’année l’importance vitale. F.B. = Pad le du fe Par Francois Bourboulon champion, Akiva Liebskind (Michel romantique et tourmenté) que les _ La diagonale du fou [Dangerous move], 1984, de Richard Dembo, avec Michel Piccoli, Alexandre Arbatt, Leslie Caron et Liv Ullmann. Etonnant! Oui, vraiment étonnant. La diagonale du fou a obtenu l’oscar du meilleur film étranger et on se demande pourquoi. Bien sur, les oscars ne représentent plus grand chose, tant plusieurs mauvais choix les ont dévolués. Mais a ce point. L'explication de ce choix réside peut étre dans l’anti-soviétisme pri- maire que le film développe d’un bout a l’autre. C'est la seule caractéristique de La diagonale du fou qui ait di retenir l'attention de ceux qui]’ont élu. Sinon comment un film au scénario presqu’inexistant, aux personnages transparents et mis en scéne sans aucune invention peut il étre honoré a ce point? Sa sortie en France était passée presqu’'inaper- cue. Une seconde tentative aprés l’oscar n’avait pas eu plus de succés. L’histoire est pourtant intéressante, puisque c’est celle d’un championnat du monde d’échec. D'un coté, le Piccoli) , un Soviétique de 52 ans qui n’a plus été battu depuis 12 ans. En face, Pavius Fromm (Alexander Arbatt), génie de 85 ans et exilé a Youest depuis 5 ans. Ces deux hommes solides, durs, brillant sont deux adversaires résolus dans un affrontement classique: le lion et le tigre, le maitre et l’éléve, le soviéti- que et le dissident. Cette histoire, elle rappellera quel- que chose aux amateurs d’échecs. Elle est basée sur le championnat du monde qui avait opposé il y a quelques années le tenant d’alors, Karpou, a son rival Kortchnoi. A cette époque, le champion était jeune, et Kortchnoi, le dissident, plus agé. : De ce point de départ prometteur, Richard Dembo, le réalisateur, n’a malheureusement pas su oi se diriger et a donné un film sans continuité, une succession de sketches dans lesquels se débattent des personnages auxquels on ne croft pas. Tous sont tellement conventionnels ('agent du KGB, dur et froid, le dissident, pauvres acteurs s’efforcent en vain de leur donner consistance. Peine perdue, surtout pour Alexander Arbatt qui, avec son physique de joueur de tennis suédois n’est 4 aucun moment crédible en champion d’échecs de génie. “La compétition entre ces deux hommes différents et apparemment irréconciliables, sert de toile de fond aux conflits personnels et politiques qui transcendent. l’affrontement et envahissent la vie privée des joueurs et de leurs proches”. C'est ce qu’explique le dossier de presse. On sort de la salle avec l'impression d’avoir raté quelque chose de Vhis- toire. Il faut se rassurer bien vite il n'y avait rien 4 manquer. Au Cineplex Royal Centre, 1055 Georgia ouest, tous les jours 2 13h40, 15h40, 17h40, 19h40, 21h40. Suite des Arts et Spectacles en page 6 t Mercredi soir chez le poéte Edouard Lotthé et Budge A lasoirée chez le poéte, mercredi 4 décembre 1985, 4 20h30, un duo de jazz: Edouard Lotthé et Henry (Budge) Schachte, dans un spectacle d'improvisations sur des composi- tions originales... Edouard Lotthé est francais (né a Lille) et demeure a Vancouver depuis peu. Il a étudié la musique pendant de nombreuses années (le piano surtout, mais aussi les percus- sions) et a fait partie en France de plusieurs formations. (jazz et rock). Il compose un jazz fort, aux influences pop. Sur des structures ‘musicales élaborées, basées sur des accords riches, se dégagent des mélodies accrocheuses et entrainan- tes. Pour ce spectacle, il sera accompa- gné par “Budge” Schachte, guitariste dont on a pu voir la versatilité¢ dans des spectacles produits au Centre: “Massage” et “La Folie”. Au Centre culturel colombten, 795 - 16éme avenue ouest, mercredi 4 décembre a 20h30. Entrée: 2.00$ [membres] et 3.00$ [non-mem- bres]. Informations Jean Doré, 874-9105. Comme chaque année, le Centre Culturel Colombien organise a l’'ap- proche de Noé] les soirées des Ami-e-s des Arts de la Scéne. Le vendredi 6 décembre a 20h30, le spectacle sera en deux actes, l'un musical avec Paul Serret, (santour) , Gel et Eye Liner (?) dans un numéro de Rock n’ Roll inédit, Phil et Rita (blues), Edouard Lotthé et Budge (jazz). Le second acte sera théatral avec la célébre ligue d’impro. Le samedi 7 décembre a 20h30, la soirée sera dansante avec Chantal Morin et ses musiciens. Au Centre culturel colombien, 795, 16éme avenue ouest, les 6 et 7 décembre @ 20h30. Entrée: 3.00$ [membres] et 4.00$ [non- membres]. Dans le cadre des “Mercredi soir chez le poéte”, le Centre culturel proposera un spectacle en francais de Connie Lebeau intitulé ““Renouer”. Le tout aura lieu le mercredi 11 décembre a 20h30. Le Festival de l’humour, présenté par La Girafe, l’émission en francais de Coop-Radio, en est 4 son 4@me €pisode. Cette fois, le 4 décembre a 16h30, le festival fera un petit tour en France puisqu’il est bien connu que humour n’a pas de frontiére. Jean Doré, l’animateur de 1’émission, recevra Corinne Pasquier qui parlera de Fernand Raynaud, et Jacques Bodolec qui présentera Jacques Beaudoin. : Le mercredi 4 décembre, de 16h30 @ 18h00, La Girafe sur Coop-Radio, 102.7 [FM] ou 104.9 [cable]. colombien. Festival francophone A l'occasion du Festival francophone qui aura lieu 4 Robson Square Media Centre du 17 au 22 mars, le Centre culturel colombien organise une exposition d’arts visuels (peinture, gravure, tapisserie, sculpture). Le vernissage aura lieu le lundi 17 mars 1986. Tout artiste FRANCOPHONE et PROFESSIONNEL doit soumettre sa candidature avant le 30 décembre 1985. Un jury se chargera de la sélection. Les formulaires sont disponibles sur demande au Centre culture] Informations: Josiane Jimenez, 874-9105. Maurice & Colette Lundi - Jeudi: 11h00 - 23h00 : Vendredi et Samedi: 11h00- 1h00 du matin 770, rue Bute, 4 Robson, Vancouver Tél: [604] 683-3262) Tous les artistes A la télévision de Radio-Canada = A GUICHETS FERMES I'émission de Radio-Canada recherche de nouveaux talents | pour la télévisio sont invités a soumettre un résumé, une photo et un enregistrement avant le 10 décembre 1985 Pour plus de renseignements, appeler le 662-6165 yy