eee ene a _ en | eee | nvnpennnne” Eneee Deanne al ee 16— Le Soleil de Colombie, Vendredi 22 juillet 1983 Le Liban, un an aprés |’invasion Par Alexandre-Spagnolo: Note de la rédaction M. Spagnolo. avait publié dans cet hebdomadaire & partir de juin 1982, une série de sept articles inti- tulée “Le Liban d’hier, d’aujourd’hui et de jadis”. I livre maintenant a nos lecteurs d’autres réflexions sur les suites: de l'invasion israelienne au Liban et sur la situ- ation de crise de ce pays. M. Spagnolo insiste sur le - fait que sa narration se veut neutre ayant vécu au Liban 43 années avec toujours un statut d’ r. Avant-propos . Voila exactement une année que les forces armées ; israéliennes ont envahi une grande partie du territoire de ce pays, précédée d/ailleurs par son voisin, la Syrie, qui s‘était posée en gendarme pour éviter des bains de sang. C’était trés juste, mais aussi pour certaines visées futures, qui seront dévelop- pées plus loin. La débandade des hommes armés de 1’'0.L.P. de Bey- routh et de ses environs a la suite de l’invasion israé- lienne et de ses bombarde- ments massifs, n’a pas to-. . ‘talement maté ces hommes, _ car ils se sont repliés sur les lignes syriennes de la Val- lée de la Békaa, un certain grenier de l’ancienne Rome, s'assurant une protection non négligeable. Israél a voulu de son cété s’assurer aussi une zone tam- pon de 40 kilométres afin de protéger ses villages frontali- ers, de constituer un glacis, tout autant que l'Union Sovi- étique dans les nombreux Pays de l'Est... Mais Israél a poussé les choses beaucoup plus loin et subi d’acerbes critiques. Chacun a son guépier, les U.S.A. au Viet- nam, |’U.R.R.S. en afghanis- tan et maintenant Israél... Rétrospective Beaucoup d’encre a coulé sur ces multiples invasions, mais il est peut-étre bon de revoir et faire un retour en arriére pour comprendre comment certains événements ont provoqué ces actions san- glantes dés 1975. On connait maintenant I’é- chiquier libanais et la posi- tion des divers pions sur le sol de ce pays martyr, mais sait-on exactement comment cette flambée de violence a débuté? Jusqu’a plus ample informé: non. II fallait tout dabord un prétexte, suivant lusage séculaire, les exemples sont nombreux, en voici quel- ques-uns: - La fameuse dépéche d’Ems, du 13 juillet 1870, d’Otto Bismarck, au sujet de la candidature Hohenzollern sur le tréne d’Espagne...dé- péche qui aprés avoir été tronquée fut communiquée a la presse, et décida de la guerre franco-allemande de 1870. - L’assassinat de |’ Archiduc Prince héritier du tréne d’Au- triche, Francois-Ferdinand, a Sarajevo, le 28 juin 1914, fut l’occasion du déclenche- ment de la Premiére Guerre Mondiale. - L’occupation du couloir de Dantzig (Gdansk) par les troupes de Hitler, déclencha la Deuxiéme Guerre Mondi- ale. Pour le Liban, le prétexte fut trouvé, en 1975, lors de la consécration en grande pompe dune église située en plein centre du quartier ultra-maronite appelé Ain- Roummané (Source du gre- nadier) , en présence du Chef des Phalanges _ libanaises, Pierre Gémayel (pére de Bé- chir, Péphémére président as- sassiné, et de l’actuel prési- dent, l’avocat Amine) . il Béchir Gemayel, le prési- dent assassiné A la sortie du lieu saint, une rafale de mitraillette rate Pierre Gemayel, mais tue son garde du corps et plusieurs hommes de sa suite. Les tirs partirent de franc- tireurs postés dans des ruelles, des maisons en retrait. Les représailles furent immédi- ates: un groupe de _ ses hommes arrétérent un auto- car transportant des Palesti- niens. Que faisaient-ils 1a? Et dans ce quartier? Ce massacre fit vingtsept vic- times, en cing secs. Et voila le prétexte tant désiré: par les hommes armés de YO.L.P. méme au cout de quelques victimes. N’est-ce pas, il faut ce qu'il faut..... Pays dévasté, malheureux, a Vorée de sa 3le année d’in- dépendance totale octroyée par la France. Les Phalanges libanaises Pierre Gémayel, aujourd’- hui 4gé de 80 ans, était un sportif de premier plan, un pharmacien établie sur la Place des Martyrs, cette place ou furent pendus haut et court, par les Ottomans, en 1916, une cinquantaine de nationalistes libanais, musul- mans et chrétiens, qui avaient osé humblement réclamer un Liban indépendant. Un regard sur cette forma- tion paramilitaire d’une trés ancienne famille du village de Bickfaya, dans la haute mon- tagne du Liban, le bastion de la chrétienté durant toute la période dite Ottomane (Tur- que), imbue des spécificités particuliéres aux Maronites, - ces disciples de Saint-Maron, un ermite né a Apaméa (Syrie) vers l’an 410 - qui en sa mé€moire, formérent le noyau de l’Eglise Maronite avec un patriarche comme chef, nomination devant étre approuvée par le Saint-Siége. . “ Bientét, a Pierre Gémayel se joignit un homme de grande envergure, Georges _ Naccache, d’une famille trés ancienne libano-maronite qui a donné au pays de grands hommes, dont un président. Trés brillant étudiant au Col- lége St-Francois Xavier (Alex- andrie) des Péres Jésuites, un camarade qui soulevait notre admiration. Orateur, écri- vain, journaliste de trés grand talent, co-fondateur du quoti- dien de langue francaise “TOrient”. : Gemayel et Naccache fu- rent les piliers de cette forma- tion paramilitaire, convaincus de maintenir contre vent et marée, l’identité -chrétienne affermie depuis de nombreux siécles au sein d’un Liban de deux communautés - type canadien- ow |’écrasante ma- - jorité de la premiére mon- trait des signes d’érosion pro- _ gressifs. Le mot Phalange est mal traduit, il donne l’impression du sens courant attribué aux phalanges fascistes connues en Europe, quil-n’a pas. Le nom arabe est “Kataéb”. Plus tard il devint un parti politi- que d'un militantisme presque fanatique portant sur le nati- onalisme libanais. Au fil des ans, une formation musul- mane appelée “Najjadés” avec a sa téte Adnane Hakim, commerc¢ant en articles élec- triques, thuriféraire des vues ultra-nationalistes panarabes de Ganal Abdel Nasser, s’est formée pour damer le pion aux Kataéb. De loin les deux formations se regardaient en chiens de faience. Georges Naccache se retira en douceur des Kataéb, mais son militantisme s’excacerba ayant comme plate-forme son quotidien, impétueux, anti- présence francaise dans son pays, et il fut emprisonné plus d’une fois. De che- minement en cheminement, plusieurs fois ministre des “Travaux Publics ayant fait des études d’ingénieur, il finit dans la peau d’un Ambas- sadeur du Liban en France, avec une brillante carriére. I] décéda en 1974, juste avant une rencontre de camarades de collége. Les autres partis Quand un groupe d’hom- mes “invente” un parti, il est souvent suivi par un ou plu- sieurs autres qui veulent en- trer dans le décor: ainsi; deux autres surgirent, des concurrents se prétendant é- galement des nationalistes 1i- bano-maronites de tout poil, avec des angles d’optique plus ou moins divergents quant a la maniére de s’y prendres. Le Liban est un pays démo- cratique, d’accord, mais en sous-main, en filigrane le féo- dalisme, les droits du Seigneur existent. On suit un chef de région. Ainsi, l’avocat Camille Chamoun, fonda la Parti Na- tionaliste, et eut sous sa ban- niére un fort groupe para- militaire. ° Un homme trés brillant, politicien -d’enver- gure, ambassadeur du Liban a Londres, passablement pro- anglais, puis Président de la République. Son refus d’a- ligner son pays, en 1958 aux initiatives de la communauté musulmane, trop en faveur des pays arabes musulmans de la Ligue Arabe, bien qu’étant membre, aboutit a un appel aux Etats-Unis et ses 10 000 Marines pour ma- ter une rébellion. On ne lui pardonna pas cette action. Son parti se maintint. _ A mentionner aussi, les hommes armés de Soleiman Frangiéh, un homme influent dans la région des Cédres, dans les hauteurs de la mon- tagne du Liban-nord. Député au Parlement, un dur, un fier-a-bras. Un dimanche ses hommes armés _ entrérent, chose inouie, dans l’église du village d’une famille rivale des Douéhy, de la région sous son influence et canardérent les fidéles qui priaient le bon Dieu chrétien. Soleiman Frangiéh devint Président de la République. [A suivre] con eur wr — & ) E> 0) 0D () <0 <0 0 ~ () ~ 0 1. Quel fut le premier *nageur a franchir le mur des quatre minu- tes sur 400 métres. A] Alex Baumann B] Tim Shaw C] Rick De Mont 2- Qui remporta |!’'Om- mium de_ golf du Canada en 1975? A] Jack Nicklaus B] Tom Weiskopf C] Tom Watson ‘SSASNOd4uY jdoy “SIEM WOL — g —Z @puow Np sjeu -uoidweyy xne z7'gg:¢ us 8ANnsid9,| elodwes uleolewy,] — 9 — | iv Référence No.: 2-A802-1A Réle No.: 6498 WD A.T.C. 3359-82 (C) aérien commercial de la classe 4 (affrétement) voilure fixe des groupes permis susmentionnés. ports. plus tard le 17 aott. détails sur la requéte et mentionées. Secrétaire STK 6G7 Canada Commission canadienne des transports Division de |’Ouest AVIS REQUETE PRESENTEE PAR ASTRA AIR LIMI— TED EN VUE DE MODIFIER LE Permis No Aux termes du permis A.T.C. 3359-82 (C) Astra Air Limited est autorisée a exploiter, a partir d'une base située 4 Boundary Bay (C.B.) un service entrainement au vol - au moyen d’aéronefs a voilure fixe des groupes Aet B. La titulaire demande maintenant l’autorisation d’exploiter un service aérien commercial de la au moyen d’aéronefs a Toute personne intéressée peut intervenir pour appuyer ladite requéte, s’y opposer ou en ré- clamer la modification conformément aux Régles générales de la Commission canadienne des trans- Les interventions doivent étre déposées au de leur signification a la partie requérante. Le Comité fera parvenir, sur demande, plus de des interventions conformément aux régles sus- Toute demande doit étre postée ou remise au: Division de I’Ouest Commission canadienne des transports deme étage, 350 - Troisiéme Avenue Nord SASKATOON (Saskatchewan) Brian Oliver Conseiller, transport aérien Comité des transports aériens (168-83) (WD) © classe 7 (spécialisé) - A et B en vertue du 1983 avec une preuve. les modalités de dépét scheme etn ect I et 0 <> <>) 0 CNIRAIL Soumissions pour CONSTRUCTION DU PONT DE SALMON RI— VER,MILE 103.92, SUB- DIVISION DE YALE, FORT LANGLEY, C.B. Travail 4 effectuer: terrassement, fournir, et. placer des matériaux gra- nuleux, mettre en place du ciment. et poser des sup- ports, mettre des _piliers tubulaires, étancheité des chemins des cheminots. _ Les soumissions cache- tées dans une enveloppe a votre adresse seront. recues jusqu’a midi, heure avancée des montagnes, le: jeudi 4 aofit, 1983. Les documents de sou- mission peuvent étre ob- tenus auprés du bureau de l'Ingénieur Chef Régional,: 15éme étage, 10004 - 104 éme avenue, Edmonton, Alberta; ou auprés de I’in- génieur des voies et. routes d’accés, 2émé étage , gare C.N., rue Lorne, Kam- loops, C.B., le ou aprés le 14 juillet, 1983, sur dépot. d’un cheque certifié de cinquante dollars ($50) alYordre du Canadian Rail- way Co. Le dépdt. sera remboursé lors du retour des documents en bon état, dans les trente (30) jours suivant la date de la fer- meture des soumissions. Pour de plus amples ren- ~ seignements techniques appelez le bureau de l’of- ficier de projet, North Sur- rey, C.B. Téléphone 588- 4447, : La soumission la plus basse ou toute autre ne sera pas nécessairement acceptée. R.A. Walker Vice-Président Edmonton Alberta CNRAIL Avis de vente Les soumissions sous pli seellé, avec mention sur lenveloppe ‘“soumission 4150-83-18 seront recues avant midi 5 aofit, 1983 par M. A. Stevenson, direc- teur régional des achats et équipements, Canadien National, 26éme — étage 10004-104éme ave. Edmon- ton, Alberta, T5J 0K2, pour l’achat et lenléve- ment des lieux mémes de: 1. 1975 GMC, camion- nette de 14 pieds, série TPL326360969, unité CO 2. 1974 GMC cab “over single axle, 16 pieds, Série CTE625V103408, u- nité C074001 3. 1978 sedan Ply- mounth Fury, Série RH23- K8A212013, unité SO28040 situés a Prince George, C.B. Les termes de la vente doivent étre: “tel quel” et F.O.B. Les soumis- ionnaires retenus devront. payer immédiatement le montant total aprés avis dacceptation de loffre, et. avant l’enlévement. Le matériel devra étre enlevé dans dix (10) jours aprés la conclusion de la vente. Les —_ soumissionnaires doivent clairement. identi- fier les articles qu'ils pro- posent. PAS D’A de EN BLOC. oe Il n’est pas nécessaire d’en- voyer des enveloppes se- parées avec chaque offre. Rendezvous pour visite - contactez M. K Jennet, Prince George, C.B. Télé- phones 563-0511, ext. 307. Des dépéts de soumis- sion ne sont pas requis., Nous n’accepterons pas foreément l'offre la plus haute, ni l'une queleonque des soumissions. Les sou- missionnaires devont. men- _tionner leur nom et. adres- se tale et numéro de téléphone dans leur sou- mission. A. Stevenson Directeur des équipement. Achats et: