Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE ; 1 3 DAWSON CREEK CHILLIWACK 1 KITIMAT 1 TELE SOLEIL | _ Programme de la télévision francaise de Radi de Radio-Canada VENDREDI 14 DECEMBRE 1984 Au ro A Phare - Ouest Phare-Ouest sera dans les iles de la Reine Charlotte sur la céte ouest de la Colombie britannique. Au Nord par les jours clairs on peut voir Alaska qui s’y trouve a une quarantaiive de kilométres. A l’Ouest on ne trouve rien que les eaux du Pacifique jusqu’au Japon. C'est un ‘pays de brume, de mystére, coloré par la présence des anciens Haidas. De nombreux franco- phones sont venus s’y installer. Ils y vivent de travail, d’air et d'eau fraiche, de chasse et de péche et de temps; parce qu'on nous dit quiici on y prend le temps de vivre. Au Royaume de la Sérénité, a voir 4 Phare Ouest le mercredi 19 décembre a 20 heures. yaume de la sérénité A guichets fermés mardi 1 8 décembre, 20h00 A guichets fermés- mardi 18 décembre a 20h00. Tl était une fois dans l’Ouest... fait revivre la Paci- féte 83, mettant en évidence les talents de chez nous. basal Vancouver, —_ présente les gagnants de la catégorie des arts d’inter- prétation: Suzanne Kennely et Selwyn Redivo. A voir & —- fermés, mardi 18 bre a 20 heures. Le Chez-nous des artistes dimanche 16 décembre, 19h50 Les Beaux Dimanches Une soirée exceptionnelle Afin de contribuer au finan- cement du théatre attenant au «Chez-nous des artistes», Radio- Canada produit un remarquable gala, diffusé en direct de la Salle Maisonneuve de la Place des Arts de Montréal. Un théatre d'émotions Pour le réalisateur, le gala se veut avant tout une «soirée de féte», un véritable «théatre d‘émo- tions», un spectacle continu animé par plus de 150 artistes tant sur la scéne que dans la salle. Sous le théme de «!’ancien et le nouveau», les artistes se suc- céderont sur scéne, individuelle- ment ou en groupe. Un copieux programme Le spectacle sera formelle- ment ouvert par Francois Tassé, alors que l’orchestre dirigé par Neil Chotem interprétera un extrait de la chanson-théme. Puis Albert Millaire nous offre «Solitude en quéte», Il entre sur la scéne vide et repré- sente le comédien, justement en quéte d’une scéne, d’un réle, d’un public... C’est a partir d’un texte de Roch Carrier: «l’artiste et son désir universel d‘étre créateur...». On pourra voir par la suite des artistes de premier ordre inter- prétant toutes les dimensions de l'art du spectacle: La Voix, La Danse, Le Théatre improvisé, La Publicité, La Répétition, La Loge, Le Show Business, Charlot, La Soirée burlesque, La Radio, La Chanson francaise, La Chanson canadienne- francaise, La Transition radio- télévision, Les Variétés, Le Pot- pourri-tango, La Soirée a l’opéra, Le Théatre chanté, Critiques et soli- tude et La Féte finale. Une féte inoubliable aux Beaux Dimanches le 16 cecombre €19h50._ Faut-il immoler ses idoles ? jeudi 20 décembre, 20h30° Les Grands Films «La Rose», présenté dans le cadre des Grands Films, le jeudi 20 décambre &;20h30, décrit la verti- gineuse descente aux enfers d’une artiste de la scéne rock qui passe de facon abrupte du statut de star adulée des foules a celui a ange déchu. Mais ce film, mettant en vedette la chanteuse Bette Midler, raconte aussi I’histoire d’un milieu, d’une époque, d’une génération. L’action se situe dans les années soixante, aux Etats-Unis. Toute une jeunesse qui remet en question l’ordre établi, «l’Establish- ment», disait-on alors, trouvera son expression la plus éclatante dans la musique rock. Des figures tragiques du rock On se souvient aujourd’ hui des noms de Jim Morrison, de Jimi Hendrix, de Janis Joplin: figures légendaires et destins tragiques de l'histoire du rock. Et les paroles autrefois prononcées par la chan- teuse Janis Joplin, on pourrait tout aussi bien les entendre de la bou- che de «La Rose». Ne disait-elle pas: «Les gens préférent leurs chanteuses de blues malheureuses, alcooliques, droguées... ou méme mortes»? Dans «La Rose», Bette Mid- ler incarne cette chanteuse qui a rapidement — trop rapidement — atteint les sommets du succés. Son impresario, plut6t que de |’aider, la videra de sa substance. C’est alors Bette Midler qu’elle cherchera refuge dans les «paradis artificiels...» Film qui explore les themes universels de l’incommunicabilité entre les 6tres, de la solitude et du mal de vivre, «La Rose» doit énor- mément a la remarquable perfor- mance de la chanteuse américaine Bette Midler qui se révéle ici une superbe comédienne. On a en outre fait largement état lors de sa sortie en 1979, de la «splendide mise en scéne» de Mark Rydell. Ce film lui valut 4 nominations aux Oscars d’Hollywood. Gros plan sur l'industrie du cinéma Comment se partage les cing dollars que vous déboursez pour une entrée au cinéma entre le pro- priétaire de salle, le distributeur, les investisseurs et le producteur? Saviez-vous que le plus grand succés a ce jour dans l'histoire du cinéma québécois est attribué a «Deux femmes en or», un film de 1970 qui a récolté 4 millions de dollars au guichet, en comparaison de 1 900 000 pour «Les Plouffe» en 1981? Quand on sait que le succés cinématographique est ici l’excep- tion et non la régle, quand on sait que récupérer la mise de fonds ~ représente un exploit, inutile de dire - que le cinéma d'ici se fait dans des conditions plutét précaires... Qu’en est-il de la concur- rence de la vidéocassette? De I‘atti- tude du public vis-a-vis du cinéma québécois? Quel est le seuil de ren- tabilité pour un film canadien? Du distributeur au produc- teur en passant par le cinéaste, le comédien et les intervenants gou- vernementaux, chacun donnera son point de vue sur le sujet. Parmi ceux-ci, le reporter Pierre Dupont a recueilli les temoignages de Claude Fournier, Gilles Carle, Jean-Pierre Lefebvre, cinéastes; de Micheline Lanctdt, cinéaste et comédienne, de Carole Laure, comédienne; des productrices Justine Héroux et Marie-José Raymond et de plu- sieurs autres. ll faut absolument voir cet excellente émission pour se rendre - compte que tous ces gens ne se font pas tous les jours du cinéma; surtout quand vient le moment de jongler avec les chiffres... Dessine-moi UN mouton dimanche = 16 décembre, 22h20 Les Beaux Dimanches Cher Monsieur !’aviateur La preuve que /e petit prince a existé c’est.qu'il était ravissant, qu'il riait, et qu’il voulait un mou- ton. Saint-Exupéry Si toutes les spéculations sur l’origine d'une oeuvre sont permi- ses, il en existe de plus poétiques que d'autres. Ainsi, celle que nous propose le cinéaste Michel Poulette avec son «Cher Monsieur I’aviateur», voulant que Saint-Exupéry, venu au ‘Québec il y a 40 ans, y aurait ren- contré son petit prince. Un aviateur faisant escale 4 Québec, curieux de savoir ce qu’est devenu I’enfant blond, part a sa recherche. Si, tout comme le petit prince vous révez de voir mille qua- tre cent quarante couchers de soleil Benoit Ouellet par vingt-quatre heures, il y a de fortes chances pour que vous ayez conservé votre ame d’enfant. Alors, c’est les yeux pleins d’étoi- les que vous regarderez «Cher Monsieur l’aviateur», aux Beaux Dimanches, le 16 décembre & 22h20, avec Claude Maher dans le réle de I’aviateur et le jeune Benoit Ouellet dans celui du petit prince.